Ce lundi 9 mai il sera possible d'observer le passage de la planète Mercure devant notre étoile, ce transit exceptionnel n'aura lieu que 14 fois ce siècle (il y en a déjà une deux, respectivement en 2003 et 2006), à ne pas louper donc !
Ce phénomène sera observable - entre autre - dans l'Europe de l'ouest (France comprise donc), en Amérique du nord, dans une grande partie de l'Amérique du sud, à Cuba et en Jamaïque (carte précise plus bas). L'observation se déroule donc de jour avec le matériel approprié (filtre solaire), ainsi même avec des lunettes il sera possible d'apercevoir un tout petit point noir qui passe devant le soleil (des grossissements via des outils d'astronomie permettant de mieux apprécier le spectacle étant l'idéal bien sûr). Mercure commencera sa "traversée" à 13h12 (heure de Paris) pour l'achever à 20h40.
Ci-dessous une photo du même événement qui a eu lieu en 2006 :
Bien entendu les astronomes - amateur ou non - du monde entier se pencheront sur l'événement, amenant avec eux son lot de photos.
Voici maintenant la carte indiquant les zones où l'événement sera observable, suivi d'une vidéo en image de synthèse afin d'illustrer le phénomène, enfin je termine avec un lien vers le site de la Nasa où vous pourrez découvrir toutes les dates relatifs au transit de Mercure devant notre soleil du 17 ème siècle au 24 ème siècle.
La NOAA (l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique), a lancé en avril une série de trois campagnes d'observation, qui s'étaleront d'avril 2016 à juillet 2016 (la première campagne prenant fin le 11 mai). Le but est d'explorer la fosse des Mariannes, un des points - si ce n'est le point - les plus profonds de l'océan Pacifique, afin d'y étudier sa faune abyssale, l'outil principal de cette exploration se nomme D2 (pour Deep Discoverer), un petit sous-marin pilotable à distance, chaque jour D2 explore des fonds marins situés entre 250m et 6 000m (les relevés les plus récents indiquent que certaines zones atteignent plus de 11km de profondeur).
Le 24 avril dernier notre explorateur a donc découvert une toute nouvelle espèce de méduse, appartenant au groupe des hydroméduses. Cette méduse - encore non répertoriée - possède un système de bioluminescence (elle émet sa propre lumière) commun à beaucoup d'espèce abyssale.
Ci-dessous vous pouvez l'observer se mouvoir devant l'objectif de D2, c'était le 24 avril à 3 700m de profondeur. Situé dans la fosse des Mariannes, la zone s'appelle le mont Enigma.
- Petit exemple de être vivant que l'on peut trouver dans la fosse des Mariannes -
Si ces dernières années la Chine s'est illustrée avec brio dans des manœuvres - habitées ou non - en orbite terrestre et avec plusieurs envois de sonde réussis autour de notre satellite (d'autres missions sont encore prévues, dont des vols habités), aucune mission n'avait encore été lancée en direction de Mars.
Les Chinois comptent bien changer ça, avec l'envoi d'un rover sur la planète rouge, s'ils ont été devancés par l'Inde - qui est le premier pays d'Asie à placer une sonde en orbite martienne -, cette mission devrait si tout va bien être lancée en 2020. Eu égard à la différence de budget entre le programme spatial américain et chinois, la technologie embarquée devrait être plus proche des rovers de la NasaSpirit et Opportunity (qui sont sur Mars depuis 2004) que de Curiosity (qui est quant à lui arrivé en 2011).
Si la mission est dans la continuité du programme spatial chinois, l'ensemble devrait être couronné de succès, le rover devrait ainsi se poser en 2020, la même année que Curiosity 2 (qui lui sera de la Nasa).
Non je ne fais pas allusion à l'oeuvre d'Asimov (si en faite), le groupe privé Hanson Robotic vient de présenter à la dernière conférence SXSW sont tout dernier modèle de robot, et ce n'est peu dire qu'un tel réalisme n'avait jamais été atteint, comme vous pouvez le constater sur la vidéo ci-dessous.
Cette société est loin d'être novice dans l'exercice, elle s'était déjà fait remarquer avec ses "robots sosies" d’Albert Einstein et de Philip K. Dick, mais pas à un tel degré de réalisme.
Sophia - de son prénom - peut reproduire, simuler les mouvements de 64 muscles faciaux, ce qui lui permet de couvrir un large panel d'émotion qu'elle retranscrit jusqu'à l'exagération. Elle peut reconnaître les personnes et même entretenir une conversation, pour ensuite s'en rappeler et se souvenir de son autre interlocuteur. L'ambition du fondateur de Hanson RoboticsDavid Hanson, est de créer des robots qui feront partie intégrante de notre paysage, allant jusqu'à devenir des amis pour certains et des personnes bien réelles pour d'autres avec leurs propres réflexion, il veut insuffler de la compassion et de la gentillesse dans les futures intelligence artificielle.
David Hanson pense que d'ici les deux prochaines décennies des robots à l'apparence humaine arpenteront les rues de nos villes et communiqueront, échangerons avec nous, chacun apprenant au contact de l'autre.
