ce serait cool que tu analyses un minimum l'image pour nous.
Attends, déjà on peut voir que le numéro de téléphone est un numéro français à 8 chiffres, ce qui permet de dater la photo au moins à pré-96. La disquette archaïque et le style général (Vestimentaire, capillaire, les lunettes...) de cette publicité (le mot "réclame" était archaïque même pour l'époque) laissent penser que la publicité est encore plus ancienne et date de la première moitié des années 90 voire de la fin des années 80. Il ne s'agit donc QUE d'une publicité, et non pas d'un communiqué officiel du ministère de la justice, comme on pourrait le croire avec les hommes et femme de loi qui figurent sur la photo. En regardant bien, on remarque qu'il s'agit d'un service proposé par une association d'éditeurs de logiciels qui invitent les entreprises à montrer patte blanche.
Que peut on en déduire? Que depuis des temps reculés (à l'échelle de la révolution informatique 70s- de nos jours), le piratage est un problème ancien. Non pas un problème d'ailleurs, dans le sens où il s'agirait d'un phénomène mesuré et vérifiable, mais dans le sens d'une crainte permanente que le logiciel soit dérobé à son inventeur.
On peut aussi déduire de cette photo que depuis longtemps, les promoteurs de la "Propriété Intellectuelle" ont mené une politique de terreur à l'encontre de leurs clientèles en se présentant comme des figures d'autorité se substituant à la loi (le code pénal sur le bureau, en rouge, lourd comme la supposée culpabilité et les regards désapprobateurs voire méprisants - en tout cas sévères - des juges.)
Surtout ce qu'on peut lire sur cette image c'est que la responsabilité individuelle est engagée, pour un phénomène indépendant du contrôle de l'accusé - de l'avoeu même du texte. J'en veux pour preuve la nature de la solution offerte par l'association: un système d'inventaire des licences à usage de l'entreprise pour un contrôle systématique des machines de l'entreprise.
La faille, évidente: si l'on est pas client, il sera d'autant plus suspicieux de participer à ce programme, et suicidaire de toute façon. Si on EST client, on laisse des entreprises étrangères accéder à des informations sur les agissements de sa propre boîte.
Tout cela va à l'encontre du système économique adopté par les créateurs de logiciels (et d'ailleurs de musique, jeux, livres, etc...) qui consiste à vendre une copie d'un logiciel lisible sur n'importe quelle machine puis de conclure la transaction en même temps que les relations commerciales avec le client. Le remède pour l'association des éditeurs, c'est la méfiance, le contrôle, l'intimidation.
Le terrorisme. La substitution à la loi. L'affirmation de la puissance face à l'impuissance. La propagande, puis le lobbyisme, et enfin le contrôle et la sécurisation. La on voit le lien avec aujourd'hui.
Surtout on comprend que les éditeurs ont, depuis les débuts de l'ère informatique, privilégiés des modèles économiques caduques (à défaut d'autre solution) du fait même de la nature de leurs business : des idées. La capture des idées dans des brevets permet de jouer à mettre les idées en boite, même si elles ne peuvent pas être contenues. Les éditeurs se baladent donc avec une boîte marquée du seau de leur propriété intellectuelle, PREUVE que l'idée trouvait son origine en eux.
Attends, déjà on peut voir que le numéro de téléphone est un numéro français à 8 chiffres, ce qui permet de dater la photo au moins à pré-96. La disquette archaïque et le style général (Vestimentaire, capillaire, les lunettes...) de cette publicité (le mot "réclame" était archaïque même pour l'époque) laissent penser que la publicité est encore plus ancienne et date de la première moitié des années 90 voire de la fin des années 80. Il ne s'agit donc QUE d'une publicité, et non pas d'un communiqué officiel du ministère de la justice, comme on pourrait le croire avec les hommes et femme de loi qui figurent sur la photo. En regardant bien, on remarque qu'il s'agit d'un service proposé par une association d'éditeurs de logiciels qui invitent les entreprises à montrer patte blanche.
Que peut on en déduire? Que depuis des temps reculés (à l'échelle de la révolution informatique 70s- de nos jours), le piratage est un problème ancien. Non pas un problème d'ailleurs, dans le sens où il s'agirait d'un phénomène mesuré et vérifiable, mais dans le sens d'une crainte permanente que le logiciel soit dérobé à son inventeur.
On peut aussi déduire de cette photo que depuis longtemps, les promoteurs de la "Propriété Intellectuelle" ont mené une politique de terreur à l'encontre de leurs clientèles en se présentant comme des figures d'autorité se substituant à la loi (le code pénal sur le bureau, en rouge, lourd comme la supposée culpabilité et les regards désapprobateurs voire méprisants - en tout cas sévères - des juges.)
Surtout ce qu'on peut lire sur cette image c'est que la responsabilité individuelle est engagée, pour un phénomène indépendant du contrôle de l'accusé - de l'avoeu même du texte. J'en veux pour preuve la nature de la solution offerte par l'association: un système d'inventaire des licences à usage de l'entreprise pour un contrôle systématique des machines de l'entreprise.
La faille, évidente: si l'on est pas client, il sera d'autant plus suspicieux de participer à ce programme, et suicidaire de toute façon. Si on EST client, on laisse des entreprises étrangères accéder à des informations sur les agissements de sa propre boîte.
Tout cela va à l'encontre du système économique adopté par les créateurs de logiciels (et d'ailleurs de musique, jeux, livres, etc...) qui consiste à vendre une copie d'un logiciel lisible sur n'importe quelle machine puis de conclure la transaction en même temps que les relations commerciales avec le client. Le remède pour l'association des éditeurs, c'est la méfiance, le contrôle, l'intimidation.
Le terrorisme. La substitution à la loi. L'affirmation de la puissance face à l'impuissance. La propagande, puis le lobbyisme, et enfin le contrôle et la sécurisation. La on voit le lien avec aujourd'hui.
Surtout on comprend que les éditeurs ont, depuis les débuts de l'ère informatique, privilégiés des modèles économiques caduques (à défaut d'autre solution) du fait même de la nature de leurs business : des idées. La capture des idées dans des brevets permet de jouer à mettre les idées en boite, même si elles ne peuvent pas être contenues. Les éditeurs se baladent donc avec une boîte marquée du seau de leur propriété intellectuelle, PREUVE que l'idée trouvait son origine en eux.