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Pilier du cinéma d'animation, on ne présente plus le Studio Ghibli. Élevés au rang de maîtres, ses deux fondateurs, Hayao Miyazaki et Isao Takahata, sont à l'origine d'innombrables classiques tels que Mon Voisin Totoro, Le Tombeau des Lucioles, Pincesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro, Le conte de la Princesse Kaguya... et j'en passe !



Ce que l'on connaît moins, c'est les liens plus ou moins directs qui existent entre le studio japonais et le monde du jeu vidéo.
Bien souvent, lorsque l'on associe Ghibli et le jeu vidéo, on pense tout de suite à Ni No Kuni. Sans doute à juste titre, puisque cette collaboration avec Level-5 a apporté un jeu de qualité, qui a rencontré un certain succès critique et commercial.



Cependant, on oublie parfois que ce projet a débuté sur Nintendo DS (en exclusivité au Japon) avec un concept novateur. Le jeu était vendu avec un énorme grimoire auquel il fallait se référer pour avancer. Il contenait par exemple les symboles à dessiner sur l'écran tactile permettant de lancer des sorts, mais aussi un grand nombre de renseignements sur le lore.



En réalité, l'histoire du Studio Ghibli avec le jeu vidéo ne s'arrête pas à ce titre. On peut la découper en 3 phases : les jeux à licence, les collaborations avec Ghibli ou des membres du studio, et les jeux à inspiration Ghibliesque.



Cette partie concerne en fait essentiellement ce qu'on appelle les pré-ghibli, c'est-à-dire les films ou séries sur lesquels ont travaillé Miyazaki et Takahata, juste avant la création du studio. Je précise que ces derniers ne sont bien évidemment impiqués d'aucune façon sur la conception de ces jeux. Il s'agit simplement de titres voulant surfer sur le succès de certaines licences.

On y trouve d'obscurs jeux Nausicaä :





Du Conan, le fils du futur :





Une énorme quantité de jeux Lupin, dont le film Le Chateau de Cagliostro a été réalisé par Hayao Miyazaki.









C'est donc à cette catégorie qu'appartient Ni No Kuni. Sur ce projet, le studio japonais a produit les séquences animées du jeu, et a inspiré d’une manière générale la direction artistique. Les musiques sont de Joe Hisaishi, le compositeur fétiche de Miyazaki.

Mais le premier jeu impliquant un membre du staff Ghibli, c'est Jade Cocoon sur Playstation. Il s'agit de Katsuya Kondo qui a occupé des postes de character designer, d’animateur-clé et de directeur de l’animation chez Ghibli.
Pour Jade Cocoon il travaillera sur la direction artistique, le design des personnages et il établira les artworks.



Le jeu est un RPG, avec des thématiques qu'on pourrait trouver dans les longs métrages de Miyazaki, à savoir la relation entre les Hommes et la nature, mais aussi des histoires mystiques avec des créatures divines. Le gameplay pioche du côté de Pokémon, avec un système de capture de monstres.



La collaboration avec Katsuya Kondo sera renouvelée pour un deuxième épisode sur PS2.



Au début des années 2000, Ghibli a participé à un autre jeu PS2, Magic Pengel, qui repose sur un concept original faisant appel à la créativité du joueur.



Le principe est de créer nos propres créatures, les doodles, en les dessinant directement à l’écran. La forme, la taille et les couleurs choisies vont définir les capacités et les statistiques de notre création. Ensuite à nous de les utiliser pour combattre !



Ghibli est mentionné pour l’animation, notamment pour celle du générique de fin. Certains doodles auraient été conçus directement par le studio. Yoshiharu Sato, animateur-clé chez Ghibli, occupait le poste de directeur artistique sur Magic Pengel. Il aurait supervisé le design des personnages et la conception des environnements.





Les œuvres du Studio Ghibli ont un fort potentiel universaliste, elles touchent toutes les générations et des cultures très différentes au travers le monde. Certains ont littéralement grandis et se sont développés avec ces œuvres. Il n'est donc pas surprenant de voir qu'aujourd'hui Ghibli est devenu une véritable source d'inspiration, et notamment dans le domaine du jeu vidéo.

C'est par exemple le cas de Aegis Defenders, un platformer tower-defense, fortement inspiré de Nausicaä.



Sable, lui-aussi inspiré du travail de Miyazaki sur Nausicaä et par Moebius.



A la sortie de The Legend of Zelda : Breath of the Wild, beaucoup avait relevé des références à Ghibli, notamment à Princesse Mononoké, comme par exemple cette créature faisant penser au Dieu Cerf.





Il y a beaucoup à découvrir de cette relation entre Ghibli et le jeu vidéo. J'ai essayé ici de vous en faire un bref aperçu. Pour plus de détails sur les titres cités, et pour en voir plus encore, je vous dirige vers ma vidéo ci-dessous, dédiée au sujet.

