Un jeune premier qui a de la poigne !
Après 3 épisodes qui ont connu des fortunes diverses, la série des Devil May Cry allait faire peau neuve en 2008 sur les consoles HD.
Capcom allait bien vite combler les attentes des fans qui ont renoué avec la série avec le 3e épisode, en annonçant très tôt Devil May Cry 4 lors de l'E3 2005.
Un épisode que les joueurs ont attendu avec grande impatience, d'autant que les premiers visuels, ainsi que les premières vidéos, laissaient augurer un titre impressionnant visuellement parlant.
On se plonge à nouveau dans l'enfer de Dante, histoire de fêter ou pas nos retrouvailles avec notre chasseur de démons préféré, et poseur invétéré...
Lady
L'histoire de Devil May Cry 4 se situe entre le premier et le second épisode. Sachant que le 3e opus est une préquelle du premier, et se situe donc avant. D'ailleurs à ce propos, sachez que sur PS3, ce jeu nécessite une installation disque dur franchement longue (une bonne demi-heure), où on revient en boucle sur le scénario de tous les épisodes. Cette installation est bien sûr sensé optimiser les temps de chargements en les raccourcissant.
Après cette aparté, revenons si vous le voulez bien sur l'intrigue de ce 4e épisode. Le jeu s'ouvre sur une longue séquence cinématique où l'on découvre un nouveau personnage, jeune, ayant une forte ressemblance avec Dante, et qui se nomme Nero.
Nero fait parti de l'Ordre de l'Épée, une religion qui voue un culte à Sparda, le démon bienfaisant qui a protégé par le passé l'humanité. Ce culte est dirigé par Sanctus, un vieil homme sage, dégageant beaucoup de sérénité. En plus d'adorer Sparda, ce culte s'est donné comme objectif d'éradiquer toute trace démoniaque sur Terre en se dotant d'une armée propre, les Chevaliers Sacrées.
Nero fait partit de cette armée, et le début du jeu montre ce personnage se rendant en retard, à une messe du culte, dans une espèce de cathédrale située dans sa ville de résidence, Fortuna.
Au moment où Sanctus appelle les fidèles au recueillement, se produit un coup de théâtre. Dante surgit dans l'église et assassine de sang froid ce vieillard sans défense (que ses fidèles appellent "sa sainteté") en plein milieu de la cérémonie.
Au départ le joueur a du mal à comprendre l'attitude de Dante, mais au fil de l'aventure on se rendra bien sûr compte que cet acte ignoble était loin d'être anodin...
Le scénario n'est franchement pas le point fort du jeu, un peu comme dans les épisodes précédents de la série. Par contre, ce DMC 4 marque une vraie rupture au niveau de l'ambiance. La petite histoire d'amour bien mièvre entre Nero et Kyrie ne touchera personne, d'ailleurs Kyrie qui est l'archétype de la potiche par excellence, la fille qui ne sert vraiment à rien!
Le personnage de Credo a été à mon sens baclé, Agnus est une horreur que ce soit pour son design ou pour son charisme d'huitre. Reste Dante, et quelques répliques faciles, entre lui et le petit nouveau, "le gamin" comme il aime à le nommer. On sera aussi content de retrouver brièvement des vieilles têtes comme Trish (humm) ou encore Lady (humm²).
Et Nero dans tout çà, me diriez-vous? Et bien mis à part le fait qu'il fait parti de l'Ordre et qu'il dispose d'un bras démoniaque, on ne saura rien de plus sur lui, même en achevant l'aventure. Le choix de Capcom d'installer un héros sans aucun background à la place de Dante a l'air assumé, ce qui suppose que sa personnalité sera peut-être développée dans un prochain épisode, en attendant c'est quand même la frustration qui domine.
