La série des Burnout est certainement celle qui procure le plus de plaisir en matière de jeu de course ! Avec le deuxième opus, Point of Impact, tout a été calibré dans cette optique.

Déjà, soyons clair : il n’y a aucune limite. Une débauche de vitesse à faire pâlir Schumi, des crashs à gogo, conduire dans le sens inverse de la circulation, accomplir moult dérapages… voilà le concentré d’actions jouissives proposé.

Les différentes villes grouillent de véhicules en tout genre, soit autant d’obstacles qui ne manqueront pas de vous apporter quelques frayeurs lorsque vous avez la police aux trousses ! A noter que lorsque l’on se prend de plein fouet une voiture ou autre joyeuseté du même acabit, la caméra se place de façon à montrer des morceaux de roues et de pare-choc ricochant sur le gravier... d’ailleurs, la tôle froissée est loin d’être une chose rare dans le jeu !

Les pistes parcourues sont très impressionnantes avec des tours de cinq minutes, de grandes courbes, des immenses lignes droites plaisantes… De San Francisco à Palm Bay Heights, sans oublier Sunrise Valley et Airport Terminal, il y a vraiment de quoi perdre la tête ! Vos nerfs sont mis à rude épreuve notamment quand vous rencontrez ces étroits tunnels, carrefours et croisements inattendus.

Le soft contient un grand nombre de modes comme Pursuit (un carnage de course aux bandits avec des voitures de police), Crash (une épreuve de collisions à travers des carrefours) ou encore Championship (‘simple’ course contre trois adverses gérés par la console).

Pour faire court, Burnout 2 : Point of Impact reprend les bases de son prédécesseur en les sublimant et apporte son lot considérable d'améliorations. Des visuels agréables, une sensation de vitesse incroyable, un déroulement spectaculaire et une prise en main accessible à tous, voilà une recette tonitruante qui ne manque pas de piquant ! LA référence de la course arcade sur GameCube.

L'équipe à l'origine de la fantastique série des TimeSplitters a fait naître un certain Second Sight, jeu d’action/infiltration malheureusement trop peu connu.

Devenu amnésique, John Vattic se réveille dans une mystérieuse unité militaire où il va vite découvrir de drôles de phénomènes. Le but ? S’infiltrer dans les zones secrètes de la base et se débarrasser des assaillants de quelque manière qu’il soit.

Equipé d’armes en tout genre, Vattic, s’il le faut, ne rechigne pas les combats rapprochés. Mais le plus important réside dans l’une de ses particularités, et pas des moindres… notre homme possède des capacités psychiques étonnantes qui se verront accroître au fil du jeu. Ainsi, par la seule force de l’esprit, déplacer des objets, contrôler les ennemis, se régénérer, ou créer un clone invisible (se révèlant bien utile en tant que sentinelle), sont choses courantes ! Cette variété d’action donne des missions jamais ennuyeuses.

Le soft dispose d’une qualité graphique de bonne facture. Cependant, c’est avant tout l’ambiance générale des lieux qui immerge le joueur au cœur de l’aventure. Cet univers particulier différencie Second Sight des autres titres du genre.

Finalement, Free Radical Design nous a lâché une très bonne surprise. Rien n’a été laissé au hasard pour captiver le plus grand nombre : contenu varié, rythme soutenu et graphismes soignés attirent. Il serait dommage de passer à côté d’un tel jeu !

Le sinistre Dark Lum Lord s'est fait avaler par Globox, l'ami de Rayman. Dark Lum Lord lève alors toute une armée d'effrayants Dark Lums afin de l'aider à s'échapper. Les Dark Lums, qui peuvent prendre toutes sortes de formes différentes pour devenir des Hoodlums, ont déjà engendré un véritable chaos. Le monde entier compte sur Rayman pour restaurer la paix… Quel programme !

Notre héros a droit à une multitude de pouvoirs qui changeront à chaque fois son apparence. L’Heavy Metal Fist permettant d'assener des coups impressionnants sur les obstacles ou les Hoodlums, le Lockjaw, une espèce de grappin qui s’avère très utile contre les Hoodlums ou encore le Vortex Fist, déclencheur de tornades par simple geste des mains sont un aperçu de ce qui nous est offert.

