Après plusieurs sessions de bêta et autant de retards, le projet le plus ambitieux d'Ubisoft pour ce début de nouvelle génération arrive enfin. Que vaut ce voyage en enfer ?
Après qu'un virus inconnu ciblant les billets de banque ait réduit à néant la ville de New York (et ses habitants), désormais en partie aux mains de divers gangs, vous incarnez un agent tout juste activé et envoyé sur place afin de rétablir l'ordre. De l'histoire de The Division, voici les grandes lignes. Pas les uniques lignes cependant, car les développeurs ont dispersé l'univers du titre à travers différents éléments à récupérer sur la carte comme des téléphones, des ordinateurs et des dossiers ici et là, mais le plus gros s'avère être décrit ainsi. C'est probablement le plus dommage, car celui que Ubisoft présentait facilement comme un MMORPG-TPS ne reprend pas tous les codes du MMO, comme on va le voir dans ce test.
En tant qu'agent, vous allez donc devoir réaliser différentes missions dans le cadre de la campagne scénarisée. Celles-ci s'articulent en trois ailes consécutives à la libération du quartier général : médicale, techniques et sécuritaires. À chaque fois que vous terminez un objectif, vous gagnez des points de ravitaillement correspondant à l'aile pour laquelle vous avez réalisé la mission, ce qui vous permet d'y apporter des améliorations. Outre l'aide aux réfugiés et survivants éventuels, ainsi que le développement de nouvelles technologies contre le virus et les gangs (ça, c'est pour l'univers), ces améliorations apportent aussi des bonus qui ont une incidence sur le gameplay. Par exemple, il est possible débloquer des emplacements supplémentaires pour votre inventaire, ou encore de disposer d'une mini-mitraillette automatique, ainsi que d'un radar.
Ce ne sont évidemment pas les seuls bonus accessibles, il y en a suffisamment pour pouvoir se créer un personnage à la hauteur de son talent, surtout que chacun d'entre eux peut encore être modifié pour par exemple soigner vos alliés en priorité, étendre la portée du radar, et bien d'autres. On peut ensuite ajouter tout ça sur des raccourcis pour réagir rapidement à une situation donnée. La personnalisation est très travaillée pour ce qu'il s'agit de l'équipement (et donc des compétences). Chaque mission permet de récupérer des objets améliorant certains aspects de votre personnage (le DPS, la vie, etc...), et si vous vous baladez dans New York, vous pourrez récupérer des outils bien utiles pour créer des éléments d'armures ou des armes une fois à la base. Enfin, chaque arme peut utiliser un mod pour par exemple améliorer la visée ou le nombre de balles dans le chargeur. Certaines pièces d'équipement peuvent aussi bénéficier de ces mods.
Les possibilités sont donc multiples, et (on y reviendra un peu plus bas) en coop, elles prennent tout leur sens. Dommage cependant que la personnalisation de son avatar soit aussi décevante. Le physique du personnage et les options de création sont réduits au strict minimum, encore plus dans le cas d'un avatar typé et de couleur. Il y a bien des habits modifiant le skin général de l'équipement, mais celui-ci manque peut-être d'un peu de folie et finit par se ressembler un peu trop, en dépit d'un choix conséquent.
On parlait plus haut du coop, et c'est indéniablement la force de The Division. Évidemment, le jeu de Massive est jouable en solo, mais seul, on décèle un peu vite les problèmes qui parsèment le jeu tout au long de l'aventure. À deux, voir même à quatre, les missions scénarisées, jouable en Facile, Normal et Difficile, offrent plus de possibilités tactiques. C'est évidemment un vrai plaisir de parcourir le titre, et même si vous ne connaissez pas les joueurs qui vous accompagnent, le matchmaking fait bien son job. La coop prend tout son sens une fois le premier palier du jeu atteint - le niveau 15 - puisque c'est à ce moment-là que l'on peut vraiment se créer une classe de personnage, et donc être complémentaire dans un groupe... surtout si vous commencez à vous frotter au gros morceau du jeu : la fameuse Dark Zone.
