Le troisième jeu présenté par Capcom n’est autre que le très attendu Okami sur Playstation 2, développé par Clover Studio, déjà à l’origine de la série Viewtiful Joe.
Okami, premier jeu d’action aventure où le héros prend la forme d’un loup blanc, entraîne le joueur dans un univers à l’ambiance et aux décors très japonais. En ayant pris l’option du
cel-shading et d’un design général semblable à une succession de dessins faits à la main, avec gros traits et palette de couleurs assez fade (mais très large),
Okami nous plonge dans un monde poétique, sur fond de croyances ancestrales japonaises et nombreuses références à la vie culturelle du pays du Soleil Levant : les estampes en toile de fond, la calligraphie au cœur du
gameplay, et les Dieux et la nature en tant que bases pour le déroulement de l’aventure.
Une ambiance unique
Et voilà que notre loup blanc, plus symbolique encore que tout ce qui l’entoure puisqu’il n’est autre que l’incarnation de la déesse Amaterasu -déesse des déesses dans la mythologie japonaise-, est prêt à aller affronter les forces du mal pour redonner vie à la nature et ainsi faire retrouver aux environnements leur éclat originel.
Okami est avant tout un jeu d’action très dynamique où la principale innovation se situe au niveau du pinceau. C’est en effet en effectuant des traits, cercles ou autres dessins sur l’écran à l’aide des joysticks analogiques que la déesse peut détruire ses adversaires : par exemple, un trait horizontal sera synonyme d’une attaque tranchante sur l’ennemi, après avoir obtenu ce pouvoir. Mais attention, car l’encre qui vous sera nécessaire pour dessiner (et donc attaquer) est en quantité limitée, et il faudra alors user de ses pouvoirs avec parcimonie pour ne pas être à court. Notre compagnon débutera le jeu sans aucun pouvoir magique particulier, puis finira par obtenir jusqu’à 13 pouvoirs différents qui lui seront accordés par les Dieux qu’il croisera sur son chemin au fur et à mesure de sa progression dans l’aventure.
Une progression simple et divine
Parmi ces pouvoirs, qui sont toujours directement liés à Mère Nature, on dénote la possibilité de déplacer l’eau (pour éteindre un feu par exemple), d’invoquer les forces du vent, de restaurer la forme des choses brisées, etc. C’est donc grâce à ces différents pouvoirs que l’on pourra venir à bout des ennemis et des redoutables boss, mais aussi déjouer les puzzles qui nous attendent (rien de bien compliqué, plutôt dans la veine d’un Zelda), et ainsi restaurer les différents éléments de la nature dans laquelle Amaterasu évolue : herbe, fleurs, rivières, cerisiers japonais sakura qui ont perdu leur magnificence, toute cette nature devra être ranimée par notre louve blanche.
En outre, dans le but d’aider les habitants et de recolorer les environnements, Amaterasu pourra aussi créer ponts et autres objets qui lui permettront de franchir certains obstacles ou de se sortir d’une situation difficile. Si l’on ajoute à ces possibilités multiples une esthétique à toute épreuve et des animations remarquables, on ne voit pas bien ce qui pourrait nous décevoir. D’autant que l’ambiance sonore est elle aussi au rendez-vous, avec bruitages et musiques traditionnelles japonaises très en phase avec le jeu. Tant de choses qui ne manqueront pas de rappeler la magie et la poésie dégagées par les œuvres animées de Hayao Miyazaki.
Espérons que le rythme de jeu et la durée de vie seront aussi bons que tout le reste ! Attendu pour dans quelques jours au Japon, Okami devrait être disponible en Europe, croisons les doigts, avant les fêtes de Noël.