Interrogé lors de son passage éclair sur le showfloor de la Gamescom 2019 pour nos confrères d'Outre-Rhin 4 Players, Kojima est revenu sur le développement de Death Stranding, le premier jeu du tout nouveau studio Kojima Productions, et notamment sur ses enseignements dont il profitera à l'avenir.
Si le gus tient parole, il faut d'ores et déjà s'attendre à ce que le prochain effort du japonais se déroule également dans un open world :
j'ai expérimenté un jeu en monde ouvert, je ne pourrais pas revenir en arrière. C'est ce que je pense sincèrement, surtout à cause de l'interactivité que cela permet.
Il existe évidemment d'autres manières de faire un jeu, de façon plus linéaire, mais ce ne sera plus mon cas. Sur le plan technologique, il est évidemment difficile de créer un monde ouvert, car cela offre beaucoup de possibilités aux joueurs : vous ne pouvez donc jamais être sûr de ce qu'ils vont essayer de faire.
Mais le plus grand challenge reste de raconter une histoire dans ce type d'environnement : avec autant de liberté, le scénario peut parfois se mettre en travers de de l'exploration. Avec Metal Gear Solid V : The Phantom Pain, j'ai commencé par proposer quelque chose de linéaire, et une fois que le monde commençait à s'ouvrir, l'histoire s'effaçait petit à petit. Certains fans n'étaient évidemment pas satisfaits de ce choix, mais je l'ai fait consciemment.
Pour Death Stranding, le challenge était encore plus grand : il s'agit d'un monde ouvert, mais je ne voulais pas réduire la dimension narrative pour autant. Je pense donc que cette fois, les fans de mes jeux ne seront pas déçus.
Ok Hideo. il ne nous reste plus qu'à patienter pour découvrir comment l'open world à la sauce Kojima parviendra à articuler narration et exploration, sachant que nous n'avons pour le moment surtout eu des cinématiques à nous mettre sous la dent. Encore un peu de patience : Death Stranding sortira le 8 novembre prochain sur PlayStation 4.
Effectivement. Les open world ont tous le meme problème : le rythme. C'est difficile de maintenir une narration et un rythme soutenus dans un jeu ou le joueur peut faire ce qu'il veut ou presque. On a pu le constater avec MGSV ou TW3 (ceux qui ont joué à TW1 et surtout TW2 le savent). BoTW lui a fait le choix de miser sur l'exploration en mettant la narration et le scenario en retrait. Je suis curieux de voir comment Kojima s'y sera pris pour DS. Le bonhomme est bien capable d'avoir réussi à combiner les 2 comme personne avant.
Et ça fait peur pour Death stranding qui semble tout aussi vide.
Malgré tout ce sera days one et j'espère me trompé.
Par contre ce qui m'inquiète c'est le gameplay du jeu. On en parle pas ou presque.
Il semble au moins avoir compris les reproches de beaucoup de joueurs par rapport à MGSV c’est cool.
Pourquoi ne pas attendre quelques jours le retour des gens ?
Pour l'instant on voit certaines qualités et de potentiels défauts mais avec Kojima on ressort souvent satisfait.
Pour Death Stranding, le challenge était encore plus grand : il s'agit d'un monde ouvert, mais je ne voulais pas réduire la dimension narrative pour autant. Je pense donc que cette fois, les fans de mes jeux ne seront pas déçus.
A la Kojima m'excite beaucoup