Après trois épisodes à l'intérêt plus ou moins valable, la série
Atelier Iris s'offre quelques mois, voire des années, de repos pour laisser le temps aux développeurs de chez
Gust de s'atteler à une nouvelle licence :
Ar tonelico. Nouvelle licence, c'est vite dit car bien des choses font que ce nouveau bébé aurait pu s'appeler tout simplement
Atelier Iris 4. Graphiquement et esthétiquement tout d'abord, c'est du pareil au même avec des décors en 2D du plus bel effet qui accueillent un paquet de personnages en sprites tout mignons qui montreront plus amplement leurs formes grâce aux nombreux artworks qui accompagneront les plus importantes phases de dialogues. Le scénario se fait des plus simplets dans le genre, parfaitement dans le ton d'un manga grand public en somme, mais le tout parvient tout de même à se différencier des
Atelier Iris grâce à un background plus futuriste. Ce qui choquera par contre les fans viendra de l'abondance de combats et autres donjons au dépit de la véritable recherche dans les différentes villes qui composent le jeu. En effet, point d'exploration entre les différents quartiers, qu'ils soient immenses ou pas, puisque les endroits dits paisibles se résumeront en une poignée de décors sélectionnables directement via un menu approprié (boutiques, centre-ville, auberge, lieux importants, etc.). Fort heureusement, les combats s'avèrent plus accrocheurs que dans les précédentes productions de
Gust puisque l'intégration des alliés de race Reyvatheils offre une certaine stratégie, ces derniers pouvant sous vos ordres concentrer une magie de plus en plus puissante au fur et à mesure de l'attente avant de la lancer, en prenant en compte qu'il faudra les protéger sous peine de voir votre sort réduit à néant. Également dans les points forts du titre, le système d'alchimie permettra de vous forger un attirail bien plus puissant que ce que vous pourrez trouver au hasard au détour d'un couloir, et augmentera considérablement la durée de vie pour peu que vous accrochiez. Parfait petit RPG ? Loin de là car en plus de n'avoir subi aucune traduction, même si le choix entre le doublage américain et japonais fait toujours plaisir, le jeu peut rapidement s'avérer répétitif après quelques heures, la faute au Reyvatheils qui rendent les combats parfois un peu trop longuet. Dommage, mais les amoureux des
Atelier Iris apprécieront à coup sûr cette nouvelle once de fraîcheur.