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En 1999, Nintendo vient bouleverser le monde du jeu de combat, avec l'arrivée de Super Smash Bros sur Nintendo 64. Le genre est revisité, de nouvelles mécaniques font leur apparition. On pense par exemple à l'absence de barre de vie à vider, remplacée par un pourcentage de dégâts à faire grimper pour expulser nos adversaires du terrain. Une autre caractéristique de la licence se trouve au niveau de son casting, venant regrouper les icônes de Nintendo, et qui s'est largement élargi à d'autres séries cultes du jeu vidéo, au fil des épisodes.

Un sous-genre du jeu de combat est né, le Smash-like ou Platform Fighting Games. On peut ainsi en citer quelques représentants : PlayStation® All-Stars Battle Royale, Brawlhalla, Rivals of Aether...

Aujourd'hui, celui qui nous intéresse et qui fait l'actualité c'est Fraymakers !



Tout juste débarqué sur Kickstarter, le projet Fraymakers a vu son objectif de financement atteint en à peine 2h. Outre son gameplay à la Smash, le casting du jeu est venu piocher ses combattants dans la scène indépendante, un peu à la manière de Brawlout.

Pour le moment, on retrouve :
- Welltaro de Downwell,
- Orcane de Rivals of Aether,
- Ultra Fishbunjin 3000 de Slap City,
- The Watcher de Slay the Spire,
- Octodad des jeux Octodad,
- CommanderVideo de BIT.TRIP.



Comme vous pourrez le découvrir dans la vidéo de présentation en bas de l'article, Fraymakers tente d'agrémenter la recette Smash, de quelques éléments nouveaux. Déjà, en combat, une jauge se remplit durant l'affrontement, et permet une fois remplie d'invoquer un allié sélectionné au préalable. Ce dernier viendra attaquer ou provoquer un effet particulier (une revisite des trophées assist en quelque sorte).
Mais l'originalité qui est mise en avant par le titre, c'est sa dimension personnalisable. Les outils Fraytools offrent en effet la possibilité de créer des personnages, des assists, des stages, des menus et même des modes de jeux. De quoi s'en donner à cœur joie !



Une early access est prévue sur PC via Steam à compter de début 2022.
A noter pour l'anecdote, que les développeurs de chez McLeodGaming ne sont pas à leur premier coup d'essai : ils sont à l'origine de Super Smash Flash et Super Smash Flash 2.

La page Kickstarter du jeu.

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Last Oasis, celui que ses développeurs de chez Donkey Crew qualifient de premier MMO de survie nomade, s'annonce aujourd'hui en trailer sur Xbox Series et Xbox One.

Petit topo sur le jeu. Last Oasis se déroule sur une Terre qui a vu sa rotation s'arrêter, conséquence de cela, la planète se partage entre une région de terres glacées et une région de terres brulées (...des landes de pierres...), tout aussi accueillante l'une que l'autre. Seule une petite région entre ces deux territoires est vivable, mais celle-ci change de position selon l'orbite de la planète autour du soleil. C'est cet élément qui va contraindre les joueurs à être mobiles pour survivre. Seul ou en groupe, c'est à bord des Walkers (machines en bois alimentées par le vent et inspirées par les Strandbeests de Theo Jansen) que pourra s'effectuer la migration. Dans un tel environnement, les affrontements entre les joueurs sont de mise pour se disputer territoires et ressources.

Pour rappel, Last Oasis est disponible sur Steam en accès anticipé depuis le 26 mars dernier. D'ailleurs, une mise à jour lançant la saison 2 du jeu, débarque le 22 novembre prochain sur PC, avec son lot de nouveautés.
Quant aux consoles Xbox, le titre sortira "prochainement" (le premier trimestre 2021 est avancé).

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Les sites de vente en ligne sont décidément plein de surprises ! De nos jours leurs pages sont régulièrement sources des rumeurs les plus folles. Entre les simples erreurs ou les placeholders, les véritables fuites se font relativement rares.

Aujourd'hui c'est Amazon France qui se retrouve sur le devant de la scène. Comme noté dans le titre, le site a listé deux jeux sur Switch, à savoir le remaster de NieR Replicant, et le remake de Prince of Persia : Les Sables du Temps.
Pour l'heure il est toujours possible de se rendre sur les pages dédiées à ces titres, via ce lien et celui-là.

Alors, on y croit ?

EDIT : Selon @hamsterjoueur sur Twitter, il s'agit bien d'une erreur (voir le tweet).

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Le succès commercial du portage PC de Persona 4 : Golden, fait semble-t-il des émules du côté de Sega, qui souhaiterait l'arrivée de plus de jeux de sa filiale Atlus, sur diverses plateformes.

C'est en tout cas ce qu'a exprimé Haruki Satomi, Président et CEO de Sega Sammy (maison mère de Sega), à l'occasion de la présentation des résultats financiers du groupe Sega pour le premier semestre de l'année fiscale.



A vos pronostics !

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Des premiers jeux vidéo aux véritables films interactifs d’aujourd’hui, la narration vidéoludique a su évoluer avec son média et le public. Parfois centrale, parfois secondaire, ce qui est sûr c’est qu’au fil des générations de consoles, nous avons pu la découvrir sous toutes ses formes : narration fermée ou qui s’adapte aux agissements du joueur, développée au travers de cinématiques ou de collectibles à ramasser (tels que les fameux livres !), les possibilités ne manquent pas. Dans cette multitude de cas existants, Tiny Echo s’inscrit dans la catégorie des jeux à la narration minimaliste, laissant libre cours à l’imagination du joueur et aux interprétations.