La Dark Zone est l'endroit où l'épidémie a vraiment débuté à New York. Elle est accessible via différentes entrées et votre passage y est obligatoire pour rejoindre les zones de plus haut niveau. Si vous vous amusez à vous balader dans New York, la première fois qu'on l'aperçoit, sa présence apporte beaucoup de noirceur à l'univers. Un peu comme dans la mini-série Residue, les bâtiments y sont complètement bâchés, signe que l'épidémie y est importante. Et une fois à l'intérieur, les effets météorologiques y sont décuplés, particulièrement avec le brouillard. Il s'agit donc ni plus ni moins du mode PvP, mais avec toutefois une dimension PvE. Séparée en plusieurs stades - correspondant à une tranche de niveaux - la Dark 2one peut être visitée aussi bien seule qu'à plusieurs, avec à l'intérieur des groupes d'ennemis qu'il faut neutraliser afin de récupérer de l'équipement.
Cet équipement à la particulièrement d'être relativement puissant, se range dans une poche spéciale de votre inventaire, et nécessite d'être décontaminé avant de pouvoir être récupéré dans le coffre de votre base principale. Pour se faire, vous devez vous diriger vers une zone d'évacuation et la lancer afin qu'un hélicoptère vienne récupérer cette fameuse poche. Durant votre temps dans la Dark Zone, les autres joueurs les moins scrupuleux n'hésiteront pas à vous tuer pour reprendre vos objets. Si c'est le cas, ils passeront en 'agent renégats' et seront visibles pendant un temps sur la carte pour être traqué par les autres joueurs, légitimes eux. Cette partie là du gameplay de The Division est à la fois frustrante - surtout que sur PC, les cheaters sont malheureusement légion -, mais aussi terriblement jouissive, et qu'importe si vous êtes renégat ou plutôt quelqu'un de sympa.
Surtout que vos exploits dans la Dark Zone ne vous permettront pas uniquement de récupérer du butin sur les ennemis (joueurs ou non joueurs). Chaque fait de votre part vous permettra de monter en grade et de gagner une monnaie spécifique utilisable auprès de PNJ particuliers donnant des objets vraiment très puissant. Mais gare à vous si devenez renégat et que vous finissez pas être tué : vous perdrez certes vos loots en cours, mais aussi la précieuse expérience pour les grades et de l'argent au passage.
Il y a donc du loot, des compétences à débloquer, ainsi qu'un système de classe, les bases classiques du MMORPG sont au rendez-vous. Cependant, quand vous vous baladerez dans la partie PvE de New York, vous ne croiserez aucun joueur (sauf ceux appartenant à votre groupe). Si l'on se réfère à l'univers du jeu, ce n'est pas forcément logique. Votre héros fait en effet partie de la 'seconde vague' d'agents envoyés sur place, et malgré tout, si ce n'est quelques missions secondaires nous envoyant ici et là sur la carte à la recherche de badges d'agents vraisemblablement décédés, on ne voit jamais véritablement l'impact de la Division sur ce qui se passe à New York. Évidemment, vu les ventes du titre, il aurait été difficile de rendre la zone 'ouverte' tout en gardant cette crédibilité d'une ville en perdition, mais alors pourquoi diable nous frustrer en croisant quelques joueurs dans les 'zones sûres' correspondants à des planques et bases ?
Et c'est justement là qu'est le problème : New York n'y est retranscrit que très partiellement. Si on a l'assurance via de futures mises à jour (gratuites ou non) que la zone de jeu sera étendue à d'autres lieux emblématiques de la grosse pomme, on ne peut toutefois que regretter que le terrain de jeu soit si limité. Surtout que marcher de bout en bout de la carte n'est pas forcément quelque chose de très long à faire. Cette rigidité s'aperçoit aussi à d'autres niveaux : l'I.A. est une vraie catastrophe à l'exception des Rikers qui peuvent s'avérer coriaces et malins, et la diversité de vos ennemis (il y a pour le moment 4 types de gangs) est environ égale à zéro. Sans parler des boss qui ont tendance à se répéter (particulièrement dans le cas des Nettoyeurs, des pompiers devenus fous et qui crament tout être pouvant porter le virus), le nombre de 'classes' disponibles dans chaque gang étant de 3. Du coup, les affrontements manquent singulièrement d'intérêt passé le stade de la découverte puisque votre tactique sera toujours la même.
Il en va de même pour les objectifs de missions. Si le gameplay est évidemment fun et accessible, il est regrettable qu'au final, chaque objectif ne soit pas ponctué par une vraie cinématique, une volonté d'encrer le joueur dans un univers. Un univers pauvre en détails donc, que seuls les plus forcenés récupérant l'ensemble des objets bonus pourront vraiment découvrir, et même à cette condition, la satisfaction ne sera pas totalement de rigueur. Et si vous pensiez pouvoir jouer l'infiltration, il n'en est rien : même avec un silencieux, une fois que vous aurez tiré une fois, vos ennemis seront immédiatement où vous vous trouvez. Il y a donc bien les bases du MMO, mais certainement par sa dimension.
