Moi j'aime bien les classiques de la littérature fantastique. Le Seigneur des Anneaux de Tolkien, Dracula de Bram Stoker, le Mythe de Cthulhu de Lovecraft, la Métamorphose de Kafka, et bien sur Frankenstein de Mary Shelley, entre autre. Des œuvres qui en impose au travers des décennies et parfois même des siècles, qui a elles-seules ont bâtit des univers encore aujourd'hui vivaces et ont dirigés les tendances qui guident la culture populaire d'aujourd'hui à travers film, bande dessiné, jeux vidéo et autre média. Je suis aussi pas mal friand de film old school, ceux des deux premiers âges d'or du cinéma américains (aux alentours des années 20 et 30, puis des années 50 et 60), toujours dans le domaine du fantastique et de la science-fiction : Metropolis, King Kong, Le Magicien d'Oz, La Planète des singes, 2001: l'Odyssée de l'espace, Les Oiseaux et compagnie. J'aime beaucoup aussi les péplum et western d'époque. Oué je raconte un peu ma vie mais un p'ti con du nom de Ellie m'a dis que j'étais trop mystérieux du coup je me sens obligé de vous emmerder avec mes goûts personnels x).
Pi de toute façon on va parler d'un sympathique petit jeu tiré de l’œuvre de dame Shelley précédemment citée, le fameux mort-vivant Frankenstein (en réalité le monstre de Frankenstein, puisque le dit Frankenstein, Victor de son prénom est en réalité le savant fou qui a redonné vie au colosse qui, si effrayant et emblématique que cela ne tarda pas à écarter de la conscience collective toute trace du prof. Ainsi, l'amalgame fut fait et encore aujourd'hui on appelle le mort-vivant Frankenstein par abus de langage).
Dr.Franken (le jeu lui-même fait l'amalgame) nous place donc dans la peau (enfin le patchwork de nature diverse qui lui sert de peau quoi... beuark) du monstre de Frankenstein qui, après la mort de son créateur se retrouve seul à déambuler dans les coursives de son immense château envahi par des créatures démoniaques. Squelettes, petits et grands, fantômes, crânes de démons enflammés et autres goules seront à éradiquer pour arpenter la sombre battisse en toute sécurité. Avant sa mort, il semblerait que le scientifique avait prévu de pourvoir Franky (c'est le nom qu'on donne au monstre dans le jeu, je me sens à peine concerné du coup, bordel …) d'une fiancée, Bitsy (dans l’œuvre originale, la fiancée de Frankenstein n'existe pas, il faudra attendre le film de 1935, adapté à partir de quelques petites réflexions et idée éparses de Shelley qu'elle n'aura finalement pas publiée elle-même). Manque de bol, avant de pouvoir lui donner la vie (ou lui redonner, c'est selon) à elle aussi, le doc a passé l'arme à gauche. Mais le problème, c'est que Franky s'emmerde toute la journée dans ce vieux château hanté pourrave, et puis, il serait pas contre une paire de loche à tripoter de temps en temps, et une savoureuse petite soupe préparée par sa chère (sa chaire ? ) et tendre. Du coup il s'en va fouiller le château des donjons jusqu'au sommet des murailles pour récolter les parties du corps de sa future compagne afin de les assembler lui-même dans le labo de Frankenstein.
Mais comme dans les jeux vidéo ont peut jamais faire les choses simplement, il nous faudra d'abord récupérer un tas d'objet et outils comme des clés, des leviers, une torche pour explorer les endroits trop sombres ou encore un livre à remettre au bon endroit dans une bibliothèque pour découvrir un passage secret. Bref, c'est à un véritable jeu de piste auquel les gars de MotiveTime nous invite. Prenant la forme d'un Castlevania (sans les armes multiples et les combats nerveux ceci dit), on prend peur face à l'étendue de la map (complétée dés le départ, présentant pas moins de 230 pièces réparties sur 7 étages!) avant d'essayer de chopper le coup et de se faire au système d'exploration. La carte se compose en dizaines de petites cases représentant les pièces du manoir. Chacune d'entre elles sont bien souvent pourvues de deux, trois voir quatre issues selon les quatre points cardinaux, nord, sud, est et ouest. Dans une pièce, il peu y avoir par exemple une porte à droite et une à gauche qui vous mènent aux cases adjacentes, un escalier qui vous mène à la case d'au dessus et un trou dans le sol qui vous mène à la case du dessous. Confus au départ, discutable même peut-être, mais une fois qu'on a saisi le concept, on arrive plus facilement à se repérer.
D'autant que récupérer un objet clé quelque part ouvrira toutes portes et chemins correspondant de façon automatique. Ce qui fait qu'une fois de retour dans des pièces que vous avez déjà visitée, il se peut que vous constatiez des changements, des trous dans le sol ou des éléments du décors qui ont bougés de place. Il faut dés lors se concentrer pour observer afin de ne louper aucun détail et ne pas tourner en rond trop longtemps. C'est un brin déroutant et ça occasionne de longues séances d'exploration et de fouille intensive mais le tout reste assez intéressant pour ne pas trop fortement lassé le joueur.
En effet, on rencontre au gré de notre parcours un tas de monstres divers et variés comme en attestent les screenshot qui accompagne ce test. Les petites créatures sont pour la plupart destructibles avec les éclairs que vous leur balancerez dans les dents (tandis que les recharges d'énergie prennent la forme de piles électriques ; n'oublions pas que c'est la foudre qui a donner vie au monstre! C'est plutôt pas mal pensé, les concepteurs aurez put facilement tomber dans le piège des sempiternels cœurs pour redonner de l’énergie au personnage mais non), et les gros monstres seront invulnérables mais facile à esquiver. Dans l'absolue, le bestiaire est un peu moins étoffé que dans les Castlevanuia sur Gameboy (autant comparé le comparable), surtout dut au fait qu'il n'y ait pas de boss dans Dr.Franken, mais le contenu reste honnête.
