« Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale » "Le parallèle que l'on peut faire entre la poussière et le geek, une fois posés à un endroit, ils ne bougent plus tant que l'on ne déloge pas."
Gameblog 8/10
The Messenger aurait pu être un de ces bonheurs fugaces qui, une fois que le vernis d'une réalisation titillant la fibre nostalgique s'effrite, ne laisse qu'une impression d'inachevé, de bâclé. Mais il n'en est rien. Le premier jeu de Sabotage se révèle un titre agréable, même si passé la moitié de son trajet, il surprend la vue et l'ouïe tout en étant secoué par les turbulences d'un backtraking pas toujours heureux. Un action-platformer ingénieux, ravissant, bien pensé, qui sait rendre hommage aux jeux qui l'inspirent en entretenant une personnalité agréable. Bref, un indé auquel on peut succomber sans se poser de questions.
Gamekult 7/10
Malgré quelques petits défauts irritants et un rythme qui se perd un peu dans sa deuxième partie, The Messenger reste un jeu très solide. Avec sa maniabilité d'une précision d'horloger, son écriture fine et sa bande-son, le titre de Sabotage Studio en arriverait presque à faire oublier ses twists un peu timides. Pour autant, même s'il ne s'agit finalement que d'une pirouette de gameplay déjà vue ailleurs, le voyage entre les deux périodes offre au titre une identité bien à lui, qui lui permettra peut-être de rester dans les mémoires plus longtemps que la moyenne.
Pourtant, ce jeu ne m'a pas plus attiré l'attention que ça... je ne pensais pas vraiment qu'il avait ce petit quelque chose qui le distinguait du flot des jeux indés.