Le bon, la brute et le truand.
L'année 1996 a vu l'arrivée de RPGs mythiques sur une Super Famicom à bout de souffle comme Star Ocean ou Front Mission, ainsi que de nombreux titres du genre et de qualité sur Sega Saturn comme Albert Odyssey Legend of Eldean, Langrisser III ou Dragon Force.
Mais sur PlayStation, il n'y avait pas vraiment de quoi s'emballer et avant l'arrivée du fameux Final Fantasy VII, le genre RPG à la japonaise était plutôt peu représenté. C'est à ce moment précis que débarqua un des premiers titres consistants du genre sur la console, Wild Arms.
Sorti en 1996, le titre développé par le jeune studio Media.Vision mettra tout son temps pour débarquer chez nous puisqu'il arriva en Europe qu'en 1998!
Ce jeu amènera avec lui un univers original et inédit dans le RPG, le western.
Cecilia Lynne Adlehyde
Il y a 1000 ans de cela, le continent de Filgaia était un continent verdoyant et prospère, jusqu'à l'arrivée de puissants démons qui déstabiliseront l'équilibre de ce monde. Tant bien que mal, les gardiens réussirent à enrayer la menace en emprisonnant les démons dans un sceau magique. Cependant le mal était fait, et les immenses prairies vertes de Filgaia ont laissé peu à peu place à une vaste étendue désertique.
Les hommes se sont tant bien que mal adaptés à leur nouvel environnement et la vie a repris son cours. 1000 ans se sont écoulés et voilà que les démons décident à nouveau de s'en prendre au monde de Filgaia.
Les gardiens décident donc d'invoquer 3 jeunes gens qui auront la tâche d'endiguer cette nouvelle menace. Ces 3 sont Rudy un jeune orphelin, Jack un chasseur de trésor et Cecilia la touche féminine de notre trio.
Dès le début de l'aventure, le jeu nous donne le choix d'incarner l'un des trois héros, mais finalement le choix d'un personnage au lieu d'un autre a peu d'incidence sur le scénario sachant qu'ils se rencontreront assez vite dans la ville d'Adlehyde.
L'histoire en elle-même ne constitue en rien le point fort de ce jeu RPG. Elle s'avère des plus classiques avec cette lutte éternelle entre le bien et le mal. Néanmoins un réel effort a été consentit dans la narration et dans la progression de l'histoire. Le jeu se suit très bien et donne constamment envie au joueur d'avancer dans l'univers de Filgaia. L'ambiance y est aussi pour beaucoup et les personnages s'avèrent au final assez attachants.
Le jeu propose une progression classique dans le J-RPG. Notre équipe sera bien sûr amener à visiter de nombreux villages où il faudra discuter avec les locaux les quelques informations utiles dans la suite de l'aventure. Il sera aussi possible de se reposer dans une auberge, mais aussi faire des emplettes dans les boutiques et améliorer son équipement mais on reviendra plus tard sur ce point.
Le jeu se divise donc en 3 phases. Une phase est donc la visite d'un village, la seconde phase est l'exploration de la World Map, et une dernière phase l'exploration des donjons.
Toutes ces phases d'explorations sont en 2D utilisant une vue classique des RPGs 16 bits comme Final Fantasy V par exemple. La World Map est d'ailleurs représenté à l'ancienne, à la manière d'un vieux Final Fantasy avec une vue éloignée du dessus.
Par contre toutes les phases de combat se déroulent en trois dimensions.
Wild Arms est un RPG classique dans sa progression donc, notre équipe traverse des donjons infestés d'ennemis jusqu'à atteindre le boss de l'endroit en question. Le joueur sera d'ailleurs amené à résoudre de nombreuses énigmes qui s'avèrent souvent plutôt ardus.
Enfin les phases de combat se déroulent au tout par tour de manière là encore fort classique. Les combats sont aléatoires, les ennemis n'étant pas visibles.
