Non content d'avoir réussi un joli coup de poker en ayant édité Bikkuriman World (clic ici si tu n'as pas encore lu sa review), qui, je le rappelle est une adaptation du hit d'arcade de SEGA Wonder Boy in Monsterland (le deuxième de la série donc) revu et assorti par Hudson Soft, la firme à l'abeille enfonce le clou et renforce le catalogue de début de vie de la PC-Engine avec un autre titre très fort commercialement parlant. Mais avant de comprendre en quoi Katô Chan & Ken Chan se place clairement comme un poids lourd marketing (et à fortiori le jeu de 1987 le plus vendu de la PC-Engine et du Japon en général, avec 300 000 unités en quelques semaines), il faut se faire un petit bilan de culture générale. Les deux compères Cha Katô et Ken Shimura forment un duo humoristique très en vogue au Japon dans les années 80 et 90. L'un est sérieux (le tsukkomi), l'autre et un peu idiot (le boke) et toutes les scènes de chassé-croisé et les imbroglios incroyables qui se forment grâce à l'entrechoquement de leur caractère bien distinct forme la sève de leur humour. C'est ce qu'on appel sur l'archipel du Soleil Levant le Manzai, genre d'humour ayant prit ses racines dans le Yose (un genre du théâtre japonais) au VIIIème siècle. En France, pour un peu mieux vous représenter la discipline, on peut rapprocher ça du duo scénique de Dieudonné et Elie Semoun, ou Chevallier et Laspalès. Au cinéma, les personnages de Jake et Elwood Blues des Blues Brothers ; ou encore Jacquouille la Fripouille et Godefroy de Montmirail des Visiteurs sont aussi de bons représentants du genre.
C'est bon ? Vous voyez de quoi il s'agit désormais ? Bah oui, parce que sur Retro Gamekyo, on s'instruit un peu aussi
Alors imaginez un jeu à l’effigie de deux icônes du petit écran, avec un réel humour (pas comme l'adaptation foireuse de Bienvenue chez les Ch'ti sur Wii …), et en sus des graphismes plaisants et un gameplay simple et efficace. Vous voyez désormais le potentiel commercial ?
Ici, on abandonne le studio de télévision où les deux énergumènes sont occupés à tourner leur émission pour se transformer en détective à la recherche d'un riche homme d'affaire disparu (kidnappé ? ). Le soft se présente comme un jeu de plate-forme coloré à la Adventure Island ou à la Wonder Boy (qui décidément aura marquer la direction des productions d'Hudson au début de la carrière de leur machine). Votre barre de santé est sans cesse décroissante et il vous faudra récolter des fruits et divers autres bonus pour garder des forces. Pour vous frayer un chemin entre les différents décors (souvent urbains, avec pas mal de toilettes publics disséminés ici et là, mais assez vides), il vous faudra filer des coups de tatane ou sauter sur la tête d’ennemis loufoques tels que des mouches géantes ou des aigles qui n'hésiteront pas à vous chier sur l'coin de la gueule... Sans compter votre boulet de partenaire qui sera plus là pour vous filer des gros coups de latte dans les parties ou vous balancer des ordures à partir de cachettes diverses et variés... Quand ce dernier ne sera tout simplement pas occupé à sortir quelques vannes scabreuses ou à uriner dans le décors...
Vous l'aurez compris, c'est un trip qu'on aime ou pas, mais qui en tout cas borde l'aventure du début à la fin, difficile de passer au travers.
Si le volume 6 d'Hudson reprend les bases de Wonder Boy, il ne procure peut-être pas autant de plaisir en jeu que ce dernier. Plus basique, avec un challenge quasi absent d'un point de vue purement plate-formesque, le personnage souffre en sus d'un petit problème d'inertie gênant lors de certain passage. Aussi, l'ensemble sonore est pauvre, avec peu de musiques différentes (et en plus moyennement accrocheuses) et des bruitages très typés arcade du tout début des années 80. Mais d'autres atouts sont à mettre à son compte. Comme la taille des sprites, impressionnant pour une 8-bits de 1987, et en outre les détails des mimiques et des grimaces sur les visages des deux olibrius. Les multitudes de scènes de dialogues drolatiques à l'humour acide à souhait faisaient preuve de la grande capacité de mémoire que pouvait avoir une HuCARD face aux grosses (par la taille physique, mais pas par la mémoire) cartouches de la concurrence. C'était aussi l'occasion de faire suite à Shanghai, sorti quelques jours plus tôt et à nouveau montrer la finesse des graphismes que pouvait produire la PC-Engine, via notamment l'affichage très clair de l'ensemble des caractères sino-japonais. Ce qui représente 2000 idéogrammes face aux quelques 40 katakana que pouvait générer la Famicom. C'était un atout certain afin d'écrire des dialogues précis, avec tout ce qu'il faut de nuance et de subtilité indispensable à l'humour scatophile pour être véritablement drôle et compris de tous (sans parler des RPG qui vont devenir infiniment plus profonds sur PC-Engine grâce à des dialogues travaillés et des émotions détaillées).
