
Cloud Gaming : Sony souhaitait d'abord le deal avec Amazon, avant de se tourner vers Microsoft
Ce fut l'une des plus grosses annonces de la semaine dernière : Microsoft et Sony ont signé un deal majeur qui permettra au second d'exploiter à l'avenir les serveurs Azure pour tout ce qui tient des services IA & Cloud (pour le PS Now, entre autre) tandis que Microsoft bénéficiera de son coté de certains points technologiques propres au constructeur japonais pour continuer d'améliorer sa filiale de plus en plus porteuse.
Un choix qui a permis à Sony de décoller en bourse (presque 10 % de plus après l'annonce) tandis que de nouveaux détails émergent du coté des sources de Bloomberg, notamment le fait que l'entreprise avait envisagé un temps de se tourner vers Amazon sans finalement trouver d'accord commercial. Les discussions ont donc débuté avec Microsoft dès 2018 et dans le plus grand secret qui soit afin d'éviter toutes fuites, et ce n'est pas peu dire : même la branche PlayStation n'était pas au courant du partenariat en cours. On comprend donc pourquoi Mark Cerny était si évasif sur le sujet Cloud lorsqu'il a commencé à parler PlayStation 5 il y a quelques semaines.
Dernier point et pas des moindres : selon l'insider David Gibson, donc les propos ont été relayés sur Resetera, Nintendo envisagerait également de se tourner à l'avenir vers le Microsoft Azure pour offrir son propre service streaming, au départ dans un nombre limité de régions (au moins Japon et USA en tout cas).
posted the 05/20/2019 at 09:18 AM by
Gamekyo
Non il restait Google.
Mais je vois effectivement mal Sony allait faire un deal auprès d'une entreprise qui souhaite "tuer les consoles"
negan depuis 1 ou 2 ans on est entré dans une période de transition technologique avec les domaines du cloud, des IA ... et MS ont eu même avoués qu'ils commençaient à ce faire distancer, ce qui n'est pas bon, car le premier à proposer quelque chose de solide aura le lead pendant des décennies. Et pour éviter d'être des suiveurs comme avec les lecteur mp3, smartphone, tablette, ils ont donc décidés de mettre des moyens colossaux dans ces domaines pour devenir la référence.
Ils se déchargent temporairement de la nécessité financière d'investir lourdement dans des infrastructures réseau en sous-traitant ce travail au fournisseur numéro un du secteur, pour mieux s'armer sur l'essentiel pour la next-gen : les jeux, et les services.
C'était la meilleure carte à jouer. Le tout était de savoir qui serait l'heureux élu, et après avoir tâté le melon à droite et à gauche, leur choix s'est porté vers la meilleure offre : celle de Microsoft.
Maintenant, certains détracteurs ne pourront plus dire que jouer en ligne chez Sony c'est la cata.
De plus je ne pense pas que ça soit temporaire sur le court terme, Microsoft a surement fait signer un contrat sur de nombreuses années et Sony n'y gagnerait rien à développer ses propres infrastructure.
Non, ce sera pas à court terme, puisque Sony n'a pas les moyens de faire son retard rapidement à ce niveau où globalement, chez eux, tout reste encore à faire. Ils ont une marge de manoeuvre limitée en termes d'investissements. Mais le marché gaming étant leur planche de salut ou, du moins, leur principale source de revenus et de force médiatique, ils n'auront pas d'autres choix que de se donner les moyens de subvenir à leurs propres besoins en matière de serveurs à terme. Cette sous-traitance, c'est un palliatif en attendant d'avoir les moyens de s'armer pour lancer ce couteux chantier numérique qui leur fait défaut faute d'expérience et de budget et qui les condamne, aujourd'hui, à dépendre gentiment des autres.
Quand on vous le dis
Non, ça ne veut rien dire du tout.
Tu peux expressément choisir de dépendre de quelqu'un, même sur l'un de tes serveurs clés, pour choisir la rentabilité ailleurs.
Dans le même ordre d'idée, ce n'est pas parce que les PlayStation ont toujours été des succès que Sony a soudainement eu l'idée en tête de concevoir ses propres cartes graphiques pour ne plus dépendre de Nvidia ou AMD.
Et c'est pareil pour les autres comme Microsoft.
A un moment, les mecs ont compris que sur le marché des supports disques, ils avaient aucune chance de percer donc ont pas cherché à faire du UHD-DVD et ont plutôt opté pour le Blu-Ray de la concurrence, qu'on retrouvera probablement sur la prochaine gen.
Pour Microsoft c'est la même chose, eux ils ont la haine de Google et Apple, et préfèrent aidé Sony qui représente aucune menace pour eux que de les voir aller chez leur véritable concurrent.