Un scénario qui se devine
Pas de dialogue, pas un mot, et pourtant Tiny Echo parvient à nous raconter quelque chose. Le décor est planté par une scène d’ouverture, sous forme de travelling horizontal, nous présentant un monde de désolation. Un paysage dévasté, une terre asséchée, pas d’eau ni de feu pour répondre aux besoins primaires des quelques personnages présents ici, et qui semblent suffoquer. On distingue une mystérieuse fumée qui émane de chacun d’eux, prenant la forme de mains qui se dirigent vers un immense trou pour y déposer des lettres. Notre personnage, endormi à son bureau, se fera réveiller par la chute de ces lettres, qui finiront rangées dans sa sacoche. Dès lors, on comprend que nous sommes le facteur du coin, et que par conséquent notre mission consiste en la bonne distribution du courrier. Tâche qui va nous demander de parcourir tout ce petit monde souterrain, en résolvant diverses énigmes à la difficulté moyenne, le tout avec un gameplay « point and click ».





Un appel à l’imaginaire
Une fois lancée dans notre aventure, les questions qui nous viennent à l’esprit sont nombreuses : pourquoi faisons-nous tout cela ? Où sommes-nous ? Qui sont ces êtres à l’agonie à la surface, et ceux qui peuplent le monde souterrain ? Il n’y aura pas de réponses explicites à ces questions, ce sera à chacun d’interpréter les choses et de les ressentir à sa manière. Cependant, au fil de notre voyage dans le jeu, certaines thématiques vont se laisser deviner. Par exemple, on peut y voir une relation entre le monde physique et le monde spirituel, on y décèle aussi un message écologiste soulignant l’importance de préserver notre environnement pour pouvoir y vivre, et on y perçoit une évidente mise en avant des inégalités via le contraste entre ceux qui vivent du bon ou du mauvais côté du monde… En fait, chacun y relèvera selon sa sensibilité, des sujets qui lui sont chers, et l’imaginaire fera le reste pour tisser des liens entre ce qui se passe à l’écran et de possibles lectures.



L’invitation à la rêverie de Tiny Echo passe en grande partie par l’excellent travail réalisé sur sa direction artistique. Ce sont ces choix artistiques qui, en créant une forte immersion dans le monde créé par Might and Delight, vont grandement stimuler notre imaginaire. Cela passe notamment par l’ambiance sonore, que ce soit l’OST signée Mouth West qui se distingue par ses sonorités mystiques et organiques, mais également par la qualité des différents bruitages, notamment ceux liés aux bruits de la nature (vent, écoulement d’eau, crépitement d’un feu, etc.). Tout cet ensemble sonore cohérent vient donner de la vie à ce monde, et c’est dans ce même sens qu’est appliqué le style graphique « dessin fait à la main ». Il fait lui aussi la part belle aux éléments de la nature, et met habilement l’accent sur les différentes scènes de vie des différents protagonistes. Le chara design est quant à lui énigmatique, entre l’étrange et le mignon (à l’image du personnage principal), nous interrogeant sur le fonctionnement de la société et le rôle de chacun de ses acteurs.



Une résonance actuelle
Si nous voulons pousser l’analyse plus loin (trop loin ?), nous pouvons penser que Tiny Echo tente un parallèle avec notre propre monde. Comme souligné dans la partie précédente, on y retrouve des thèmes très contemporains. A savoir celui des inégalités, avec le contraste entre les habitants d’en haut qui sont sans ressource et mourants, et ceux d’en bas qui ne semblent manquer de rien, sont en bonne santé et vivent dans un environnement sain. D’une autre part, on pense forcément à l’écologie quand on voit le travail réalisé sur la représentation de la nature. On peut imaginer à ce niveau que la situation à la surface a été causée par une catastrophe naturelle ou un ensemble de dégradations environnementales. Ces éléments constitueraient donc un parallèle avec notre monde, et mettrait ainsi en avant des valeurs humanistes et de solidarité. Le joueur se placerait alors en porteur d’espoir, comme le personnage principal du jeu, un messager venant sensibiliser ses pairs face à l’urgence de la situation, où chaque distribution de lettre correspond à l’éveil d’une conscience.



Sans être révolutionnaire, Tiny Echo nous offre 1h30 de dépaysement au cœur d’un monde crédible, où la narration est au service de l’imagination et de l’interprétation du joueur. Sans un texte et sans fioriture, c’est avec une direction artistique pertinente, que se construit la narration de Tiny Echo.

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Quel est le dernier jeu auquel vous avez joué, qui proposait quelque chose que vous n’aviez jamais vu ailleurs auparavant ? Entre les inspirations, les suites, les itérations de grandes séries, les revisites de genre bien connus… Il faut avouer que c’est assez difficile de trouver des titres vraiment uniques. Mais heureusement, on peut compter sur la scène indépendante pour faire preuve de créativité et nous sortir des concepts des plus originaux. Avec Kind Words, Popcannibal signe une pépite de cette trempe, centrée sur l’empathie et le soutien entre les joueurs.