Finalement les quelques petits points de satisfaction viennent d'anciens épisodes. Pour l'instant, nous nous sommes concentrés uniquement sur les personnages, mais quand on parle d'ambiance, on parle d'un ensemble d'éléments qui dérangent dans cet épisode. Par exemple, on note l'apparition de missions en plein jour ensoleillé, dans le cadre agréable et romantique de Fortuna. Les environnements visités dans ce quatrième tranchent radicalement avec les environnements du premier opus par exemple. On est vraiment à des années-lumières du "darkness" du premier opus. Même au niveau du bestiaire cela se vérifie, vu que nos héros sont amenés à se battre notamment contre des chevaliers blancs en armure par exemple. Mais où sont passés les araignées géantes du 3 par exemple et autres affreuses bestioles? Sans compter certaines mises en scène douteuses, et notamment un passage mythique dans le jeu, un véritable concentré de mauvais goût lors d'une cinématique de la mission 17 où on voit Dante donnait la réplique Agnus façon Antonio Banderas dans une "comédie musicale"! Une scène totalement ridicule mais qui nous montre clairement que Capcom cherche à ratisser large au niveau du public.
Vous l'aurez compris, l'ambiance de Devil May Cry 4 est selon moi assez raté, et constitue une déception du soft de Capcom. Mais fort heureusement, le gameplay et la réalisation sont bel et bien au niveau.
Le jeu nous invite donc au départ à contrôler Nero. Je dis bien au départ car comme dans le DMC 2, le joueur incarnera 2 personnages durant l'aventure. La première moitié du jeu s'effectue avec Nero donc, et la seconde s'effectue avec Dante. Comme dans DMC 3, le jeu se divise en 20 missions.
Comme Dante, Nero dispose d'une épée, Red Queen. Par contre contrairement à Rebellion, l'épée de base de Dante, Nero peut augmenter la puissance de frappe de son épée grâce à l'Exceed, un liquide inflammable. Dans les faits, ce la se traduit par le maintien du bouton L2.
Nero pourra aussi disposer d'arme à feu, par contre il en a qu'une seule, le Blue Rose. Il pourra améliorer son pistolet en achetant des tirs chargés.
Enfin la grosse nouveauté du gameplay de ce Devil may Cry 4 est le Devil Bringer, autrement dit le bras droit de Nero.
Ce bras aura plusieurs utilités, il permettra d'abord de saisir des ennemis. Nero les choppera et les écrasera violemment sur le sol. Aussi contre certains types d'ennemis, ou contre des boss, le Devil Bringer apportera une séquence finish de bel effet, ou bien une séquence où l'on voit un combo critique. En plus d'être d'une efficacité redoutable, le bras de Nero amène un côté "spectacle" à la God of War vraiment bienvenue. On sent vraiment un sentiment de puissance quand on saisit les Frosts par exemple et que l'on s'amuse à les secouer dans tous les sens pour mieux les envoyer s'écraser contre le mur.
Le Devil Bringer servira aussi de "grappin". Il sera possible d'accéder à certaines parois en l'utilisant. On pourra même améliorer la portée de notre bras. Enfin, grâce à ce bras démoniaque, il sera possible d'attirer vers soi les ennemis légers et moyens. Concrètement çà permet simplement de varier les combos en attirant par exemple un ennemi dans les airs et en le redescendant à coup d'épées.
Voilà pour le gameplay global de Nero, et vous allez sûrement me demander les différents style de combat de ce dernier. Et bien sachez qu'il n'en a pas, ou plutôt qu'il en a qu'un seul c'est-à-dire son style par défaut, on revient donc à l'ancien système avec Nero dans Devil May Cry 4. On sent dans la jouabilité de Nero l'envie de Capcom d'ouvrir sa série à un peu tout le monde en rendant ce 4e opus moins technique et exigeant que ne l'était le 3e par exemple. Néanmoins, les différentes possibilités de combos qu'offrent Nero, ainsi que la technicité des coups Exceed font que le fan de la série et du combo ne se sentira pas lésé.
