C’est à Paris que nous ont donné rendez-vous Capcom et Nintendo pour la présentation de Killer 7 par Kobayashi Hiroyuki, producteur du jeu. Nous avons ainsi pu en apprendre un peu plus sur cet étrange thriller mettant en scène Harman Smith, un vieil homme en chaise roulante qui est pourtant l’un des plus grands tueurs à gage de son pays. L’homme a en effet sept personnalités distinctes, représentées par sept personnages qui abordent chacun une apparence et des capacités spécifiques.

Sept personnalités pour plus d’efficacité

Le premier personnage jouable est Dan Smith, sans doute le plus équilibré des sept personnages, il a par ailleurs la capacité de tirer des balles magiques. On retrouve ensuite Kaede Smith, le personnage féminin du jeu. Elle pourra utiliser un sniper et pourra s’ouvrir les veines pour que les jets de sang puissent tuer les ennemis et ouvrir des barrières magiques. Coyote Smith, ancien cambrioleur, utilisera son savoir-faire pour ouvrir des portes verrouillées. Adeptes des armes blanches, optez pour Kevin Smith qui même s’il ne possède pas une très grande force d’attaque, n’aura en aucun cas besoin de munitions pour pouvoir lancer ces projectiles sur les ennemis. Con Smith est le plus jeune des sept personnages. Il est aveugle mais possède une ouïe exceptionnelle et utilise deux armes en même temps. Garcian Smith a, quant à lui, la capacité de devenir invisible et sera chargé de retrouver les personnages morts au combat. On finira par Mask De Smith, un ancien catcheur qui utilise des prises de catch pour combattre et qui possède deux lance-grenades très efficaces.

Killer 7 se déroule dans un futur proche, dans un pays imaginaire. Le jeu est découpé en six chapitres, représentant chacun un scénario différent, mais prenant part au final à la même histoire. Les personnages devront atteindre un objectif dans chacun de ces chapitres, comme, par exemple, tuer un ange au sommet d’un immeuble ou encore venir à bout d’un conflit géopolitique entre ce pays et le Japon.

Etrange, bizarre, intriguant et sanglant

Le principe du jeu est assez simple : il faut avancer et essayer de résoudre les quelques énigmes qui vous barreront le passage. Tout comme le côté esthétique du jeu, le gameplay est également très spécial puisque vous n’utilisez pas le joystick pour diriger votre personnage mais uniquement le bouton A pour avancer et B pour faire demi-tour, le choix des directions se faisant lorsque vous arrivez devant une porte ou un carrefour. Une pression sur R enclenchera le mode visé pour tuer vos ennemis, mais il faudra auparavant scanner l’écran via le bouton L pour les faire apparaître. Ce n’est qu’à ce moment là qu’il vous sera possible de délivrer vos munitions sur les Heaven Smiles, des créatures qui prennent plusieurs formes étranges.

La violence est omniprésente dans Killer 7. On éclate des morceaux de corps à tour de bras, le sang gicle dans tous les sens et comme si ça ne suffisait pas, plus vous ferez verser du sang, plus vous gagnerez de l’expérience. En effet, après en avoir récolté une certaine quantité vous pourrez l’échanger contre des points de compétences pour ainsi augmenter votre rapidité ou encore la stabilité de votre bras lors d’un coup de feu.


Il va s’en dire que les premières parties sont très délicates, et il vous faudra à coup sûr un petit temps d’adaptation pour vous y faire et pour comprendre toutes les subtilités de Killer 7. En attendant de se plonger complètement dans cet univers psychédélique et de se faire un avis plus concret, il est clair que Killer 7 est un jeu qui sort clairement du lot, par son ambiance unique et son esthétique se rapprochant plus d’une œuvre artistique que d’un simple jeu.

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