Visuellement, The Division fut au coeur d'une polémique, à l'instar d'un autre jeu d'Ubisoft : Watch Dogs. Le titre de Massive est donc comme on pouvait s'y attendre un cran en dessous de ce qui a été présenté dans la fameuse démo de l'E3 2013. Toutefois, le développement à rallonge aidant, tout comme le moteur spécifiquement développé pour le titre, celui-ci s'avère très satisfaisant. Quiconque a déjà foulé les rues de New York reconnaîtra de nombreux lieux et se plaira à la comparaison. Les effets météorologiques qui ont un impact sur le gameplay (notamment la visibilité) apportent une vraie crédibilité, tout comme la saison utilisée dans l'univers du jeu, à savoir l'hiver.
Si on peut regretter un manque de diversité dans les objectifs de missions, il n'en va heureusement pas de même avec les lieux que vous visiterez. L'univers post-apocalyptique imaginé par Massive est une vraie réussite, et comme on l'a dit dans le cas de la Dark Zone, certaines séquences sont franchement bluffantes. Plusieurs effets graphiques permettent de vraiment apprécier le moteur, particulièrement dans le cas des Nettoyeurs avec leur lance à incendie vomissant des flammes destructrices. Dommage que les immenses buildings new-yorkais ne soient pas tous accessibles et que le gameplay n'utilise pas plus des tactiques sur plusieurs étages.
Un mot également sur des aspects plus 'secondaires' de The Division. La bande-son est plutôt de bonne qualité qu'il s'agisse des bruitages ou de la musique (signée Ola Strandh, voir vidéo juste en dessous), mais préférez néanmoins la VO à la VF qui manque singulièrement de punch. Enfin, côté durée de vie, en réalisant l'ensemble des objectifs de la campagne et en y ajoutant les missions secondaires, ainsi que le leveling jusqu'à 30, l'aventure vous accompagnera facilement pendant bien 30 à 40h, auxquels s'ajoutera la Dark Zone pour les plus perfectionnistes , dans la mesure où le grade maximum est de 99.
Point technique de la version PC :
Sur PC, The Division offre évidemment des effets supplémentaires, notamment pour les cartes Nvidia. Néanmoins, si vous voulez conserver le 60 FPS (non-accessible sur consoles) constant avec une résolution full-HD, il faudra faire certaines concessions, surtout si vous possédez une GTX 970. Les options supplémentaires sur les ombres, ou encore les détails d'objets, et les textures, tout comme la distance, devront être revues à la baisse. Si vous êtes moins regardant, vous pourrez cependant vous faire un peu plus plaisir.
Malgré tout, avec une configuration de cet ordre, The Division reste vraiment superbe. En plein joueur, le soleil offre un point de vue inédit sur New York, alors qu'en pleine nuit, les décorations de Noël abandonnées ici et là apportent un vrai plus à l'environnement. Et ne parlons pas du brouillard et de la neige qui prennent un intérêt supplémentaire sur PC. Si l'optimisation n'est donc pas encore vraiment au rendez-vous, le résultat en vaut néanmoins la chandelle.
Les plus
Les moins
+ Gameplay accessible et fun
+ Certaines zones vraiment superbes
+ La Dark Zone dans son ensemble
+ La crédibilité du level-design
+ Le système de loot et de talent
+ Très bonne durée de vie
- Personnalisation limitée de l'avatar
- L'I.A. bonne à jeter
- Ennemis et objectifs peu variés
- C'est bien trop vide tout ça
- Toujours des bugs
- Du cheateurs du PC
Conclusion: A défaut de nous faire vivre une expérience exceptionnelle, The Division offre un très bon niveau de divertissement, fourni avec un aspect visuel aussi crédible que réussi et une Dark Zone qui est probablement l'un des modes PvPvE les plus funs du moment. Certes, à l'instar de Watch Dogs, le titre de Massive est bourré de défauts, mais cela n'empêchera pas d'y prendre du plaisir, encore plus pour ceux qui comptent investir dans le suivi.
