Belle est une version revisitée (voir 2.0) du conte « la belle et la bête ». Nous suivons Suzu Naito, une adolescente complexé et timide qui vit en pleine campagne paumé. Elle ne sait jamais remise de la mort de sa maman qui a sacrifier sa vie pour sauver un enfant de la noyade. Suzu prend le train pour rejoindre son lycée, elle est souvent seule (elle vie avec son père dans les montagnes), elle à juste une amie qui est douée en informatique. Elle n'a pas populaire dans son lycée, il y a juste un garçon qu'elle connaît depuis toute petite, il a toujours était là pour elle. Un jour elle décide de s'inscrire sur une application virtuelle, elle va pouvoir devenir « autre chose », elle a toujours aimé chanté (mais n'a jamais osé, même si elle est inscrite dans un "club" de chant"), dans ce monde-là, elle peut laisser exprimer ce qu'elle est au plus profond d'elle, être « la vrai Suzu », l'application vous donne une apparence en fonction de vos émotions les plus enfouis, avec cette application elle devient une icône (mais tout en restant inconnu dans le monde réelle), aidée par sa copine informaticienne (elle va lui permette de créer des tenues pour la rendre populaire ect). Suzu découvre que dans ce monde virtuel vie « une bête » qui n'est pas aimé par la communauté, il se laisse pas faire, certains de la communauté vont tout faire pour dévoiler qui se cache derrière « la bête » en pensant que c'est le meilleur moyen de se débarrasser de cette « bête » qui s'attaque à tous ceux qui veulent l'approcher. Suzu/Belle décide de savoir qui se cache derrière cette « bête » car elle ressent qu'il y a quelque chose de plus profond enfouie sous cette apparence (ne jamais se fier aux apparences).
Le film aborde en fait la difficulté de se trouver (dans le cas présent sa "voix/voie") durant l'adolescence, en sachant que l'environnement dans lequel nous évoluons nous conditionne d'une certaine manière. Je trouve que l'histoire est bien amené, les personnages sont suffisamment consistants, la bande-son est plaisante, le monde réel (le rythme plus "lent" de la campagne, là je comprends que le film se permet d’être plus lent) et virtuel (plein de couleurs chatoyantes ou tout est "chaleureux" artificiellement) sont bien distinct, par contre le rythme est « lent », par moments c'est même un peu trop « mou », le film dure 2 heures, je pense qu'il y a 15 minutes de trop (certaines scènes s'étirent un peu trop, j'ai failli m'endormir au cinéma...heureusement que l'histoire permet de vouloir voir la suite), mais à part ça, j'ai passé un bon moment, surtout que la fin est bien amenée (et logique en fait, ne jamais oublier que tout histoire est "cyclique"), sans tomber dans la fin « convenu » que nous connaissons notamment avec la version de « Disney ».
rahxephon1 c'était dans un cinéma "art et essai", pas "commercial", c'est clair que j'ai eu de la chance.