Un gameplay épistolaire
Aussi surprenant que cela puisse paraitre, l’écriture et la lecture de lettres forment le cœur du gameplay de Kind Words. Pour citer l’une des phrases d’accroche du développeur, il s’agit d’un « jeu d’écriture de belles lettres à de vraies personnes ». Plus concrètement, ce qu’on nous propose c’est d’apporter du soutien à l’écrit, aux joueurs qui vont venir exprimer leurs soucis et leurs peines. Réciproquement, nous pouvons nous aussi exprimer nos propres tourments pour obtenir du réconfort. Installé à notre bureau, toutes sortes de témoignages passeront sous nos yeux : chagrin d’amour, inquiétude de se lancer dans un nouveau défi professionnel, besoin d’aide pour faire face à la solitude, recherche d’idées pour changer de régime alimentaire, demande de conseils pour être plus productif, simples discussions sur ce qui nous passionne et anime au quotidien, etc.





Lorsque nous recevons une lettre en réponse à un témoignage que nous avons déposé, celle-ci arrive par courrier, livré directement à notre fenêtre par un cerf-facteur. Ce même animal qui nous accueille d’ailleurs en début de jeu, et qui nous explique le fonctionnement de Kind Words.

A noter que les lettres sont anonymes, pour protéger nos informations personnelles. Apparait seulement la première l’être du pseudo choisi au lancement du jeu, en guise de signature.





Les échanges entre les joueurs se manifestent d’une 3ème manière. Un peu comme dans les salles de classe quand nous étions enfants, nous allons pouvoir envoyer et recevoir de petits avions en papier. Vous en verrez flotter de temps en temps dans votre chambre, à vous de les saisir en plein vol pour découvrir leur contenu. L’idée est que les utilisateurs de Kind Words puissent de cette manière se transmettre de courts messages d’encouragement et de solidarité.



Le gamedesign au service de la positivité
Un jeu 100% en ligne qui repose sur la bienveillance de tous, on peut légitimement penser que c’est un pari risqué. Pour s’en rendre compte il suffit de lire 5 minutes le chat du moindre jeu en ligne, ou encore de jeter un coup d’œil aux débats quotidiens sur les réseaux sociaux… le moins qu’on puisse dire, c’est que la première chose qui en ressort est rarement de la bienveillance. Alors pourquoi ça marche sur Kind Words ? En une petite dizaine de jours d’utilisation, je n’ai croisé ni trolls ni une once de négativité. Au plus, uniquement de petites maladresses dans la façon de s’exprimer.

Déjà, on ne va pas se mentir, il s’agit d’un jeu de niche avec une visibilité assez limitée. On peut imaginer que les joueurs qui sont là ont été séduits par le concept et qu’ils y adhèrent, a priori il y a peu de risques qu’ils fassent des vagues. Le nombre d’utilisateurs étant plutôt restreint, cela permet sans doute également une modération efficace. En plus de ça, le jeu est payant, on a là un obstacle pour le troll de base qui ne voudra pas passer à la caisse. Cependant, il serait réducteur d’arrêter notre analyse à ces éléments. Puisqu’en fait, l’ensemble des choix de gamedesign est au service de la « mission » que s’est donnée le jeu, à savoir : créer un espace de soutien et de solidarité en ligne.



Tout est fait pour instaurer un environnement favorable à la positivité. Ça passe par tout ce qui va créer l’ambiance « Kind Words ». L’aspect visuel pour commencer : notre petit personnage évolue dans une chambre cosy aux couleurs chaleureuses. Nous sommes à la maison, dans un endroit dans lequel on se sent bien et en sécurité. A cela on ajoute une radio qui diffuse de la musique, après tout, le sous-titre du jeu est « lofi chill beats to write to ». L’ost composée par Clark Aboud s’inscrit dans la mouvance « lofi » et le « chill hip-hop ». Vous avez peut-être déjà vu passer ce genre de playlists sur Youtube, souvent illustrées par une animation d’une jeune fille qui étudie à son bureau, et qui tourne en boucle 24h/24. Cette musique a pour caractéristiques d’être calme et apaisante, parfaite pour se concentrer sur des tâches répétitives comme les études, le travail, ou encore l’écriture comme c’est le cas ici. C’est de par son ost et son aspect visuel que Kind Words nous fabrique un cocon de bien-être, et nous met dans des dispositions propices à l’écriture et à la bienveillance.



Le choix du format de la lettre en tant que moyen de communication n’est pas non plus anodin. Ce n’est ni un tweet ni un email. C’est un format qui dispose de ses propres codes et propriétés. Avec la lettre on prend notre temps, on pèse chacun de nos mots, on tend naturellement à respecter un certain formalisme dans les formules de politesse, on adopte un certain ton. Il y a une volonté, en imposant le support de la lettre, de reproduire tout ce qui va avec : un discours posé, réfléchie et respectueux.