Globalement, il faut récolter une bonne paire de clé pour libérer les chemins, mais on peut souligner les quelques bonnes idées qu'ont sut mettre en place les développeurs pour varier les situations. Par exemple, il faudra acquérir un treuil pour pouvoir lever les herses du château ou un pied de biche pour débloquer certaines trappes menant aux catacombes. Schématisé vulgairement, ça reste des clés qui ouvre des portes, mais ça prend une toute autre figure graphiquement parlant et c'est ce qui compte pour illusionner le joueur. Ça fonctionne, et on se laisser aller au jeu de la fouille à travers toute la forteresse des heures durant.
D'autant que le système de sauvegarde est précis et vous donnera un code à chaque fois que vous désirez faire une pause, afin de revenir dans la salle où vous étiez arrêté en compagnie de touts les objets déjà trouvés. C'est encourageant pour continuer l'aventure, au moins !
L'ennui ne prévaut pas aussi grâce à la variété somme toute relative des décors. Car le castel est grand, comme dit précédemment, et les graphistes ont de ce fait réalisé un boulot remarquable au niveau des décors, fins et détaillés à souhait, parfois tant que des ennemis pourront s'y cacher et vous prendre par surprise ! En vrac, on peut citer les salles à manger avec leur tables serties de victuailles, les salles d'eau et leur installations luxueuses, les bureaux et bibliothèques richement fournies en manuscrits ; les souterrains, les cours intérieures du manoir, les remparts et les tours, ou encore les abords du laboratoires remplis de canalisations sombres et de machineries vétustes et à l'apparence monstrueuse. Une véritable réussite sur le plan visuel d'autant que le monstre de Frankenstein arbore un maniement assez souple pour un jeu Gameboy (sachant que ça reste un titan de 2m, il faut comprendre qu'il n'est pas capable de cabriole digne d'une Lara Croft hein ! ) et que la fluidité est de mise même dans les pièces les plus chargées graphiquement. Ambiance visuelle soutenue par une bande-son intéressante reprenant deux gros classiques de la musique baroque des années 1700 : le Prélude BWV 847 de Jean-Sébastien Bach et la Sonate au Clair de Lune de Ludwig van Beethoven. Des partitions 8-bits élaborées mais malheureusement, à force, terriblement répétitives puisqu'il s'agit là des deux uniques pistes sonores de tout le jeu. Le haut-parleur de la console se verra donc bien vite mise en sourdine pour libérer nos tympans (mettez des écouteurs ou un casque et envoyez vous quelques belles pistes de musique baroque d'époque pendant que vous jouez, comme j'ai put le faire, c'est sympa aussi)...
La petite cartouche Gameboy de Dr.Franken est un concentré de plaisir vidéoludique tout ce qui a de plus authentique. Le genre de jeu qu'on aime pratiqué une longue soirée durant, au chaud dans son lit, à la douce clarté d'une lampe de chevet tamisée, un petit chocolat chaud à ses côtés, tandis qu'il vente et pleuve dehors (oué, je suis un vieux con … ). Plus sérieusement, Dr.Franken demeure un sympathique jeu d'aventure, très joli pour de la Gameboy, avec des décors soignés et variés et qui réclame une petite dose de patience et de réflexion. C'est par ailleurs un jeu parfait pour la machine portable de Nintendo qui, grâce à son écran monochrome donne un aspect retro et du caractère au soft, délectable. Une version prototype avait d'ailleurs était produite dans le même temps sur Game Gear mais ne fut pas commercialisée. Le jeu se verra porter sur SNES (The Adventures of Dr.Franken) un an plus tard, en décembre 1993 avant de connaître une suite toujours sur Gameboy en 1997, sobrement intitulée Dr.Franken II.
Moi j'aime bien les classiques de la littérature fantastique. Le Seigneur des Anneaux de Tolkien, Dracula de Bram Stoker, le Mythe de Cthulhu de Lovecraft, la Métamorphose de Kafka, et bien sur Frankenstein de Mary Shelley, entre autre.
homme de goût
merci pour le test je connaissais pas mais ça a l'air sympa
Oué je raconte un peu ma vie mais un p'ti con du nom de Ellie m'a dis que j'étais trop mystérieux du coup je me sens obligé de vous emmerder avec mes goûts personnels
Sympa ce test plein d'humour. Je n'ai jamais eu l'occasion d'y jouer, par contre l'artwork de la boîte me parle énormément, ça devait être un titre populaire à l'époque.
anakaris "This article is about the 1993 PC game. For the 1986 Sega arcade game, see Ghost House (video game). For the pinball game, see Monster Bash (pinball)." wikipedia dans toute sa splendeur Ils sont meme pas au courant que Sega a sorti un jeu du meme nom en 1982. Mais de toute façon c'est un nom de film il me semble.
Et dire qu'avant ce très sympa petit jeu il avait sorti le dégueulasse Dragon's Lair, incroyable de difficulté et conceptuellement illogique à souhait !
Il y a aussi une partie du jeu où l'on navigue dans le noir, c'est ainsi un des premiers jeux où je me suis tracé ma propre carte pour m'y retrouver. Un bon souvenir de la Gameboy
Mais maintenant tu fais ce que tu veux bien sur ^^
homme de goût
merci pour le test je connaissais pas mais ça a l'air sympa
Sympa ce test plein d'humour.
Dans quelques jours on va en voir un sur Retro Gamekyo
Yep, c'est l'un de mes genres de prédilection, comme les Metroidvania et les T-RPG
Je l'attends avec impatience