Tom Clancy’s The Division est un jeu vidéo en ligne à monde ouvert de tir tactique et d'action-RPG développé par Massive Entertainment, Ubisoft Reflections, Red Storm Entertainment et Ubisoft Annecy et édité par Ubisoft. Il est prévu pour le 8 mars 2016 sur PlayStation 4, Xbox One et Windows. [Wikipédia]
J'ai eu une clé via le sitejeuxvideo.com et j'ai donc testé la beta qui a eu lieu le dernier week end de janvier.
Pour commencer ce test ne comportera aucune image. pourquoi? Parce que les images disponibles sur google sont des images photoshopés et ne représentent pas du tout le jeu. (Ce test était prévu pour un site qui accepte les images donc voilà)
Pour ceux qui ont suivi l'affaire The division (et les présentations bullshit d'ubisoft en général), The division a été présenté avec fracas en 2013 dans une vidéo hallucinante graphiquement et dans les prétendues possibilités, mais force est de constater que même en ultra 60 fps sur mon pc, le jeu n'a aucun des détails de la 1ere vidéo de présentation.
Le jeu est propre, un bon champ de profondeur, mais y'a pas de détails, les rues sont vides, c'est très désincarné, très générique. Vous avez vu ce genre d'environnements des milliers de fois dans un jeu vidéo. Un bon produit ubisoft quoi.
Bref à part ce petit coup de gueule concernant les graphismes, on se retrouve donc devant un Tps (jeu de tir à la 3eme personne) avec un avatar à créer au début du jeu, et hop on rentre dans le bain, on fait partie de la division, une unité qui fait respecter la loi dans new york. (déjà je suis mdr de l'originalité des 5 premieres minutes -y'a que toi pour sauver le monde mec lolilol)
Le truc intéressant (nuance:qui aurait pu) c'est qu'un virus a décimé la population, donc on se retrouve dans un univers post apocalyptique, mais pas trop, ca reste un jeu ubisoft. Faut rester dans les clous du jeu vidéo bien propre et bien grand public pour bien vendre des jeux vidéos aux gamins de 14 ans.
Donc on se retrouve avec un background qui aurait pu être intéressant mais qui ne sert à rien dans la beta. pas de zombies, pas de gens infectés à buter ou pas de gens infectés à capturer pour mettre en quarantaine...RIEN. Juste des zones échos que l'on trouve au hasard dans les rues, des sorte de mémoires à visionner et qui affiche dans une zone restreinte avec des silhouettes orange fixes qui raconte une mini histoire concernant le virus (par exemple des gens qui font la queue pour se faire dépister, un enregistrement audio qui fait parler un infecté qui prétend qu'il n'a rien puis on entend qu'il se fait menotter par les militaires). C'est sympa mais léger, et surtout à milles lieux graphiquement de ce que ubisoft avait montré auparavant)
Très vite tu débloques une base que tu va pouvoir upgrader pour débloquer différents éléments. Mais je sens que ca va être soporifique à la ubisoft comme dab.
Alors on oublie la toile de fond et on se retrouve devant un jeu lambda où les racailles prennent le contrôle de la ville et on les bute par paquets de 3 (des fois ils sont 5, quel tension). Ca c'est le coté aléatoire dans la ville.
Entre temps tu as couru pendant 5 minutes sans rien faire, parce qu'il n'y a pas de collectibles, pas de coffres, rien à collecter. il n'y a strictement aucune interaction avec le décor. C'est surement le truc le plus absurde dans un open world. Enfin si on peut appeler ca un open world. 4 rues, un metro, une ruelle annexe et 3 bâtiments dans lesquels on peut entrer, c'est très limité. Le level design est d'une pauvreté...
Toujours en solo, le jeu se présente avec des missions principales liés au virus (sauve le docteur) et des quêtes annexes. Ne me demandez pas, activer une radio, buter des racailles, le classique quoi. Et de temps en temps, faut aller buter des racailles. Wahou.
Le gameplay est pas trop mal, si on accepte ce coté rpg où les ennemis ont une barre de bouclier et une barre de vie plus ou moins résistants, ce qui fait que tu doit headshot un ennemi au moins 10 fois pour le buter. Et je sais même pas si le headshot augmente les dégâts par rapport aux tirs sur le corps. Mais ce coté rpg rend les combats mous, on passe son temps à etre caché comme une merde, y'a pas vraiment d'impact, pas de recul. Mais c'est le défaut de ce genre de tps avec couverture.