Pour Dante, on va être plus bref. Il a conservé son gameplay de Devil May Cry 3, à savoir les différents styles (Swordmaster, Gunslinger, Royal Guard etc..). Seule amélioration notable, c'est que notre ami poseur pourra changer de style en plein combat, mieux même, en plein combo!! Il suffira juste de presser sur une direction de la croix et le tour est joué. Donc au niveau des possibilités et de la profondeur de gameplay, le combat tourne clairement en la faveur de Dante qui explose Nero et son bras "atomique". Le jeunot ne rivalise pas avec l'ancien et sa puissance de feu phénoménale, d'autant que dans cet opus il gagne de nouvelles armes dont la plus farfelue de toute, la valise Pandora (dont l'utilisation est assez raté d'ailleurs).
Que ce soit pour Dante ou Nero on retrouve un gameplay au point, dynamique, très nerveux voire même pour la première fois dans la série, féroce! Une férocité particulièrement bien retranscrite dans les combats entre les boss, qui sont globalement très réussi, notamment le plus marquant de tous vu qu'il était dans la demo, le centaure de feu Berial.
Le principe des notes de style est conservé, et il faudra faire grimper une note basse de D à SSS pour récolter un maximum d'orbes rouges à la fin du combat, et accessoirement à une bonne note en fin de mission. Effectivement le principe de notation de fin de mission est toujours présent, mais les notes se basent désormais sur 3 critères (point de style, temps de missions, nombre de sphères récupérés).
On retrouve d'ailleurs dans Devil May Cry toutes les features des précédents épisodes, comme les sphères rouges, les sphères bleus, la statue du marchand etc... Pas la peine de revenir en détail dessus, vous devez les connaître par cœur maintenant. Les missions secrètes sont aussi de la partie dans cet épisode, et n'ont de secrètes que de nom puisqu'elles n'ont jamais été simples à trouver.
Les statues donneuses de sphères bleues sont à nouveau présentes et existent en 2 sortes, bleues pour Nero et rouges pour Dante.
Aussi Devil May Cry 4 conserve le menu mission du troisième épisode, un menu toujours utile pour son apect scoring et leveling. Enfin une nouveauté notable qui a tendance à "casualiser" le beat them all de Capcom, les Âmes fières.
Les Âmes fières servent à acheter des améliorations pour l'armement ou des nouvelles aptitudes. Comme vous le constatez, les sphères rouges ne servent plus qu'à acheter des items, comme des items de santé. Aussi, il sera possible de revendre des compétences, pour en apprendre des nouvelles. Pour résumé, là où avant les développeurs nous forçaient à faire un choix et de nous y tenir, dorénavant tout est plus souple, plus libre.
Cette orientation plus grand public a pour effet aussi de baisser la difficulté du jeu, même si le beat them all de Capcom possède ses quelques passages difficiles (comme le premier affrontement contre Santcus), ainsi que des niveaux de difficultés élevés à débloquer, ainsi que le mode Bloody Palace. Dans tous les cas, je vous déconseille fortement le niveau de difficulté le plus bas.
Le level-design sans être fondamentalement mauvais, manque quelque peu de génie. Certes, les niveaux sont plutôt bien agencés, et la progression est dans l'ensemble assez agréables, mais on ne peut que déplorer une certaine linéarité de l'aventure.
Une aventure d'ailleurs, qui ne se fait plus dans un seul endroit fixe et qui reprend plus ou moins le principe du second épisode, à savoir une ville et ses alentours. On retrouve quand même un château, le QG de l'Ordre qui reste selon moi le passage le plus intéressant du jeu pour son côté un peu moins linéaire que le reste, et aussi ses quelques maigres énigmes, toutes aussi faciles les unes que les autres.