Autre point remarquable, c’est que le jeu n’entre pas dans une optique de complétion, avec des objectifs à remplir ou des choses à gagner. Tout ce qu’on fait c’est pour les autres, et pour nous-même. Aucune donnée chiffrée, pas de course aux likes. Les seules récompenses qu’on peut obtenir sont en réalité là pour renforcer l’ambiance du jeu et ainsi assoir sa vocation d’être un lieu d’entraide et de bien-être, comme on l’a montré juste avant. D’une part, on peut obtenir des stickers de remerciement en provenance des personnes auxquelles nous avons apporté un soutien. Ces stickers se matérialisent en de petits objets décoratifs pour notre chambre, venant accentuer l’aspect cocooning et chaleureux de celle-ci. Dans le même esprit, nous débloquerons de nouveaux morceaux à écouter, au fil de nos passages journaliers.



Une expérience profonde et touchante
Comment aborder Kind Words sans parler de ce qu’il nous fait ressentir. Kind Words est avant tout un excellent exercice d’empathie. On y rencontre des problématiques qui nous touchent parce qu’elles nous parlent directement. A nous, à notre histoire personnelle, à ce que l’on vit et connait. Mais à d’autres moments, nous sommes confrontés à des situations plus éloignées de notre vécu et de ce que nous sommes. Se mettre dans la peau d’une femme quand on est un homme, d’un homosexuel quand on est hétéro, d’une personne qui vit à l’autre bout du monde. Ce sont de véritables expériences de compréhension et de reconnaissance d’autrui, qui vont nous rappeler que même si nous sommes tous différents, nous partageons tous les mêmes sentiments.

Il ne faut pas non plus sous-estimer l’effet libérateur que peut avoir l’écriture. Prendre le temps de mettre des mots sur des choses que l’on a sur le cœur, est déjà en soi une pratique thérapeutique. Et paradoxalement, il est parfois plus facile d’oser se confier à de parfaits inconnus, plutôt qu’à nos proches. Lorsqu’en plus nous recevons en réponse à cela, plusieurs marques de soutien en provenance de personnes ayant pris le temps de nous lire, de nous comprendre et de nous répondre, alors je dois vous avouer que la probabilité d’avoir une petite poussière dans l’œil, grimpe considérablement.

Enfin, bien que Kind Words peut apporter du bien à ses utilisateurs, il ne se substitue pas à un accompagnement professionnel. Et c’est la raison pour laquelle, qu’un menu redirigeant vers divers organismes d’aide est mis à disposition, et qu’on peut signaler in-game les comportements qui nous semblent « à risques ».

Kind Words est bel et bien unique. Son offre est même tellement atypique qu’il serait difficile d’en faire un test traditionnel, avec des qualités et des défauts à cocher, puis une note à en sortir. Certains resteront hermétiques au concept, mais ce qui est sûr, c’est que Kind Words fait et fera du bien à de nombreuses personnes, et c’est bien là l’essentiel.

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Il y a un peu plus d'une semaine je vous partageais mes coups de cœur du Wholesome Direct, événement en ligne mettant en avant la scène indépendante. Et je tombais notamment sous le charme d'un certain Rainy Season. Alors que le jeu débarquera cet été sur Steam, ma curiosité l'a emporté, et je me suis procuré le titre disponible depuis peu dans le catalogue Humble Trove (au prix dérisoire de 5€ pour plus de 90 jeux, sans DRM !).



Un matin d'été, alors que vous avez passé la nuit chez votre grand-mère, vous vous réveillez au son du tip tap de la pluie contre le toit, impatient de débuter cette nouvelle journée. Pourquoi cette impatience ? Aujourd'hui votre mère vous a promis de vous emmener au parc d'attractions ! Les précipitations du jour vont malheureusement compromettre votre programme. Rester cloitré toute la journée à la maison, ça n'a rien de très excitant... Mais pourtant, le quotidien peut parfois se révéler extraordinaire et inoubliable. Voilà la situation initiale de cette expérience vidéoludique singulière proposée par Inasa Fujio, étudiant illustrateur et développeur de jeu vidéo durant son temps libre.



Une journée des plus banales
Comment va se dérouler cette journée ? Eh bien comme celle d'un enfant qui s'ennuie à la maison. Après un repas en famille devant la télévision, c'est vers nos proches que nous allons nous diriger. Qui sait, ils auront peut-être une activité à nous proposer. Notre tante est partie travailler, maman est partie faire les courses, notre frère est occupé à faire ses devoirs. Il ne reste que mamie qui nous demande de l'aider à laver la vaisselle...bon au moins ça fera passer quelques minutes.
Et maintenant, si on allait explorer la maison et le jardin ? Ça tombe bien puisqu'on peut interagir avec tout un tas d'objets. Une photo qui va raviver un souvenir, un piano sur lequel on peut jouer quelques notes, un vieil appareil photo numérique pour prendre quelques clichés, et j'en passe. Tout ce qui nous tombera sous la main sera prétexte à une micro-activité pour combler notre ennui. Mais justement, souris en main il faut avouer que ce n'est pas toujours très pratique. La physique laisse un peu à désirer, notamment pour l'ouverture des portes, qui peuvent avoir tendance à repartir violemment dans l'autre sens et donc de claquer toutes seules en cas de geste trop brusque.

