Après l’excellent Football Manager 2005 de Sega, Eidos Interactive va tenter de reprendre la tête du championnat des jeux de gestion footballistique. Et c’est loin d’être gagné…
Petit rappel pour ceux qui n’auraient pas suivi l’actualité vidéoludique de ces derniers mois.
Sports Interactive Ltd, les responsables des précédentes versions de
L’Entraîneur sont passés chez
Sega pour développer
Football Manager 2005.
Eidos Interactive a ainsi créé son propre studio, baptisé
Beautiful Game Studios pour poursuivre sa série. Sans cesse repoussé,
L’Entraîneur 5 est donc enfin arrivé dans les étalages en affichant un pompeux « La référence mondiale des jeux de gestion de football ». Ne tournons pas autour du pot, ce cinquième épisode est loin d’être à la hauteur de son concurrent direct et même de ses prédécesseurs. Tout d’abord, on constate que le jeu n’inclut aucune nouveauté par rapport aux versions antérieures. Tout, ou presque, est repompé et l’on se retrouve finalement devant une base de données simplement mise à jour. Mais qui dit nouveaux développeurs dit également nouveau moteur de jeu. Et là aussi, on constate pas mal de défauts. Si les matchs arborent toujours une 2D représentant correctement les diverses actions, de nombreux bugs sont venus se greffer aux rencontres. Ainsi, il n’est pas rare que les remplacements souhaités ne se produisent pas sans que l’on sache pourquoi. Du côté des stratégies, les possibilités sont loin d’être étoffées et l’on est finalement assez restreint dans les choix tactiques. Résultat : on enchaîne les matchs sans grande ferveur et l’on peste assez régulièrement contre les bugs ou les buts idiots que l’on encaisse. Non, franchement, il n’y a pas de quoi s’amuser de longues heures dans cet épisode comme ce fut le cas avec les anciens épisodes.