Aussi ce quatrième épisode propose plus de passages plateformes que d'habitudes. Mais le véritable point noir du level-design se situe au milieu de la partie, au moment où l'on incarne Dante dans la mission 11. Nous pouvions le craindre, et Capcom l'a finalement fait, les missions de Dante se résume à faire le parcours de Nero à l'envers. Comme si cela ne suffisait pas, on réaffronte les mêmes boss légèrement plus énervés, mais vu les grosses capacités de Dante, on ne sent même pas la différence. Cerise sur le gâteau, Nero parachève le travail à la fin du jeu, en se mesurant à nouveau contre tous les boss du jeu, là on ne peut pas s'empêcher de pester contre ce recyclage décidément trop lourd pour un seul jeu.
Alors oui, on notera quelques petites différences dans la progression des niveaux de Dante par rapport à Nero, par exemple le château qui devient totalement gelés avec Dante, ou encore quelques petits passages réservés à ce dernier, mais tout cela reste un peu trop timide.
Enfin dernier petit défaut, le fait que les développeurs ont intégré un gros tutoriel pour le contrôle de Nero, mais qu'ils ont complètement oublié de faire de même pour Dante, à croire dans leur esprit que tout le monde a déjà retourné Devil May Cry 3. C'est assez illogique d'autant que le contrôle de Dante est nettement plus riche, et que ses capacités sont plus difficiles à assimiler pour un joueur qui découvre la série avec ce quatrième épisode.
Mais, tous ces petits défauts qui entachent quelque peu le jeu de Capcom sont bien rattrapés par la réalisation technique qui est d'un très bon niveau.
Effectivement, Devil May Cry 4 est un jeu spectaculaire visuellement et marque l'entrée du chasseur de démon en grande pompe dans l'ère de la HD. Les environnements sont beaux, très beaux, voire impressionnants par endroits. les textures sont fines, les effets sont saisissants, le rendu à l'écran est net, la modélisation est convaincante, bref Capcom rend une copie vraiment propre. Certes le jeu a un poil vieilli depuis, God of War III et Uncharted 2 étant passé par là entre temps sur Playstation 3, mais l'ensemble reste encore très agréable.
L'animation de nos avatars est assez moyenne pour le support, vue que Capcom a repris plus ou moins le travail effectué sur Playstation 2. Pour en prendre plein la vue, il faudra se tourner vers les prises spéciales de Nero, ou encore vers l'animation des boss. Le dernier boss, à savoir le Sauveur est vraiment très impressionnant et rivalise sans problème avec certains boss démesurés de Ninja Gaiden Sigma 2 par exemple. Berial reste néanmoins le boss le plus marquant du jeu.
A signaler tout de même, que le jeu est fluide du début à la fin, sans aucun ralentissement ni chute de frame rate. On note de temps à autre un peu de clipping, ou une gestion des ombres douteuses, mais rien de fondamentalement gênant.
La jouabilité ne pose aucune difficulté, les commandes répondent bien, et le jeu reste fun de bout en bout. En cela Devil May Cry ne trahit jamais sa réputation, et reste toujours aussi agréable à jouer durant ses phases de combat. On pourra toujours pester contre des angles de caméras mal placés, mais cette donnée doit être prise en compte dans la manière de jouer.
La bande sonore affiche des thèmes musicaux un peu moins pêchus que d'habitude. Elle reste globalement de qualité si on accroche un tant soit peu au genre. Les voix en anglais sont globalement de qualité et le doublage américain est pour une fois plutôt convaincant.
Enfin la durée de vie est bonne. Les 20 missions du jeu se terminent en une quinzaine d'heures environ. les plus hardcores pourront refaire l'aventure avec des niveaux de difficulté plus relevés.
En outre, on pourra toujours débloquer des bonus dans le mode gallery, ainsi que le mode Bloody Palace.
Au final Devil May Cry 4 a réussi son passage vers une nouvelle génération machine. Malgré les faiblesses évoquées ci-dessus, le constat global est positif. Le titre de Capcom est toujours aussi jouissif, avec un apport pour cette version, un aspect "showtime" vraiment bienvenue.
