Alors, que retenir de ce Dokuro ?
Avant tout une ambiance et une inspiration graphique charmante et unique, complétée par une bande-son magnifique. Offrant un gameplay sympathique bien qu’entaché de quelques difficultés superflues à cause d’une technique pas tout à fait impeccable, le soft ne montre en aucun cas signe d’ambition et pourtant plait. L’histoire se répète d’ailleurs avec un tas de jeux méconnus. Cerise sur le gâteau, il s’adapte à diverses habitudes et capacités de jeu en permettant aux joueurs de zapper un niveau (jusqu’à 10 fois) si il bloque trop longtemps sur un obstacle. De quoi convaincre même les plus jeunes de tenter l’aventure qui, je le souligne, ne s’encombre pas d’une violence visuelle incommodante. Pas de sang, pas de hurlement violent. Juste un petit squelette attachant et une princesse attendrissante.
Dokuro est ce genre de jeu à prendre avec du recul. De prime abord franchement superbe, avec un style graphique attrayant et des musiques magnifiques. Un gameplay de base qui semble ouvrir un tas de portes différentes et qui au fil du temps se complexifie de la meilleure des manières. Puis vient deux ou trois petits couacs comme des bugs techniques ou une pointe de difficultés incontrôlée et fugace, temporaire. À la fin, tout se mélange, on ne sait plus trop si le soft est une chef d’œuvre absolu, ou un jeu moyen. En réalité, il tend à se balader entre ces deux eaux. Voilà qui met dans la position du lâche, refusant de se mouiller, refusant de clairement dire si Dokuro est excellent ou nul. Et bien soit, il faut bien que vous vous fassiez un petit avis perso vous aussi. Sachez juste que Dokuro est un jeu très plaisant, et que la VITA ne l’a pas voler, elle en a clairement besoin.