MS va etre au courant de tout ce qui a attrait à son concurrent du coup. La config PS5 en tête
"Aujourd'hui, AWS est le numéro un mondial des serveurs, de l’hébergement et du cloud, mais cela ne faisait qu’un an environ que le service existait quand Netflix a placé toutes ses données chez Amazon. C’était un pari et il s’est révélé gagnant, puisqu’AWS est toujours au cœur de son infrastructure, près de dix ans plus tard.
Pourquoi AWS ? Netflix voulait s’assurer que son service ne soit jamais interrompu, même en cas de panne, et qu’il s’adapte en temps réel à la demande. L’offre d’Amazon lui a permis d’atteindre ces deux objectifs, à la fois en plaçant ses données dans plusieurs data centers dans le monde, et en augmentant régulièrement sa capacité de stockage en ajustant simplement le nombre de serveurs à sa disposition. L’entreprise a ainsi opté pour trois régions AWS, des zones géographiques distinctes où toutes ses données sont répliquées à l’identique : en Virginie du Nord et en Oregon aux États-Unis, et à Dublin en Irlande."
Et Sony a trop besoin du Cloud Computing pour rechigner à travailler avec l'un de ses concurrents sur l'une de ses activités.
Bah comme dit dans un précédent article, le CA de la branche Azure a rapporté autant en six mois que la branche PlayStation en un an (incluant la totale : hardware, software, micro-transactions, royalties des tiers).
Amazon a rembarré Sony ? D'accord, admettons. Mais dans ce cas là, alors pourquoi personne ne parle de cet affront dans les médias ?
Je vais te dire un fait : Amazon est un fournisseur international de services de Cloud Computing. C'est même le leader mondial du secteur. Loin devant tout le monde.
Tu crois vraiment que Amazon aurait le moindre intérêt à dire "parle à ma main" à un poisson aussi gros, appelé à devenir un consommateur de plus en plus grand de Cloud Computing à l'avenir ?
Bien sûr que non. C'est justement le contraire. C'est Sony qui a fait marcher la concurrence, et c'est Amazon qui était trop cher.
Trop cher pourquoi ? Parce que sur les services de Cloud Computing, au jour d'aujourd'hui, Amazon se taille la part du lion question PDM. Azure est très loin derrière. Voilà pourquoi c'était moins cher.
MDR
Sony n'est pas un service publique
N'importe quelle société peut faire un appel d'offres, c'est à dire établir un cahier des charges de leurs besoins, le communiquer à des entreprises capables d'y répondre, regarder leurs offres et prendre la meilleure.
En fait toutes les grosses sociétés le font.
La seule différence, c'est que le service publique est obligé de passer par des appels d'offres (en fonction du montant) et qu'ils sont très encadrés alors que les entreprises privées font ce qu'elles veulent.
Mais le résultat est le même, Sony a besoin d'une plateforme de cloud computing, ils ont consulté au moins Amazon, Microsoft et Google et on retenu Microsoft car plus avantageux pour eux.
Mais je soulignais le fait que tu as dit "forcément", sauf que justement, comme tu le dis, c'est pas obligatoire pour une entreprise privée.
Donc non, ils n'ont pas "forcément" fait un appel d'offre.
L'appel d'offre c'est courant dans le privé, ba quasiment tout le temps quand plusieur acteurs du marché proposent le même sercice... histoire de faire jouer la concurrence.
Ici il y avait Amazon et Microsoft en nego, c'est donc un appel d'offre concretement ou vulgairement parlant c'est la même finalité.
Sony edite son besoin , et les societés de service reponde ici Amazon et Microsoft ... tu connais la suite.
Pourtant je suis dans le privé et dans le secteur industriel... Mais bon.
nospeudo je ne vois pas quelle société peut se permettre de ne pas faire d' appel d'offre aujourd'hui rien que pour l'aspect : ethic and compliance le terme à la mode
Et sur des enjeux pareils on peu très bien imaginer des négociations parallèles en loucedé plutôt qu'un appel d'offre.
Quant on connait les exigences de Sony niveau négociation/partenariat (cf deal avec Nintendo) Amazon n’a sûrement du proposer autant que MS a Sony.
C’est aussi ça d’avoir le choix de ou on veut aller, on va au plus offrant et pour MS vu leurs situations ils étaient parfaitement conscient qu’il fallait absolument avoir le Leader Sony de leurs coté plutot que de les avoir encore totalement contre eux et en plus allié a d’autres Gafa, Ça aurait été catastrophique pour eux.
Tu demanderas à Carlos Goshn si les japonais ne sont pas à cheval sur tous ces sujets.