Pour finir avec les plus du jeu, il faut noter le scrolling horizontal d'une fluidité exemplaire, très rapide, ce dernier donne l'impression de voir un film humoristique en noir et blanc à la Laurel & Hardy.
Katô Chan & Ken Chan est un titre important du catalogue de la PC-Engine car il cristallisera à lui seul plusieurs chose. À commencer par l'émancipation culturelle directe qu'auront donné NEC et Hudson à leur machine, en proposant autre chose que la Famicom, en faisant du jamais vu et à fortiori du "purement japonais" pour convaincre un public déjà pas mal installé chez la concurrence. Il représente aussi quasiment à lui seul l’échec de la PC-Engine aux USA, fruit d'une stratégique opaque, d'une ambition concernant le reste du monde bien plus tiède que pour le Japon et d'une détermination mis à mal par le succès très fort de SEGA et sa Megadrive. Pourtant, d'un point de vue purement financier, Hudson et NEC avaient les moyens de lutter sur les deux fronts face à deux adversaires formidables qu'étaient Nintendo et SEGA.
John Greiner, président d'Hudson USA, bien mal soutenu par sa maison-mère témoignera en 2008 : "SEGA connaissait déjà bien le marché des jeux aux USA parce qu'ils étaient présents par le passé sur ce territoire avec leur Master System. En revanche, NEC avait de sérieuses lacunes dans ce domaine, que ce soit dans l'approche du design de la console, des illustrations, du packaging ou encore du respect des dates de sorties...", et aussi par une très mauvaise adaptation aux goûts du public d'un point de vue software ! Et pour cause, puisque ce Katô Chan & Ken Chan fut maladroitement adapté pour le marché nord-américain dans la précipitation (les textes changent un peu, mais l'aspect scatologique reste assez présent, tandis que trois ans après sa sortie d'origine, les graphismes commencent à se faire un peu vieux, le soft fut renommé JJ & Jeff et le visage des personnages fut occidentalisé). Hudson n'ayant pas juger bon de produire des soft plus plaisant aux yeux des américains (contrairement à SEGA qui eux produisaient ou éditaient Altered Beast, Golden Axe, Tommy Lasorda Baseball (Super League) ou encore John Madden American Football), la firme à l'abeille fut contraint de piocher dans son réservoir de jeu japonais en les modifiant un peu et en priant très fort pour qu'ils puissent s'imposer sur le Nouveau Continent. Ken Wirt, vice-président du groupe de travail autour du projet Turbografx-16 (la PC-Engine aux USA) se souvient : "Pour nous, le véritable challenge était de promouvoir des titres issus d'un catalogue pensé pour les japonais. Mais notre choix était limité, même les shoot'em up de qualité que nous avons en bon nombre faisait partie d'un genre qui était surtout populaire au Japon.". Et bien que Namco avait rejoint les rangs d'Hudson en grande pompe quelques années auparavant, tout n'était pas si simple que cela.
La politique liberticide et conservatrice du Nintendo de l'époque ne fut pas étrangère à l'échec de la PC-Engine chez nos amis ricains. En effet, leur système d'exclusivité fut longtemps un très gros frein à l'arrivé de séries telles que Castlevania et Street Fighter sur PC-Engine (le phénomène SFII fut porté sur PC-Engine tel quel dans sa version Champion Edition, la qualité arcade s'étant retrouvée à la maison, c'était bluffant à l'époque et la version Super Famicom était largement vaincue. Mais comme SEGA qui vit le SFII de sa Megadrive sortir 6 mois après celui de la SNES, la PC-Engine fut servie longtemps après, courant 1993, beaucoup trop tard pour faire bouger quoi que ce soit aux USA donc).
