Bonjour,
On pensait que les naturalisations en masse d'étrangers ne suffisait pas à la veille des élections : http://www.causeur.fr/hollande-naturalisations-manuel-valls-40398.html#
voilà qu'Hollande nous lance sa phrase choc : "La femme voilée d'aujourd'hui sera la Marianne de demain"
Dans un livre écrit par deux journalistes du "Monde", François Hollande développe une théorie sur la place de l'islam dans la société.
Le duo de journalistes d'investigation du quotidien Le Monde publie une nouvelle enquête, Un président ne devrait pas dire ça..., aux éditions Stock. Dans ce livre, Gérard Davet et Fabrice Lhomme se sont concentrés sur le quinquennat de François Hollande, et l'on peut y découvrir des interventions du président de la République sur la place de l'islam dans la société, mais aussi sur des questions d'identité. L'hebdomadaire L'Express en publie des extraits.
"Qu"il y ait un problème avec l'islam, c'est vrai. Nul n'en doute", a-t-il confié au duo. Une phrase inattendue dans la bouche d'un président appartenant au Parti socialiste. François Hollande explique toutefois son propos. "Ce n'est pas l'islam qui pose un problème dans le sens où ce serait une religion qui serait dangereuse en elle-même mais parce qu'elle veut s'affirmer comme une religion dans la République".
Le président de la République utilise même une image très forte. "La femme voilée d'aujourd'hui sera la Marianne de demain", en expliquant que "d'une certaine façon, si on arrive à lui offrir les conditions pour son épanouissement, elle se libérera de son voile et deviendra une Française, tout en étant religieuse si elle veut l'être, capable de porter un idéal. [...] Que le voile peut être pour elle une protection mais que demain elle n'en aura pas besoin pour être rassurée sur sa présence dans la société".
Vous allez me dire, il retombe sur ses pattes, tout de suite après, avec le fait qu'elle délaissera "volontairement" le voile d'après lui (sic). Sauf qu'il ne s'agit, qu'une fois de plus, une tentative pour sauver le bateau socialiste en train de couler. Courbes, tendances, naturalisations, tout est bon pour avoir une p'tite rallonge de mandat. A vot' bon cœur, m'sieur, dames électeurs.