Tout comme le petit garçon que nous incarnons nous allons nous ennuyer, notre seul but sera de surmonter ce sentiment en explorant et en découvrant ce qui nous entoure. Après tout, on a tous déjà été cet enfant qui ne savait pas trop quoi faire de sa journée, la situation en devient donc crédible et prend sens. La nostalgie tient aussi un rôle de premier plan, elle est ce en quoi le jeu parvient à sublimer l’ordinaire. Cette nostalgie qu’on peut avoir du cocon familial, de l’enfance et de l’insouciance, celle qui va faire qu’un banal souvenir nous marquera à jamais. La même qui est mise en avant par l’environnement et l’ambiance du jeu, de par la petite maison traditionnelle japonaise très cosy et pleine de vie dans laquelle on se trouve, et de par cette pluie apaisante qui nous accompagne.



Quand l'ordinaire devient extraordinaire
Un peu comme dans un film de Hayao Miyazaki (Studio Ghibli), la réalité finie toujours par rejoindre le fantastique. L’extraordinaire dans Rainy Season va s’exprimer aux travers d’événements provoqués par certaines de nos actions. Il peut s’agir d’une simple interaction avec un objet, de l’ouverture d’une porte qui était jusque-là fermée à clé, ou simplement du temps qui passe. Prenons l’exemple dévoilé dans le trailer du jeu. A un moment donné une alarme retentira pour prévenir des risques de débordement de la rivière du coin, c’est alors que notre jardin se retrouvera complètement inondé, et rempli de poissons lumineux nous offrant un spectacle aussi étrange que magnifique. Tout ceci est certainement le fruit de l’imagination du jeune garçon, exacerbée par sa lassitude. Comme on le dit souvent, l’ennui favorise l’imaginaire et la créativité. Ces évènements pourront toutefois être partiellement gâchés par une caméra capricieuse, qui peut se retrouver bloquer dans un mur si mal orientée au lancement de scènes cinématiques.
Par l’intermédiaire de ces parenthèses un peu magiques le jeu cultive notre curiosité, et nous donne de cette façon envie de découvrir chacun de ces petits instants, qui viennent totalement rompre la monotonie de cette journée banale, et pourtant si particulière.



L’expérience proposée par Rainy Season ne plaira pas à tous. Elle n’est d’ailleurs pas destinée à tout le monde. Elle comblera cependant ceux qui aiment s'immerger dans une autre facette du jeu vidéo, une facette plus personnelle, qui interroge et fait prendre du recul. Comptez environ une heure de gameplay pour boucler votre journée.

On le sait depuis un petit moment déjà, L'E3 2020 n'aura pas lieu. Mais on connait aussi l'importance de cet événement, qui chaque année centralise les grosses annonces, et vers lequel tous les yeux sont rivés.

Pour compenser cette annulation, des alternatives se sont mises en place. De nombreux événements en ligne sont ainsi programmés, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas évident de s'y retrouver.

Quoi regarder ? A quel moment ? Sur quelle plateforme ? C'est ce que je vais tâcher de vous récapituler dans cet article. N'hésitez pas à compléter via les commentaires en cas d'oubli, j'éditerai pour compléter !



Bon, celui-là a déjà eu lieu lundi dernier, et j'en avais déjà parlé, mais je vous mets le replay si vous avez besoin d'une séance de rattrapage. Pour rappel, il s'agissait d'une présentation de plus de 50 jeux indés.





- Jeudi 4 Juin à 22h
- Sur Youtube

L'occasion pendant une heure de découvrir les jeux à venir pour le lancement de la PS5. Et peut-être aussi de voir le design de la console.





- Du 5 au 24 juin
- Sur Twitch ou Youtube

Le site américain frappe fort puisqu'il a réussi à réunir autour de lui plusieurs acteurs de l'industrie, pour nous préparer un programme bien chargé. Au menu, annonces de nouveaux jeux, trailers et vidéos de gameplay de titres déjà connus, interviews...

Pour le détail de chacun de ces rendez-vous proposés par IGN, je vous laisse avec l'infographie officielle du site, cliquez sur les images pour agrandir. Regarder bien parce qu'il y a du lourd, comme du Cyberpunk le 11 juin. A noter, que se greffe au IGN Summer of Gaming, des événements propres à d'autres éditeurs qui seront listés dans cet article.






- du 6 au 14 juin

Le but ici est de pouvoir essayer les jeux à venir sur Steam, au travers de démo disponible durant un temps limité, un peu comme sur les bornes d'essai dans un salon traditionnel.





- Le 6 juin à 13h
- Sur Twitch et Youtube

Cet événement mettra essentiellement en avant les jeux indés venant du Japon et des pays asiatiques, mais pas seulement.





