Qui l’eut cru ? Voir un jour, notre cher plombier à la moustache si bien coiffée, se la jouer façon Travolta dans votre salon, c’était inimaginable il y a seulement quelques mois. Pourtant, une nouvelle fois, Nintendo s’est associé avec l’un des plus grands éditeurs japonais afin de créer la surprise…


Après Capcom, pour travailler sur les Zelda Game Boy, après Sega qui relooke F-Zero, après Namco, qui touche à Fox Mc Cloud et apprend à Mario à manier la batte, voici que Konami, le développeur de la célèbre licence Dance Dance Revolution, donne le tempo à l’ami Mario. Ça y est, la Nintendo GameCube a son véritable jeu de danse. Bon, il est vrai qu’à première vue, voir le père Mario se tortiller à l’écran peut paraître assez étrange, et même bien déroutant de la part des personnages déjà pas mal loufoques de DDR, mais, quand on s’y intéresse un peu, cela devient, comme la plupart des productions Nintendo, complètement addictif.

Let’s the show begin

Cette fin d‘année sur consoles Nintendo sera riche en Mario. Dancing Stage : Mario Mix est le premier titre à ouvrir le bal. Le principe, pour tous ceux qui ne connaîtraient pas les jeux estampillés DDR, est très simple. Prenez votre chambre, poussez vos meubles, installez bien à plat sur le sol, le tapis vendu avec le jeu, placez-le bien face à votre écran et surtout n’oubliez pas de prévenir vos voisins, voire même de les inviter, c’est toujours plus fun à plusieurs. DDR est un jeu de danse où le joueur va vraiment transpirer devant son écran, le pad est un tapis plat avec des flèches directionnelles, haut, bas, gauche et droite. A l’écran, va défiler une suite de combinaisons de flèches, représentant celles inscrites sur votre tapis ; le but est simple, à l’aide de vos jambes, réalisez la chorégraphie que Mario est en train d’exécuter à l’écran.

Dans l’ensemble, même si vous n’avez jamais touché un jeu de ce genre, le contrôle se fait très aisément. A l’instar des bongos de Donkey Konga, le tapis répond très bien lorsque vous validez une combinaison. La difficulté du titre est progressive et, si au début on a peut-être l’impression de trop vite dépasser le maître, d’autres morceaux vont remettre les pendules à l’heure. Vous allez suer, et peut-être même perdre quelques kilos, chose qui ne se néglige pas à l’approche des fêtes de fin d‘année. Le concept, trop longtemps réservé aux possesseurs de la Playstation 2, est enfin accessible à un public plus large, très prisé au Japon, qui connaît son heure de gloire aux Etats-Unis, mais oser le présenter en Europe risque bien, grâce à la version regroupant Mario et tous ses amis, de gagner un tout nouveau marché et de séduire par la même occasion un nouveau public.

Bouge ton corps

Comme toujours, dans les productions Nintendo, nous allons retrouver cet univers qui plaît tant aux admirateurs de la marque. C’est très coloré, mais une fois encore la console est utilisée en dessous de ses capacités et cela est quelque peu dommage, surtout au bout de sa quatrième année d’exploitation. Alors certes, on joue beaucoup sur les effets de lumière, de particules et autres déformations à l’écran, un tout qui donne vraiment une ambiance très disco à sa console. Niveau animation, le point quand même le plus important dans ce type de jeux, c’est du tout bon. Il est vrai qu’au début, imaginer Mario et Luigi faire du break dance est assez déroutant, mais une fois entré dans le vif du sujet, on trouve cela pas mal du tout. Il ne manquerait plus que quelques gros colliers en or et une casquette mise à l’envers pour que Mario puisse faire un tour sur la scène hip-hop. On ne parle que d’eux depuis le début, mais ne vous inquiétez pas, Mario et Luigi ne sont pas les seuls à être présents sous les projecteurs, toute la clique est là, elle aussi. Peach, Toad, Donkey Kong, Wario et même Waluigi se sont prêtés au jeu. Outre l’ensemble des danseurs à débloquer, une multitude de bonus va assurer la longévité du titre et cela sans compter sur l’intérêt qui y réside, pour vous y faire revenir plus d’une fois.

Aux platines on retrouvera le même DJ que dans les épisodes de Donkey Konga, comprenez par-là, que la playlist est, à quelques détails près, la même que dans le jeu de tam-tam de la famille Kong. Remix en pagaille des grands thèmes de l’ensemble de l’univers de Nintendo, Super Mario Bros, The Legend of Zelda, Donkey, Kirby, Super Smash Bros… Il y a quand même quelques inédits et pas mal de bonnes surprises à découvrir, mais je vous en dirai pas plus pour ne pas gâcher votre joie lors de leur écoute.

Un jeu très fun ! Le mode aventure ne sert pas à grand chose mais a le mérite d'être là. Les musiques sont pour la pluspart sympa même si toujours du Mario c'est lassant au bout d'un moment. Le jeu est un peu facil, mais c'est parfait pour s'initier aux jeux de danse !!

C'est fun et frais. On s'éclate comme des fous... pendant une heure. A moins d'avoir deux tapis, ce jeu est assez lassant, mais il a le mérite de sortir du contexte des jeux vidéos classiques, et de faire bouger votre corps. Le public visé par ce jeu est plutôt japonais, mais pourquoi ne pas découvrir de nouveaux horizons? Pour vos longues soirées froides d'hiver...

Jeu incroyablement bien et divertissant qui fait perdre énormément de calorie à partir du mode Difficile ^^ ! Le mode solo est court mais le multi est terrib' ! J'ai donc retiré 1 point pour le mode solo court, 1 autre pour les musiques parfois mauvaise car mal reprise ou trop molle, 2 autre pour le multi car il faut 2 tapis (normal) mais il faut le commander chez Nintendo pour l'avoir seul sans jeu et aussi car c'est encombrant... le dernier point a retiré c'est à cause de peu de musiques meme si 29 c'est deja pas mal... on en fait vite le tour !!! Voila voila

Ce premier Mario Dance n'a pas brillé pour son originalité, il est très pauvre comme jeu, et peu de musiques sont disponibles. Niveau scénario l'ambiance est agréable, le mode histoire est trop facile cependant. Graphiquement, ce jeu c'est la même chose qu'un Mario Party. C'est un jeu complet style Dance Dance Revolution, on ne retrouve pas toute la magie de la série qui fait Mario.