J'ai récemment été amener à voir tout les derniers film de Scarlett Johansson , pas vraiment parce que je suis un fan de la belle , au contraire celle que je prenait pour une potiche s'est révélé extrêmement intéressante , comme un renouveau de l'actrice tout en continuant les rôles qu'elle avait avant mais d'une manière très caricatural .
Bref j'ai vu Her et Under the Skin et je vous avoue ne pas en être sortie indemne ( surtout under the skin ) ...
Voila un morceau d'article qui illustre bien ce tournant que l'actrice est en train de prendre :
29-30 ans
Être et ne pas être (là)
À ce jeu là, la saison 2013/2014 marque un tournant majeur dans la carrière de l’actrice. Trois films scellent ce pacte diabolique entre matériel et immatériel.
Forte d’une crédibilité d’actrice confirmée, Johansson peut aujourd’hui jouer les bimbos décérébrées, insupportables et sexy en diable comme elle le fait pour Joseph Gordon-Levitt dans Don Jon, sans se griller. Cette relecture indigeste de Dom Juan offre à la presque trentenaire l’occasion de donner à son corps un espace d’expression phénoménal. Elle a beau avoir des lignes de dialogue, seule sa plastique occupe l’espace.
D’une vulgarité sans borne, jouant son rôle à force de chewing-gum mâchés, d’œillades indécentes et de roulements de croupe intempestifs, la comédienne s’amuse visiblement d’être une potiche, un colifichet pour mâles virilistes, une certaine métaphore du métier d’actrice où nombreuses sont celles dont les courbes seules assurent du boulot. Mais cette réification n’est qu’une prémisse à la dissolution quasi complète de l’entité Johansson au profit d’un seul et unique corps en mouvement.
Don Jon de Joseph Gordon-Levitt (2013).
Avant sa réification complète donc, l’actrice a d’abord disparu purement et simplement de l’écran. Dans Her de Spike Jonze, elle n’est qu’une voix, celle d’un système d’exploitation dont Joaquin Phoenix tombe amoureux.
Étrangement, l’Américaine n’est pas le premier choix du réalisateur. Sur le tournage, Samantha Morton donne virtuellement corps (et son nom) à Samantha. Mais au montage, l’interprétation de la Britannique ne fonctionnant pas, Jonze fait appel à Johansson, qui récupère le rôle. Elle n’interagit ainsi aucunement avec les autres acteurs, se contentant de poser sa voix sur les répliques qu’on attend d’elle. Une prestation étrange et pourtant auréolée d’un prix (contesté par certains) au festival international du film de Rome.
Scarlett est omniprésente, voire omnisciente alors même que son image, son corps sont désespérément absents de l’écran. Être absolument là tout en étant absente, tel est le tour de passe-passe réalisé par la jeune femme. Rarement une présence, aussi virtuelle et invisible soit-elle, aura autant été sensible.
Her de Spike Jonze (2014)
Le pendant complémentaire à cette tentative d’anéantissement corporel se nomme Under the Skin. Scarlett Johansson y est de tous les plans, investissant l’image, la phagocytant. Plus impressionnante que jamais, elle balade sa silhouette, le plus souvent totalement nue (une première, car jusqu’à présent, sa nudité n’était que suggérée jamais montrée crûment) et mystérieusement silencieuse.
La voix de la comédienne fait place nette pour libérer l’espace nécessaire à ses déambulations. Cette inversion corps/voix entre Under the Skin, où la chair prédomine sur tout le reste, et Her, où seule l’immatérialité de la voix faisait présence, souligne la singularité de la carrière de l’actrice. Si la concomitance des sorties en salle demeure purement fortuite, elle éclaire magnifiquement les choix apparemment contradictoires qui guident Scarlett Johansson.
L'actrice donne tort à ceux qui affirmeraient que le métier d’acteur n’est que corporel, prouve que la dichotomie au cœur de son métier (corps/voix) peut devenir un véritable angle de travail. Que son silence et sa nudité ici ne font que renforcer sa voix et son invisibilité ailleurs, et vice versa. Cet été, son corps sera de nouveau à l’honneur avec Lucy, le nouveau film de Luc Besson, où elle campera une étudiante dont les facultés intellectuelles et physiques se démultiplient après l’ingestion involontaire d’une drogue inconnue. Le corps de Scarlett, encore et toujours…
On colle à Scarlet Johansonn souvent l'étiquette de la bimbo décérébré, mais elle a eu plusieurs rôles qui prouvent qu'elle est plus que ça, comme le dit Neo128, Match Point de Woody Allen par exemple
The Barber, Match Point, Scoop (Woody Allen aussi), Vicky Christina barcelona (again Allen), la jeune fille à la perle, deux soeurs pour un roi ou Lost in translation... Elle a déjà prouvé qu'elle était une actrice + qu'une bimbo non?
marcellojolimitaine pour moi y'a un vrai parallèle avec l'actrice dans ce film et c'est pour ca que je dit que sa carrière à pris un tournant très violent à partir de ces deux films , d'ailleurs j'ai entendu des vieux cochons dans la salle s'extasier sur sa plastique mais comment ils font serieux , dans un contexte pareil moi j’étais beaucoup plus dérangé qu'autre chose ...
Par contre dans Lost in Translation
Le fait que vous trouvez qu'elle faisait bimbo décérébré avant veux simplement dire que vous devriez regarder autre chose que des Marvels...
(sujet entièrement d'actualité selon certains, d'ailleurs...)
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c'est vrai, certains sont tellement abîmés qu'il ne leurs reste plus quelques neurones basiques, comme le neurone du zizi...
Fait pas leur demander en plus de comprendre ce genre de film...