- Les 6-7-8 juin à 19h
- Sur Twitch

Comme son l'indique Guerrilla Collective est un rassemblement de plusieurs studios afin de proposer un événement commun. Du très beau monde au programme, pour en citer quelques uns : Larian Studios (Baldur's Gate 3), 11 Bit Studios (Frostpunk), Paradox Interactive (Vampire : The Mascarade - Bloodlines 2), Sega of America... (Plus d'infos sur le site officiel ici)





- Le 6 juin à 21h
- Sur Twitch et Youtube

Un événement qu'on a l'habitude de suivre ces dernières années durant l'E3. On ne sait pas forcément trop à quoi s'attendre à part des annonces diverses et de multiples exclusivités temporaires pour l'Epic Games Store.





- Le 6 juin à 23h30
- Sur Twitch

Cette fois c'est le site anglo-saxon GamesRadar qui nous propose son événement. On nous promet des annonces, des trailers exclusifs, de l'indé, du AAA...





- Le 11 juin à 21h
- Sur Youtube

Le site The Escapist, en partenariat avec GOG, nous propose une soirée dédiée aux jeux indépendants, avec la présentation de plus de 70 titres.





- Le 12 juin à 1h
- Sur ea.com

L'événement annuel de EA. Parmi les itérations annuelles des jeux de sport, nous aurons sans doute quelques surprises.





- Le 22 juin à 17h et le 20 juillet
- Sur Twitch

Un nouveau focus sur des jeux indés, proposé par iam8bit (boutique en ligne spécialisée dans les produits limités) et Double Fine (studio de Tim Schafer).





- Le 23 juin à 17h
- Sur Twitch

Certains studios japonais ont eux-aussi consentis à organiser un événement en commun.





- Le 12 juillet à 21h
- Sur Twitch

La conférence E3 Ubisoft se déroulera également en ligne. On peut s'attendre à du Assassin's Creed Valhalla, Gods and Monsters, Watch Dogs Legion, Roller Champions, et qui sait, peut-être du Beyond Good and Evil 2.





- Tout l'été

A l'initiative de Geoff Keighley, le producteur des Game Awards. Ce festival regroupe des événements déjà listés dans l'article, et d'autres annonces surprises.



Avec tout ça on a de quoi s'occuper, et la liste pourrait bien encore s'élargir (notamment avec Microsoft, voire Nintendo) ! Dans tous les cas j'espère qu'on vous y voyez un peu plus clair, même si je vous l'accorde, ça reste un peu fouillis.

Comme chaque année à Malmö, se tient la Nordic Game Conference, un événement permettant notamment aux professionnels de l'industrie de se rencontrer. Ce rendez-vous est aussi le moment de mettre à l'honneur les productions locales, puisque des prix sont décernés aux meilleurs jeux vidéo développés dans les pays nordiques.

Évidemment pour cause de Covid-19, cette itération de l'événement s'est déroulée en ligne. Bien qu'un second événement, et cette fois physique, aura lieu en novembre prochain.

Voilà donc pour le palmarès de cette année :

- Meilleur jeu de l'année : Control de Remedy Entertainement
- Meilleur jeu mobile : Sayonara Wild Hearts de Simogo
- Meilleure direction artistique : Sayonara Wild Hearts de Simogo
- Meilleur jeu "Fun for everyone" : WHAT THE GOLF? de Triband
- Meilleur design : Baba is you de Hempuli Oy
- Meilleure technologie : Control de Remedy Entertainement
- Meilleur audio : Mutazione de Die Gute Fabrik
- Meilleur premier jeu : My friend Pedro de Deadtoast
- Meilleur jeu VR/XR : Ghost Giant de Zoink Games

Se distinguent donc, Control et Sayonara Wild Hearts , qui repartent chacun avec deux récompenses en poche.

Si par curiosité vous souhaitez connaitre les autres nommés, je vous dirige vers le site officiel de Nordic Game.

Pour fêter les grands gagnants, je vous laisse avec leurs trailers de présentation.

Le Rogue-like et RPG au tour par tour, Darkest Dungeon, accueille ce 28 mai son tout nouveau DLC. Nommé The Butcher's Circus, ce dernier vient ajouter du PvP au jeu, et ce pour la modique somme de rien du tout !

Mais ce n'est pas tout, puisque l'autre bonne nouvelle c'est que le lancement de ce nouveau contenu, s'accompagne d'une offre d'essai gratuit du jeu pour tout le week-end. Celle-ci débute donc ce jeudi 28 mai à partir de 19h, et s'étend jusqu'au lundi 1er juin à la même heure. Le tout se passe sur Steam. Il est également à souligner que durant cette période, le jeu bénéficiera d'une réduction de 75%, les DLC seront eux-aussi soldés.

Bonne aventure à tous, et restez sur vos gardes car le challenge proposé par Darkest Dungeon est particulièrement exigeant.

Aujourd'hui (enfin hier, techniquement), se tenait le Wholesome Direct. Une vitrine d'exposition non négligeable pour les développeurs indépendants. Au total c'est plus d'une cinquantaine de jeux, dits Indie Games, qui nous sont passés sous les yeux durant les 37 minutes de vidéo.

Sans revenir sur la totalité de ce qu'on a pu voir, ce qui serait extrêmement long, je vous ai fait une petite sélection très subjective des quelques titres que j'ai découvert, et qui ont piqué ma curiosité.
Pour ceux qui en veulent plus, retrouvez la vidéo complète de ce Wholesome Direct en bas de l'article.