On retrouve le traditionnel menu déroulant avec les traditionnelles commandes d'attaque, de magie, de fuite.
Cependant Wild Arms amène ses petites particularités comme les actions spéciales qui sont des attaques assez dévastatrices. Rudy peut par exemple des armes surpuissantes, Jack peut lui utiliser des techniques particulièrement meurtrières à l'épée. D'ailleurs Rudy peut booster son armement spécial appelé aussi ARMs en village en achetant des munitions et en augmentant la quantité de munitions maximales que notre avatar pourra porter.
Aussi en s'équipant de runes spéciales, l'équipe pourra invoquer les gardiens récupérés durant la quête. L'invocation des gardiens consomme néanmoins la barre de force, qui se remplit au fur et à mesure des combats.
Le système évolution est quant à lui très banal avec les habituels montés de niveau, ainsi qu'une augmentation automatique des statistiques de l'équipe.
Sans être raté, le système de combat s'avère finalement amorphe, on s'ennuie un peu. En outre les combats sont extrêmement fréquents, le jeu est digne des RPGs 8 bits avec des combats quasiment à chaque pas, ce qui n'arrange pas les choses. Ils sont tellement redondant qu'ils dérangent parfois le joueur dans la résolution des énigmes, c'est dire.
Graphiquement le jeu de Media.Vision est clairement inégal. Si la 2D est plutôt agréable, assez fine et donne un petit caractère tout mignon au jeu, la 3D est franchement assez horrible! La 3D employée durant les combats est pauvre, et très surtout très mal animée.
Les musiques sont elles aussi inégales. Si le thème d'ouverture s'avère un thème mythique qui est un superbe hommage au genre western, les autres pistes composées par la musicienne Michiko Naruke se révèlent plus ou moins inspirées. Mais ne chipotons pas et affirmons sans vergogne que la bande sonore de ce jeu est dans l'ensemble agréable.
Enfin la durée de vie du jeu se situe dans une bonne moyenne. Wild Arms propose aussi son lot de quêtes annexes qui permettent de rallonger un peu l'aventure.
Sans être un classique du genre, le jeu de Media.Vision s'imposa sur la console de Sony grâce à son ambiance originale et réussie ainsi qu'à une trame bien que classique, agréable à suivre. Dommage que la mollesse et la lourdeur des combats viennent un peu entacher ce RPG, sans parler de la réalisation technique en 3D de ces derniers qui s'avèrent particulièrement catastrophique.
Néanmoins le titre connaîtra un petit succès et lança une nouvelle série de JRPG qui continue encore aujourd'hui à être active.
Fiche technique: Titre: WILD ARMS Développeur: MEDIA.VISION ENTERTAIMENT Éditeur: SCEI Genre: RPG Année: 1996 Autre support: EXCLUSIF Nombre de joueur(s): 1 Localisation:
NOTE PRESSE (Joypad 082 - Janvier 1999)
RESSOURCE PRESSE
Screenshots:
Bonus retro:
L'introduction du jeu en dessin animé, orchestré d'une superbe bande-son.
un bon RPG,avec une trés bonne bande son/univers western ce qui était nouveau dans le genre,aves des enigmes tordue,que j'adore ^^, (l'enigme des 5 coffres),une seul chose j'ai toujour trouver qu'il avait des similtitude (surtout au debut)avec rudra no hihou sur snes,et ce que c'est la même team qui travailler a l'epoque chez square soft.??
Ah l'enigme des 5 coffres , 2 heures pour comprendre qu'il fallait ouvrir le 3 et le 4 putain c'est vieux tout çà! Sinon rudra no hihou n'a à priori aucun lien avec la team mediavision.
soulagé ^^,je ne suis pas le seul a galérer dans cette enigme,cette enigme avec alundra sont vraiment les seul choses qui mon donnée du fil a retordre dans ma vie de gamer(aussi landstalker ,de toute façon c'est comme si je parlais de alundra).