Et pourtant, afin de prévenir ce cuisant échec aux pays d'Atari et d'Apple, la PC-Engine aurait put se munir de quelques jeux très intéressants pour ce marché, ce dont on parlera dans la cinquième et dernière review demain soir.
Katô Chan & Ken Chan fut une vitrine technologique idéale (une de plus) pour la PC-Engine, le public n'en finissait plus de se mécompter, pensant que la machine de NEC était une 16-bits. En cette toute fin d'année 1987, ce fut aussi un tremblement de terre commercial étonnant pour les japonais, eux qui jusqu'alors étaient habitués à voir défier les sommets des jeux de chez Nintendo (et plus particulièrement Mario, bien évidemment). Humour adapté au public visé, gameplay grossièrement reprit d'un hit qui a déjà fait ses preuves, prouesses techniques qui renvoient aux limbes la vieillissante Famicom, petit phénomène de mode audio-visuel à lui seul, Hudson a vu juste et signe un départ canon dans l'industrie naissante du jeu vidéo.
La politique liberticide et conservatrice du Nintendo de l'époque
Ca c'est Nintendo et depuis toujours, leur fameux seals of quality et leur façon opportunistes d'apporter eux même des modifications à des jeux tier quand les produit ne leur convienne pas, et si t'es pas content ils ne vendent pas le jeu sur leur machine et tu va te faire voir
kabuki totalement mais ca c'était à cause, et je crois que Anakaris nous confirmera, du vieux Yamauchi. Il fut appris par son père qui lui est né au milieux des années 1800 si je me goure pas... à cette époque là on avait pas la même notion de l'amusement... Yamauchi gérait Nintendo comme une véritable société qui avait des impératifs économiques stricts et qui était intraitable en négociation. Alors certes ce sont des créateurs de jeu légendaire, mais quand ils se sont lancés dans les jeux vidéo dans les années 1980 je crois que la notion de jeu passer au second plan ...
Heureusement l'arrivé d'une grosse concurrence comme Sony et Microsoft leur ont fait changer leur état d'esprit !
Drôle de coïncidence, je discutais justement avec un vendeur pour une PC Engine et je recherchais à quoi correspondait les jeux de sa liste dont ce fameux jeu là que j'ai découvert par hasard aujourd'hui (et qui vaut que dalle financièrement parlant).
J'ai bien apprécié ta partie du test avec les interviews des gars à l'époque. C'est un peu représentatif du marché actuel, le problème inverse en quelque sorte, quand les japonais n'arrivent plus à conquérir le marché occidental et quand les occidentaux arrivent à s'imposer au pays du soleil levant. C'est valable aussi pour les constructeurs tel que microsoft avec sa xbox par exemple: comment imposer un produit a fort attrait culturel ?
Reste que le jeu est quand même sacrément bien foutu, ne serait-ce que sur la taille des sprites, les couleurs et sa fluidité même si je déplore les décors très vide...et la gueule des persos (têtes à claque). Très bon test l'ami, très enrichissant et fais gaffe pour Dieudo ;-)
talaken
Ouais a cause de Yamauchi est c'est ce qui a fait que certaisn studio sont devenu gros et d'autre non. Malgré les alternative CD de Nec et par la suite sega, la cartouche de la Snes etait incontournable et la dictature de Yamauchi aussi... il faudra attendre Sony et son cd + royalties avantageuse pour que les tiers retrouve leur "liberté".
Jeu PC Engine inconnu pour moi, donc bonne découverte.
La nec c'etait vraiment une console excellente pour l'époque et surtout sans qu'aucune limite ne soit imposé (je ne pense pas qu'un jeu humour pipi caca sur NES ou SMS aurait pu voir le jour) C'etait l'assurance pour les dev d'avoir carte blanche dans la création de jeu. Il est vraiment fort regrettable que NEC n'est pas compris plus rapidement qu'il fallait faire des jeux "occidentaux" pour essayer de s'imposer en Europe et aux USA.
J'ai eu la chance de jouer à la version pc engine de Art Of Fighting, et franchement, c'est bien la meilleure adaptation du titre de SNK (loin devant les versions SNES et MD).
Par contre la politique (un peu dégueulasse) de Nintendo à l'époque leur à permis de supprimer un concurrent qui (cela reste mon avis) aurait pu leur faire pas mal d'ombre.