Ensuite via la dark zone. Une zone qu'on te présente comme super dangereuse. C'est une zone ultra contaminée? Ca y est des zombies vénères à la left for dead?
LOLILOL tu vas rire.
Tu rentres dans la zone, tu mets un masque et ca y est tu peux te balader tranquillement dedans. Bon ok.
Tu marches pendant 5 minutes, pas un chat. MOUARF.
Oh si tu vois 3 ennemis, tu les butes, tu ramasses du loot, ca t'augmente une jauge violette différente de la jauge orange du mode solo. Y'a donc 2 niveaux de level up. Pourquoi pas.
Oh un joueur humain. tu le vises y'a marqué joueur neutre. OK.
Tu entends une voix off qui t'annonce qu'un hélico a été demandé et qu'il arrive dans 1 min 30. Tu vas au point de rdv, tu vois plein de joueurs humains, une corde tombe, ils accrochent leur loot, tu fais pareil. L'hélico part, ca t'annonce que ton loot t'attend dans le coffre. OK POURQUOI PAS.
Alors tu suis ce petit groupe, on marche pendant des minutes, on trouve des bots ennemis, on les bute en 3 secondes parce qu'on est 5, on récupère le loot, on retourne sur la piste pour appeler l'hélico. Bon ca c'est la phase gentille du mode dark zone. franchement soporifique.
Et puis y'a la phase méchante de la dark zone. Tiens toi bien.
L'hélico arrive dans 1 minute. Un gars pète un câble et tire sur tout le monde, il devient renégat, il en bute 1 avant de crever. On est plus que 3. J'en profite pour essayer de les buter pour récupérer leur loot avant que l'hélico arrive, mais ils partent se cacher derrière un sac de riz, ils me tirent sur les flancs. Je meurs. je perds mon loot.
T'as compris? Tu peux faire la pute et tuer tout le monde. Sauf que 95% des cas tu va crever en voulant jouer la raclure. Donc tu le fais pas. Donc la dark zone, qui n'est qu'en fait qu'une partie pvp/pve/pv à chier, n'est pas très intéressante. Ou alors t'es en team, tu fais la pute et toute ton équipe devient renégat. Ça équilibre les forces alors non? que nenni, les renégats quand ils meurent ils mettent 30 secondes à ressusciter au checkpoint d'entrer de la zone et redeviennent neutre automatiquement alors que les neutres ressuscitent instantanément et peuvent choisir différents checkpoint. Donc les neutres sont toujours avantagés.
Et puis si le but de la dark zone c'est de buter des bots et d'envoyer le loot via l'hélico, tu va pas prendre le risque de jouer le renégat et de tout perdre. Donc tout le monde il est gentil dans la dark zone, la zone la plus dangereuse de New York.
LOL
j'ai donc passé 10 heures dans le jeu à faire à peu près tout ca. Dont la moitié à courir. Le système de combat est pas mal, c'est ce qui m'a fait tenir, et son aspect rpg (récupérer du loot toujours plus rare et puissant comme dans beaucoup de mmo) mais tout le reste est générique au mieux, ou carrément sans intérêt/pas passionnant/à chier (rayer la mention inutile).
Au final The division va se vendre parce que c'est générique et c'est un tps à la prise en main identique aux autres, mais c'est justement parce qu'il ne prend aucun risque, qu'il est paresseux dans son level design et qu'il respecte 90% de la charte ubisoft qui me sort par les yeux et que tout le monde connait(HUD omniprésent à la minority report, ca va dans assassin creed mais dans tout les jeux ubisoft merde quoi; il oublie les collectibles qui auraient pu rendre le jeu plus intéressant dans l'exploration alors que ca me sort par les yeux dans la plupart des jeux).
Non le jeu va se vendre parce que new york est trop bien fait. Et ca suffira comme argument dans ce monde d'apparence.
Alors que new york est mieux fait dans GTA 5 et qu'il a 1 milliard de fois de plus de contenu que the division.
Monde de merde.
Je ne recommande donc pas ce jeu pour toutes les raisons citées, tout comme je ne recommande pas l'achat des jeux ubisoft dans leur ensemble, cette société devient trop pathétique depuis quelques années pour qu'on lui donne 1 seul centime. Leur politique, leur bullshit, leurs fausses promesses...Tout me fait penser aux partis politiques français, beaucoup de promesses pour au final se retrouver avec rien au final, voir même l'inverse annoncé.
6/10
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