L'aventure s’avère variée, dépaysante, et surtout bourrée d’humour. Des terres paisibles de Fairy Council, vers le sombre Land of the Livid Dead, jusqu'aux forêts et usines infestées des soldats de Hoodlum, il y a largement de quoi faire. On note aussi la présence de mini-jeux qui renouvellent intelligemment le gameplay. Du pur bonheur !

Cerise sur le gâteau, les graphismes ont bénéficiés d’un soin minutieux pour un rendu global cartoonesque des plus réussis. Les différents niveaux visités paraissent vivants avec des couleurs chatoyantes et une animation sans faille. Bref, aucun reproche n'est à émettre.

Pour résumer, Rayman 3 : Hoodlum Havoc se savoure comme une franche partie de rigolade dans un monde riche en surprises rempli d’action. Sans aucun doute l’un des meilleurs jeux de plates-formes du GameCube.

Viewtiful Joe se pose comme un bon vieux jeu d'action à déplacement latéral, dynamisé à grands renforts d'effets spéciaux qui en jettent assurément !

Fan de cinéma à la base, Joe se retrouve en l’espace de quelques secondes dans un rôle de super héros. Sa mission ? Sauver sa belle et évoluer dans un monde de fiction où les lois de la physique sont complètement chamboulées.

C’est à travers différents niveaux tous plus déjantés les uns que les autres que l’on se bat avec acharnement contre des méchants et boss disons assez loufoques. Face à tous ces délires, Joe possède un atout précieux : une force appelée VFX.

Ainsi, ralentir le temps, l’accélérer, ou zoomer pour activer des mouvements spéciaux imparables sont choses commune. Cependant, ces pouvoirs ne sont pas illimités…notre héros ne doit pas en abuser, car dans le cas contraire, il redeviendrait une personne ordinaire.

Mais Viewtiful Joe interpelle surtout avec ses graphismes en cell shading très stylés qui lui font ressembler à un comic-book. Le soft se distingue aussi par une difficulté qui ne manquera pas de rebuter plus d’un joueur...

Capcom nous a au final offert un véritable régale pour les yeux qui, au-delà des apparences, apporte indéniablement son lot de plaisir. Une expérience hors du commun que l’on aimerait voir davantage !

Star Fox Assault marque le retour de l'équipe au grand complet (Fox, Slippy, Falco, Krystal, et Peppy) qui ne faisait plus état depuis six années !

Le Général Pepper la contacte pour mener l'enquête sur la prolifération soudaine d'une espèce extraterrestre appelée Aparoïde. Ces organismes parasites s'attaquent aux créatures un peu trop confiantes ainsi qu'à leur technologie pour les transformer en de terribles armes de destruction. Le Système Solaire de Lylat se voit donc une fois de plus menacé…

L’intervention de l'Equipe Star Fox est primordiale. Des combats spatiaux acharnés mais aussi des missions au sol ayant lieues sur diverses planètes nous sont donnés d’accomplir.

C’est avec une multitude d’armes, tels une mitrailleuse, des grenades, un lance-missiles ou encore un fusil à lunette qu’il nous faut atteindre notre objectif. Des véhicules sont également de la partie comme le Landmaster, un tank très puissant qui se révèle bien pratique lors de situations cocasses.

L’esprit de solidarité prend une place importante, nos coéquipiers intervenants régulièrement dans des phases aériennes intenses. Mais ils ont parfois besoin d’un coup de main, c’est alors que Fox vient à leur secours, grâce à l'Arwing par exemple, pour sauver la mise.

La variété d’action s’avère donc très plaisante et a le mérite de renouveler de façon exponentielle le gameplay. Les niveaux aériens sont faciles d’accès et assez jouissives.

Au final, avec Star Fox Assault, on n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer ! Qui plus est, le jeu bénéficie d’une réalisation enviable : les environnements sont grands et soignés, les effets spéciaux réussis, le tout restant parfaitement fluide.

Malgré ces nombreux atouts, cet opus n’a pas la même saveur que ses prédécesseurs. Le retour aux sources effectué reste à saluer, cependant on reste quelque peu sur sa faim…néanmoins, l’expérience procurée demeure honnête.

Jouer à Animal Crossing, c’est tout un art ! Bien se faire voir par tout le monde, planter des fleurs ici et là, passer un après-midi à la pêche, rendre quelques services à ses voisins ou alors s’organiser une petite chasse au trésor… Voilà à quoi on est voué quand on emménage dans un village pittoresque ! C’est simple, on se paye très souvent du bon temps tout en faisant ami ami avec les gens du coin. Libre de ses actions, le mieux est néanmoins d’aider les autres, histoire d’avoir d’excellentes relations amicales. Un peu niais le concept d’Animal Crossing ? Absolument pas !