C'est malin avec tes test retro anakaris, tu me donnes envie de m'acheter une pc engine pour profiter de ces perles
kenjushi attention, NEC n'était que le fabricant et le distributeur sur certain territoire de la console. Ceux qui s'occupait de la partie R&D au niveau hardware et la production de software, c'était Hudson
C'est une précision importante même si on a tendance à assimiler les deux entreprises en une seule quand on parle de la PC-Engine, les conneries de l'un furent celle de l'autre, tous dans le même bateau
Mais mis à part ça court acheter une PC-Engine, vu l'état du jeu vidéo aujourd'hui, il ne faut pas laisser mourir le patrimoine.
kabuki Sodipeng c'est France, Suisse, Belgique et vers la fin Allemagne Il s'occupait d'importer les jeux du Japon. Mais l'aventure s'arrêta très vite malheureusement
Aux USA c'était TTI (succursales de NEC USA) qui fabriquait les cartes de jeux sur le sol américain pour réduire les couts d'importation très élevé, et c'est NEC USA et les très petits effectifs d'Hudson USA qui s'occupaient de la vente.
On en parle dans la cinquième et dernière review de la semaine demain soir ^^
anakaris : court acheter une PC-Engine, vu l'état du jeu vidéo aujourd'hui, il ne faut pas laisser mourir le patrimoine.
Tu me donne les sous Le model que je veux (PC-Engine Duo R (la duo RX est abusé niveau prix juste parce qu'elle à une manette 6 boutons d'origine) est à 250 boules en moyenne sans compter les frais de port.
kenjushi ben la RX est théoriquement LA PC-Engine ultime, elle lit les HuCARD et touts les CD-ROM et en plus de ça les Arcade Card Pro et Duo, le pad à 6 boutons est indispensables pour jouer à certain jeu Arcade Card Pro et Duo (un peu comme le pad à joystick indispensable sur Playstation pour certain jeu sorti vers la fin de vie de la machine).
Donc si tu veux vraiment profiter de l'intégralité des jeux PC-Engine, c'est le modèle qu'il te faut, ou alors oui tu achète une Duo R avec le pad à part.
Mais c'est vrai que c'est étonnant que la Duo RX soit plus chère que la Duo R parce que à la base c'est bel et bien la RX qui était moins chère (30 000 yens contre 40 000 pour la R), tout simplement parce que la RX est sorti en 1994 et à l'époque la popularité commerciale de Hudson commençait à fortement chuter. Du coup ils ont tenté le tout pour le tout et ont vendu leur ultime console super bradé.
En plus le Pad à 6 boutons étaient vendus à 3000 Yens, pas plus cher que les normaux...
Le marché spéculateur du retrogaming... une imposture incroyable, que des voleurs les boutiques de retrogaming
Ça me fais plaisir que l'on parle de jeux pc engine en ce moment, au moins je ne suis pas le seul à aimé cette console (comme je l'avais déjà mentionné d'en un précédent blog, c'est ma console préférée)
par contre tu te trompes de SF2 pour la megadrive qui est sorti courant 93 après la seconde version super nes qui a eu sa premiere version en 92 et sa seconde en début 93; si ma mémoire est bonne
kidicarus je précise pas de quelle version de SFII je parle aussi
Je dis "Mais comme SEGA qui vit le SFII de sa Megadrive" mais c'est une façon de parler, en réalité je parle pas du SFII original mais de Champion Edition (Dash Plus au Japon) qui comme tu le dis est sorti en 1993 après la version SNES et qui est sorti encore plus tard sur Pc-Engine^^
Va faire la bagarre avec tes copains pro-S contre pro-M et viens plus sur mes articles tu sera mignon
Merci pour la découverte
Et au passage, j'ai failli oublier, bon anniv
Ca c'est Nintendo et depuis toujours, leur fameux seals of quality et leur façon opportunistes d'apporter eux même des modifications à des jeux tier quand les produit ne leur convienne pas, et si t'es pas content ils ne vendent pas le jeu sur leur machine et tu va te faire voir
Aujourd'hui ils sont plus souples heureusement.
Encore joyeux anniversaire grand manitou du retro
Le pire était le chantage aux nombres de cartouche mise à disposition, ca limité bon nombre de jeu dans leur vente sur famicom et Snes
La reine du shoot et du jeu d'action à l'époque.