Ellie, une apprentie sorcière, a encore beaucoup à apprendre. Et cet apprentissage s'annonce mouvementé ! Concocter des potions, trouver les ingrédients nécessaires à leur préparation, faire face à des créatures magiques, aider la population locale et j'en passe, sont tant de défis qu'elle devra relever durant ses 3 années de formation.
Little Witch in the Woods est donc une simulation de vie de jeune sorcière. Le contexte est original et la vidéo de présentation (ci-dessous) illustre à merveille ce qui sera notre quotidien. Dans l'esprit il y a quelque chose de très Stardew Valley, en espérant que le dépaysement y soit aussi intense, et que cette nouvelle vie que nous propose le jeu soit tout aussi bien remplie.





En Indonésie dans les 90, deux adolescents vont enquêter sur les forces surnaturelles qui semblent menacer leur ville. En sous-texte, le jeu nous propose une expérience pour surmonter la dépression et l'anxiété. Un jeu "wholesome" donc. Une histoire aussi prenante que touchante, c'est au moins tout ce qu'on souhaite pour ce jeu et les joueurs qui le parcourront.

La vidéo ci-dessous n'est pas celle de la présentation du jour (n'étant pas disponible pour le moment), il s'agit d'un trailer plus ancien. Mais en passant sur le replay de la vidéo à partir de 19 minutes 02, vous trouverez votre bonheur.





Magnifier le quotidien, c'est un peu la pari de Rainy Season. Une famille cloitrée chez elle à cause d'intempéries va nous prouver qu'il peut arriver des choses extraordinaires dans la vie de tous les jours. Amis pluviophiles, amoureux des ambiances cosy, vous devrez ici y trouver votre compte.

Malheureusement, la vidéo ci-dessous n'est pas non plus celle de la présentation du jour. Je vous recommande d'y jeter un oeil sur le replay à partir de 24 minutes 36.





Le one more thing a été réservé à Hoa. Un jeu qui nous vient tout droit du vietnam et au charme Ghibliesque, avec un superbe style "dessin fait à la main".

De même, pour voir le trailer, ça se passe à partir de 34 minutes sur le replay. Sinon, juste en-dessous, une jolie petite vidéo de gameplay que j'ai pu trouver.

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La page Steam de D.E.E.P.: Battle Of Jove, le dogfighter spatial du studio chinois ThinkingStars, vient tout juste de faire son apparition.

Puisant son inspiration dans la série des Star Fox ou encore Rogue Squadron, D.E.E.P.: Battle Of Jove a pour ambition de remettre le genre au goût du jour. Leur recette ? Des graphismes qui se veulent plus actuels, un gameplay vif et arcade, mais qui doit être facile à prendre en main.




Comme pour ses modèles précédemment cités, le jeu se veut être avant tout une expérience solo. La campagne d'environ 8h selon les développeurs, nous mettra dans la peau d'un rebelle. Celui-ci combattra au sein d'une résistance, face à une IA nommée D.E.E.P.-Brain, et contrôlant à peu près tout.

Les différentes missions qui se tiendront dans l'espace ou à la surface de planètes, nous permettront de débloquer de l'équipement pour notre vaisseau. A nous de le tuner à volonté.



Pour l'heure, pas de date de sortie d'annoncée, mais si on en croit le compte Twitter du jeu, une démo pourrait être très vite disponible.



Retrouvez ci-dessous la courte vidéo de gameplay présente sur la page Steam de D.E.E.P.: Battle Of Jove.

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Aujourd'hui nous fêtons le 40ème anniversaire de Pac-Man !
Personnage culte de l'histoire des jeux vidéo, et même véritable symbole de la pop culture (à son apogée dans le fameux film Pixels ).

Pour célébrer cet événement, Namco Bandai et Amazon Games annoncent un partenariat autour d'un nouveau jeu, Pac-Man Live Studio.
Son originalité, et la justification du partenariat avec Amazon, est que le tout sera jouable en exclusivité sur Twitch.



Au programme, 3 modes de jeux :

- Le mode sans-limite
Un mode coopératif dans lequel nous devrons essayer d'enchainer un maximum de niveaux avec notre équipe. En sachant que chaque joueur ne dispose que d'une seule vie par niveau, et que le passage au niveau supérieur ne nécessite la réussite que de l'un d'entre-eux. Un classement mensuel sera établit selon les résultats de chaque équipe.



- Le maze creator
Pac-Man se la joue Super Mario Maker, en nous proposant de concevoir nos propres labyrinthes. Les niveaux les plus joués et likés seront mis en avant.



- Le mode classique
Pour voyager dans le temps en jouant à la version du jeu de 1980. La seule différence ici c'est que contrairement à l'époque, on ne se battra pas pour être le plus gros scoreur du quartier, mais pour figurer au mieux dans un leaderboard mondial.



Le jeu sera disponible dès le mois prochain, sans plus de précision.

Alors souhaitons un bon anniversaire à l'ami Pac-Man, et préparons-nous à le retrouver très bientôt !