Après s'être invité sur consoles de salon pour une expérience pas franchement inoubliable, GoldenEye : Au Service Du Mal est de retour sur la nouvelle portable de Nintendo.
Premier First Person Shooter à débarquer sur NDS, cette version
GoldenEye : Au Service Du Mal a pour lourde tâche de nous faire oublier l'opus 128 bits, que beaucoup considèrent à juste titre comme un piètre jeu. Côté scénario, on incarne toujours cet agent du MI6 déchu de ses fonctions qui ira voir du côté des méchants pour se refaire une notoriété digne de ce nom. Au service de Goldfinger, votre objectif sera d'anéantir le Dr No. Vous évoluerez alors dans des décors tout en 3D du niveau des petites productions de la PlayStation première du nom. Ce n'est pas superbe, mais c'est relativement correct pour un premier FPS, d'autant plus que le
frame-rate, malgré quelques ralentissements, se révèle relativement satisfaisant. Malheureusement, le
gameplay bourrin et sans âme des versions consoles fait son grand retour. Bien qu'il soit possible d'utiliser le décor pour se débarrasser de ses adversaires lors de certaines situations, on se contente d'avancer et de tuer tout ce qui bouge. Les objectifs des missions sont trop linéaires et pour peu que l'on ne soit pas franchement patient, on a tendance a vite éteindre la console pour reprendre une activité normale. De plus, le jeu se révèle plutôt court, avec seulement six missions disponibles. Il y a bien un mode multijoueurs, mais sans grand intérêt lui aussi. Pourtant, les plus endurants d'entre vous qui passeront outre la répétitivité du
gameplay trouveront une jouabilité au stylet très sympathique. Alors que la croix directionnelle sert à vous diriger sur la
map, le stylet sera, quant à lui, le synonyme du viseur. La précision des tirs est alors optimale, même si le passage par la case entraînement sera nécessaire pour maîtriser cette nouvelle manière de jouer.