Outre l'ambiance assez raté, le véritable point noir vient de la seconde moitié du jeu avec cette impression de refaire une nouvelle fois le même jeu. Aussi, ce Devil May Cry 4, malgré l'apport du nouveau personnage jouable et de quelques artifices, reste au final un DMC classique qui ne révolutionnera pas la série, si ce n'est en l'ouvrant un peu au grand public.
N'empêche on s'amuse, et c'est bien là le principal.
Fiche technique: Titre: DEVIL MAY CRY 4 Développeur: CAPCOM Genre: ACTION Année: 2008 Autre support: XBOX 360, PC Nombre de joueur(s): 1 Localisation:
NOTE PRESSE (Jeuxvideo.com - 05 Février 2008 )
Screenshots:
Bonus:
En bonus, une pub japonaise du jeu super courte.
je l'ai beaucoup apprécié, d'ailleurs pour le coup j'ai préféré joué Nero que Dante (au meme titre que leur design, pour moi le Dante class, c'est avec les fringue du 1....oui je kiff kiff le design de Nero)
Malgres tout le mode reverse a tout gaché, et quand je suis passé de Ninja Gaiden a ce DMC4 a l'epoque, j'avais legerement fait la gueulle mais bon....je suis un fan =)
M'enfin c'est sur qu'il fait pale figure a coté de Bayo et NG
Ah! Mon ami Alex et ses tests, toujours parfait
Sinon Guiguif je te garantie que quand tu maîtrise parfaitement Dante, c'est plus du tout la même! Nero passe pour un minable à côté!
Je pense aussi que cet opus servait surtout d'ouverture au nouveau tournant que prendrait la série avec ses nouveaux perso etc, mais bon avec Capcom on sait jamais
Nero est facile à jouer, faire les combo etc... alors que dante ces une autre histoire, lorsque tu maitrise les changement de style de combat etc... ces le kiff et tu défouraille tout, mais j'avoue que nero est plus plaisant, et on ce sens plus à l'aise.
Magnifique test et très bien écrit, un plaisir pour la lecture Alex
Perso mon opus préféré restera toujours le 1er suivit de près par le deuxième, celui là a part la classe et le charisme ravageur de Dante ne m'a pas marqué pour autant
punaise moi se devil 4 je les kiffer 10fois plus que bayo mais couille lol qui est une copie toute raté de dmc apres chacun son avais sa c le mien lol merci du test meme si j'ai pas tous lus lol a la findu moi je pense qu'on ora le tese d'un jeux avec un 13 a la fin en allant en salle d'arcade lol
J'apprends une chose, il se passe entre le premier et le deuxième, moi qui réussissait pas à le placer dans l'histoire...
Le jeu prend tout son ampleur avec Dante et ses 4 style, j'ai bien aimé car il réalisait le rêve fou du 3, de mélanger les style à la volée...
Entre temps Bayonetta est passé et à fait mieux.
Malgres tout le mode reverse a tout gaché, et quand je suis passé de Ninja Gaiden a ce DMC4 a l'epoque, j'avais legerement fait la gueulle mais bon....je suis un fan =)
M'enfin c'est sur qu'il fait pale figure a coté de Bayo et NG
Sinon Guiguif je te garantie que quand tu maîtrise parfaitement Dante, c'est plus du tout la même! Nero passe pour un minable à côté!
Je pense aussi que cet opus servait surtout d'ouverture au nouveau tournant que prendrait la série avec ses nouveaux perso etc, mais bon avec Capcom on sait jamais
Perso mon opus préféré restera toujours le 1er suivit de près par le deuxième, celui là a part la classe et le charisme ravageur de Dante ne m'a pas marqué pour autant
Le jeu prend tout son ampleur avec Dante et ses 4 style, j'ai bien aimé car il réalisait le rêve fou du 3, de mélanger les style à la volée...
Entre temps Bayonetta est passé et à fait mieux.