Anakaris
Fait découvrir a certain Hit The Ice sur cette bombe
Heureusement l'arrivé d'une grosse concurrence comme Sony et Microsoft leur ont fait changer leur état d'esprit !
J'ai bien apprécié ta partie du test avec les interviews des gars à l'époque. C'est un peu représentatif du marché actuel, le problème inverse en quelque sorte, quand les japonais n'arrivent plus à conquérir le marché occidental et quand les occidentaux arrivent à s'imposer au pays du soleil levant. C'est valable aussi pour les constructeurs tel que microsoft avec sa xbox par exemple: comment imposer un produit a fort attrait culturel ?
Reste que le jeu est quand même sacrément bien foutu, ne serait-ce que sur la taille des sprites, les couleurs et sa fluidité même si je déplore les décors très vide...et la gueule des persos (têtes à claque). Très bon test l'ami, très enrichissant et fais gaffe pour Dieudo ;-)
Ouais a cause de Yamauchi est c'est ce qui a fait que certaisn studio sont devenu gros et d'autre non. Malgré les alternative CD de Nec et par la suite sega, la cartouche de la Snes etait incontournable et la dictature de Yamauchi aussi... il faudra attendre Sony et son cd + royalties avantageuse pour que les tiers retrouve leur "liberté".
La nec c'etait vraiment une console excellente pour l'époque et surtout sans qu'aucune limite ne soit imposé (je ne pense pas qu'un jeu humour pipi caca sur NES ou SMS aurait pu voir le jour) C'etait l'assurance pour les dev d'avoir carte blanche dans la création de jeu. Il est vraiment fort regrettable que NEC n'est pas compris plus rapidement qu'il fallait faire des jeux "occidentaux" pour essayer de s'imposer en Europe et aux USA.
J'ai eu la chance de jouer à la version pc engine de Art Of Fighting, et franchement, c'est bien la meilleure adaptation du titre de SNK (loin devant les versions SNES et MD).
Par contre la politique (un peu dégueulasse) de Nintendo à l'époque leur à permis de supprimer un concurrent qui (cela reste mon avis) aurait pu leur faire pas mal d'ombre.
C'est malin avec tes test retro anakaris, tu me donnes envie de m'acheter une pc engine pour profiter de ces perles
C'est une précision importante même si on a tendance à assimiler les deux entreprises en une seule quand on parle de la PC-Engine, les conneries de l'un furent celle de l'autre, tous dans le même bateau
Mais mis à part ça court acheter une PC-Engine, vu l'état du jeu vidéo aujourd'hui, il ne faut pas laisser mourir le patrimoine.
Sodipeng se chargé de la distribution en europe et US (a verifier pour US)
Aux USA c'était TTI (succursales de NEC USA) qui fabriquait les cartes de jeux sur le sol américain pour réduire les couts d'importation très élevé, et c'est NEC USA et les très petits effectifs d'Hudson USA qui s'occupaient de la vente.
On en parle dans la cinquième et dernière review de la semaine demain soir ^^
Aujourd'hui Yves est PDG d'Ubisoft, Michel PDG de Gameloft.
Y'en a eu du chemin de parcouru pour eux ...
Tu me donne les sous
Donc si tu veux vraiment profiter de l'intégralité des jeux PC-Engine, c'est le modèle qu'il te faut, ou alors oui tu achète une Duo R avec le pad à part.
Mais c'est vrai que c'est étonnant que la Duo RX soit plus chère que la Duo R parce que à la base c'est bel et bien la RX qui était moins chère (30 000 yens contre 40 000 pour la R), tout simplement parce que la RX est sorti en 1994 et à l'époque la popularité commerciale de Hudson commençait à fortement chuter. Du coup ils ont tenté le tout pour le tout et ont vendu leur ultime console super bradé.
En plus le Pad à 6 boutons étaient vendus à 3000 Yens, pas plus cher que les normaux...
Le marché spéculateur du retrogaming... une imposture incroyable, que des voleurs les boutiques de retrogaming
Je dis "Mais comme SEGA qui vit le SFII de sa Megadrive" mais c'est une façon de parler, en réalité je parle pas du SFII original mais de Champion Edition (Dash Plus au Japon) qui comme tu le dis est sorti en 1993 après la version SNES et qui est sorti encore plus tard sur Pc-Engine^^