Ce premier avis est plus précisément une preview effectuée avec un code fourni par l’éditeur.
Voilà plus d’un an qu’est sorti Dragon Quest Builders sur PS4 & Vita. Gros fan de la franchise, je devais évidemment le faire mais x raisons oubliées depuis m’ont fait passer au travers. Me suis dit que j’attendrais une bonne promo ET une période creuse pour m’y mettre, mais j’ai finalement tellement attendu que j’en ai oublié l’existence, jusqu’à ce que Nintendo m’interpelle pour me demander de faire un petit papier sur l’édition Switch attendue le 9 février en Europe. Hé bé allons-y alors.
Donc Dragon Quest Builders est comme chacun sait l’alternative de Square Enix à Minecraft, l’un des seuls jeux occidentaux de l’histoire à avoir franchi le million de ventes sur l’archipel, ce qui donne envie à certains de s’y essayer. Outre les slimes et plus largement un design global bien à lui, DQB marque donc sa différence par un jeu semi-scénarisé afin d’attirer à lui ceux qui ont abandonné Minecraft au bout de quelques soirées. Oui, ceux qui ont laissé pour l’éternité un monde où traîne une petite maison et un chemin de fer jusqu’à une mine profonde. Les gens comme moi donc. J’ai passé un bon moment sur Minecraft ouais, mais ce fut un plaisir éphémère car je ne suis pas du genre à œuvrer dans des univers sans but à construire tout et n’importe quoi, l’imagination de mon cerveau étant très limité depuis toujours. Du genre à créer dans TimeSplitters 2 à l’époque une carte carrée avec une unique grande salle et trois pylônes. Les manches étaient bien courtes avec quatre joueurs en split +12 bots.

Bon donc dans Dragon Quest Builders, on sait quoi faire et où aller. On est en quelque sorte tenu par la main mais sans que le jeu ne soit linéaire pour autant. Tout le but de la « mission » (quatre, et je n’ai fait que la première en une bonne dizaine d’heures), c’est de développer une ville dans un champ bien trop restreint à mon goût (mais on peut faire des étages pour combler) avec des habitants qui vont sans cesse nous donner la marche à suivre pour la prochaine étape. Rien ne vous empêche par contre de faire autre chose entre temps, avec quelques secrets dissimulés, quelques dragons cachés à dégommer et une poignée de quêtes annexes bien plus chiches en indication. La ville, c’est pareil, vous la construisez finalement comme bon vous semble et même s’il y a quelques prérogatives sur le moment, du genre construire x élément (ex : une tour), vous aurez une fois la chose validée tout loisir de la dégommer pour y mettre autre chose.
J’ai donc trouvé l’expérience assez amusante même s’il est dommage que le portage tardif n’a pas permis de corriger quelques erreurs de la première version. L’absence de map par zone par exemple, qui peut rendre fou lorsque vous souhaitez retrouver un PNJ si vous avez oublié de placer un orbe à coté de lui. Des aberrations dans la construction aussi où la prise en compte des points d’expérience pour les éléments placés ne vaut que pour les habitacles : les panneaux, enseignes et puits ne comptent que s’ils sont dans une maison, aussi débile que cela puisse paraître. Après, vous pouvez faire comme vous le souhaitez, même si ça rapporte moins… Mais le vrai problème restera pour moi l’absence incompréhensible de mode coopération en local ou en ligne (on peut juste partager ses créations). Le peu que j’ai aimé Minecraft, c’était pour cette option et son absence ici se fait ressentir en terme de fun. Fiston qui part à l’aventure pendant que papa s’occupe des défenses de la ville, c’était un argument comme un autre en terme de marketing. Tant pis.

« Et les graphismes, t’en parles ou pas ? »
Oui oui, j’y viens et je sais que c’est essentiel pour toi, qui joue ta vie sur ce point. Et bon… La question reste légitime puisque l’on aura remarqué que Square Enix n’a pas pipé le moindre mot sur la partie technique de cette édition. Mais moi, je ne suis pas Digital Foundry et je serais incapable de dire si ce qui tourne sur mon écran TV est ici en 720 ou 1080p tant que je n’ai pas un comparo cote-à-cote. En bref, comme un peu tout le monde.
Mais ce que je peux en revanche dire, c’est :
- Les images éditeurs sur cet article sont inférieurs au rendu in-game. Il y a beaucoup moins d’aliasing. Un peu quand même, mais c’est très minime, même avec la caméra de près.
- Pour avoir zieuter les autres versions, ce n’est finalement pas éloigné de la version PS4, et donc largement supérieur à la version Vita : moins d’aliasing, champ de vision beaucoup plus large, et un perso qui ne semble pas pédaler dans la semoule.
- Ah, et d’ailleurs autant le signaler de suite après les déboires de titres comme Xenoblade 2 et Rocket League : en nomade, le rendu est parfait.
Donc dernier rappel en attendant le test (sachant qu’une démo est désormais disponible) : ça sort le 9 février, en boîte spécialement éditée par Nintendo, pour une quarantaine d’euros (un peu moins en fouinant bien), et le principal bonus de cette édition sera l’ajout en mode libre d’une nouvelle monture qui permettra de créer des choses tout en pixels façon 8-bits.
sonilka la Vita n'existe pas pour rbz
Ta la ps4? Si non bah arrete toi la
Tu la pris sur ps4 quand il est sorti? si non pourquoi ?
Sorti switch = Day one ? Pourquoi maintenant et pas avant?
si c'est pour faire caca avec pas besoin de me repondre de me le justifier comme ca. merci
Voilà tu m'autorise à l'acheter, c'est bon ?
mais un jeu day one pour moi c'est un jeu que je veux a tout pris logiquement que sa soit portable ou pas jlaurais deja pris avant.
bref amuse toi bien
La version Switch semble très réussie en tout cas. J'avais déjà hésité sur PS4, mais c'est un jeu qui convient beaucoup mieux au format de la Switch (parfait pour les transports en commun, au chaud dans le lit, etc.).
+100
Les prix Fnac sont pourtant les même dans le magasin et le site; du moins je n'ai jamais vu de différence entre la Fnac de chez moi et leur site, sauf sur les livres où il y a -5% sur le site
Mais la sauvegarde du 1 donnera bien des choses ,ce qui est pas mal