Le patron de Microsoft l'a sous-entendue il y a quelques semaines dans un mail aux employés du groupe : "Microsoft aura des choix difficiles à prendre".
On comprend aujourd'hui de quoi Satya Nadella parlait : la suppression de
7800 postes majoritairement dans la section "téléphonie".
A cela nous pouvons ajouter une charge de
7,6 milliards de dollars. Cette somme correspond à une dépréciation d'actifs (en somme la valeur actuelle devient inférieure à la valeur nette comptable) dû à l'acquisition de la division téléphonie de Nokia en 2013.
"Je ne prends pas ces changements de stratégie à la légère, compte tenu de leurs effets sur la vie de personnes qui sont importantes pour l'entreprise"
Satya Nadella évoque par ces mots qu'il à bien conscience de l'impact sur les personnes concernés. Il ajoute qu'ils seront tous accompagnés dans leurs transition. Et ne seront donc pas laissés sur le bord de la route.
Il utilise aussi le mot "stratégie". Et sur ce créneau de la téléphonie Microsoft s'oriente vers
3 axes.
- Le
professionnel
- Le
technophile
- L'
étudiant (ou n'importe qu'elle personne ne voulant pas trop dépenser)
Sur chaque axe, seul 1 à 2 modèles de téléphones sortirait des usines par an. Bon point. Les consommateurs étant souvent perdus face aux trop nombreuses références de Lumia sur l'entrée de gamme notamment.
Objectif? Selon Satya Nadella :
"A cour terme, gérer un portefeuille de téléphones plus efficace et ciblé tout en conservant la capacité de réinventer la mobilité sur le long terme"
Notons, qu'il y a quelques jours Microsoft s'est séparé de sa cartographie Bing (en la vendant à Uber) avec une transition des salariés d'un groupe à l'autre. Situation identique concernant la régie publicitaire du groupe vendu à AOL.