Le titre offre une ville grouillante de vie qui fonctionne en temps réel. Ainsi, le rythme des saisons est suivi grâce à l’horloge interne de la console ; les jours se succèdent avec des fêtes et des événements en tout genre (Halloween, Noël…etc…). Est-ce donc un monde idyllique qui nous est présenté ? Non, la vie que l’on mène est (un peu) dure à vrai dire. Tom Nook, le commerçant incontournable, vous gratifie d’un prêt pour que l’on puisse s’offrir une jolie maisonnette…mais afin de rembourser cette dette, le travail s’impose ! Cependant, cela ne s’avère pas aussi embêtant, car le jeu est conçu de telle manière, que même bûcher pour gagner sa vie devient une partie de plaisir. Accomplir des corvées tout en s’amusant, qui l’aurait cru ?

Ceci dit, se la jouer solo vous desservira. Le jeu nous encourage à envoyer des lettres à ses nouveaux amis. En effet, si vous n’y prêtez pas attention et ne faites rien pour améliorer les liens, ils plieront alors baguages et iront voir ailleurs… Donc finalement, on n’a pas vraiment le choix !

Mais passez outre ces petites contraintes…la chasse aux insectes, donner des fossiles au Musée Pétaouch, faire des bonhommes de neige l'hiver, sont autant d’éventualités pour passer d'agréables moments. Cette véritable vie virtuelle regorge énormément de surprises à découvrir… Bref, pas le temps de s’ennuyer !

On nous donne également la possibilité de faire évoluer son habitat (en le décorant à sa guise par exemple), s’offrir de nouveaux vêtements, ou prendre le train pour visiter la ville d'un ami en se servant de sa carte mémoire contenant la sauvegarde du soft.

Sous ses traits gentillets, Animal Crossing est attirant, captivant, et surtout plus riche qu’il n’y parait. Laissez-vous tenter, vous n’en reviendrez pas !

Sorti exclusivement sur GameCube, Final Fantasy : Crystal Chronciles, seul épisode de la série à avoir vu le jour sur la console, n’a malheureusement pas laissé un souvenir impérissable, bien qu’il soit loin de manquer d’atouts…

Embarquez aux côtés de la Caravane de Cristal, seul ou avec trois amis, pour collecter les précieuses gouttelettes de myrrhe nécessaires à la survie de votre village. Le cristal géant qui assure sa protection est en effet mis en danger par un brouillard empoisonné appelé miasme. Il est de ce fait primordial de le recharger chaque année.

Pour avoir de la compagnie qui vous aidera dans votre chasse aux gouttelettes, il suffit que chaque personne se joignant à vous possède une Game Boy Advance reliée par un câble permettant la liaison avec la GameCube.

Seul ou à plusieurs, c’est à travers des environnements totalement splendides que vous évoluerez. Les lieux visités sont riches et détaillés, les effets simplement superbes, le design des personnages excellent, et les magies puissantes exceptionnelles. L’univers du titre dégage indéniablement une atmosphère onirique.

Des ogres et toutes sortes d'ennemis plus ou moins inspirés sont là pour donner du fil à retordre. Le système de jeu repose principalement sur le mode multijoueurs. Les écrans des GBA affichent un détecteur de trésors, un radar à monstres, une carte, un tableau de statistiques des adversaires ; et sont également utilisés pour organiser les articles collectés. Cette salve d’informations est un sérieux atout grâce à l'échange de données qui permet d'évoluer sans entrave à travers les dédales des différents mondes. Crystal Chronicles se révèle être une aventure très intéressante où solidarité, rivalité, démocratie, clarté et confusion sont mises à rude épreuve.

Les combats s’avèrent simples et efficaces. Le gameplay permet de frapper les ennemis au corps à corps en réalisant de petits enchaînements et de lancer des sorts en canalisant ses magies. L’ensemble, dynamique, est très plaisant.

Final Fantasy : Crystal Chronicles est au final une épopée étonnante où l'exploration prend une dimension nouvelle, mais ne trouve réellement d’intérêt qu’avec quelques amis. Il serait cependant dommage de passer outre l’un des meilleurs RPG de la console.

Killer 7, véritable ovni vidéoludique, est en substance un jeu de tir habillé de graphismes étranges qui cachent un univers très particulier.

L'intrigue tourne autour d’Harman Smith, ancien tueur à gages, qui en cache sept autres, chacun d’entre eux possédant un type d'attaque précis et des pouvoirs spéciaux. Le but est simple : traquer les Heaven Smiles, des créatures monstrueuses qui terrorisent les citoyens américains.

Dans la majeure partie de l’aventure, l'action est présentée à la troisième personne où il suffit au joueur d'appuyer sur un simple bouton A pour voir le personnage évoluer à sa guise, comme sur des rails. Pour revenir en arrière, le principe est tout aussi enfantin, puisqu’une pression sur le bouton B est ici demandée. Cette méthode de contrôle est rapide à prendre en main mais le fait que les mouvements du personnage soient restreints est assez déroutant.

Une vue subjective est également présente. On peut y passer à n'importe quel moment en appuyant sur la gâchette R. La jouabilité se voit un peu enrichie avec la possibilité de scanner…il s’agit en fait d’identifier les ennemis puis les prendre pour cible manuellement ou avec le système de verrouillage.

Toujours pour souligner cet esprit décalé, qui peut être qualifié de malsain, le sang sert à redonner des points de vie… mais améliore aussi les capacités de votre personnage. Au fil de la progression, de nouvelles techniques sont assimilées par nos héros. A noter que le gameplay consiste surtout à résoudre des énigmes, disons peu conventionnelles.

Les graphismes en cell-shading apportent assurément un cachet au titre. Cette identité visuelle brute surprend et contribue grandement à ce côté trash. Les effets sonores, bien que minimalistes, ne sont pas en reste et parviennent efficacement à plonger le joueur dans un monde sinistre.

Killer7 prône sa différence avec brio mais a suscité deux types de réactions : l'adoration ou le rejet. En revanche, il s’empare sans mal du statut de jeu culte.

Fire Emblem, la célèbre série stratégique, a pris une nouvelle dimension à l'occasion de sa première adaptation sur GameCube !

Le continent Tellius est divisé entre humains (qui comprennent les mages, soldats…etc…), et créatures mi-humaines mi-bestiales. Ces deux races se sont battues pendant des siècles et ont récemment réussi à instaurer une trêve quelque peu légère qui n’aura pas durée bien longtemps.... En effet, maintenant, c’est une force encore jamais vue auparavant qui menace de mettre en péril les sept royaumes en ravivant les flammes de la guerre.

Pour mieux contrer ce mal étranger, de nouvelles unités viennent grossir les rangs, comme Iaguz qui est capable de changer de forme et de se transformer notamment en bête. Ainsi, c’est avec une puissance accrue qu’il compte vaincre ses adversaires.

Les différents personnages peuvent améliorer leurs capacités au fur et à mesure qu'ils gagnent en expérience, donnant l’occasion au joueur de jouir d’une plus grande liberté pour mettre au point sa stratégie. Particularité de tout bon Fire Emblem, une fois l’un des membres de votre équipe K.O, il le sera définitivement !

Au-delà de son aspect traditionnel (c'est-à-dire guider ses sujets sur des cartes divisées en grilles, en les déplaçant dans des secteurs précis, avant d'attaquer, ou de se retrouver attaqué par l'ennemi), qui a fait le succès de la saga, Fire Emblem : Path of Radiance dispose de magnifiques scènes cinématiques qui mettent en valeur les protagonistes occupants le cœur de l’histoire.

Bien entendu, par rapport aux opus GBA, le soft a subit une totale refonte graphique pour au final arborer des visuels 3D d’assez bonnes factures, bien qu’en rien exceptionnels.

Sans réel concurrent, Fire Emblem : Path of Radiance s’impose logiquement comme le meilleur du genre, mais ne tombe toutefois pas dans la facilité, loin de là. Aujourd’hui, l’annonce d’une suite sur Wii, à savoir The Goddess of Dawn, enthousiasme bon nombre de fans. Reprenant l’esprit de son aïeul, on se retrouvera cette fois trois ans après les événements de ce dernier. Avec deux nouveaux héros, et surtout près de 44 chapitres contre 28 pour Path of Radiance, ça promet !