En attendant, il reste du chemin avant d'atteindre les doux songes du dirigeant de l'entreprise, ce dernier et Sophia ont pu être interviewé par la chaîne américaine CNBC et quand son créateur lui demande sur un ton suppliant : "Est-ce que tu veux détruire les humains ? S’il te plaît, dis non", Sophia rétorque en souriant : "OK, je détruirai les humains", intéressant...
Depuis plusieurs décennies maintenant, la science fiction - littéraire ou cinématographique - a su mettre en avant un futur où l'Homme tel que nous le connaissons a évolué non pas par le biais de l'évolution naturelle - comme décrite par Darwin - , mais par une évolution artificielle, contrôlée, par l'Homme lui-même.
Le transhumanisme amène la question de l'augmentation, de la modification en profondeur de l'Homme moderne par notre propre technologie, que ce soit sur le plan physique ou génétique.
Ci-dessous vous pourrez apprécier l'interview réalisé par Futura-Sciences auprès de Jean-Claude Heudin directeur de l'institut de l’Internet et du multimédia.
En 30 ans nos moyens technologiques ont évolué de façon exponentielle, proposant des choses qui n'avaient de place alors - au mieux - que dans la science fiction, où en seront nous dans 30 ans ?
La nanotechnologie façonne actuellement un autre monde, qui sait résoudre certains problèmes actuels (maladies, traitement et purification de l'eau à moindre coût dans certaines zones du monde, etc...), quand les ordinateurs quantiques eux, ne sont plus un simple rêve, trouvant ainsi une solution aux conjectures de Moore.
Mais quand est-il de la modification, de la transformation profonde - voir irréversible - du métabolisme humain et de sa morphologie ?
C'est un sujet qui revête de nombreuses formes, de nombreuses questions.
Dans le domaine de la médecine, les applications y semblent essentiellement positives, rendre la vue à un aveugle, l'audition à un sourd, l'usage de ses membres et la sensation de toucher à un infirme, guérir voir comprendre des maladies qui nous restaient jusqu'à là obscur.
Mais quand est t-il de la modification du patrimoine génétique à la conception d'un enfant, même s'il est effectivement "humain" de pouvoir, de vouloir, "absoudre" toute tares génétiques avant la naissance, les déviances qui en suivraient, ne seraient-elles pas au final plus péjoratives sur le long terme ?
C'est un point qui est formidablement bien mis en avant dans le film Bienvenue à Gattaca avec le problème du "racisme génétique", créant un fossé encore plus grand entre les classes sociales, avec ceux qui ont eu la "chance" d'être nés "parfait".
Nous ne sommes pas égaux - en droit ou autre -, notre classe sociale, notre appartenance ethnique, l'environnement, la géographie, sont autant de facteurs qui définissent réellement les atouts et les chances de chacun à la naissance.
Rendre l'usage de son corps à un tétraplégique est forcément louable, mais quid d'"augmenter" technologiquement quelqu'un qui n'en a pas besoin ?
Le transhumanisme aborde aussi "l'immortalité" de l'Homme, mais la fin de la mort telle qu'on la conçoit ne serait-elle pas la fin de la "vie" également ?
Transférer sa conscience dans un support artificiel, devenir un logiciel est-ce là, la consécration de notre civilisation, notre "humanité" ?
Nous n'arrivons même pas à nous entendre à travers le monde, l'argent est maître de tout et les lobby des grands groupes privés influent directement sur nos gouvernements, après tout nous sommes un peu les virus de cette planète, notre place dans le monde informatique serait finalement peut-être toute désignée...
Bon je ne souhaitais pas rentrer plus que ça dans les détail en donnant mon avis à la base, je voulais juste poster la vidéo, mais bon...
Pour ne pas finir sur une note négative, il est évident que l'être humain est également capable de belles choses, le monde pourrait se révéler finalement bien plus prometteur et moins fataliste dans une trentaine d'année, même si depuis plusieurs décennies maintenant on a plus l'impression de voir un gosse jouer avec une arme chargée (bon je finis plus ou moins sur une bonne note non ?).
Et parce que j'en ai envie, je termine cet article avec "Creep" de Radiohead, et ouai chui un ouf.
La sonde MRO (pour Mars Reconnaissance Orbiter) fête ce mois-ci ses 10 ans de mise en orbite martienne. Pour l'occasion la Nasa a compilé une série de photos éblouissantes de la surface de Mars, ces dernières sont réunies dans une courte - et très belle - vidéo d'un peu plus de 2min que voici :
Si les projets autour de la Lune elle-même et de Mars sont assez clairs du côté de l'agence spatiale américaine, d'autres missions sont également prévues concernant d'autres astres du système solaire.
Parmi ces missions, une concerne la mise en orbite d'un petit astéroïde autour de notre satellite naturel. La première étape - qui a lieu actuellement - consiste à sélectionner un astéroïde sur une liste composée de plus d'un millier de petits corps célestes, ensuite une fois choisi - et c'est la prochaine étape - un robot sera envoyé sur l'astéroïde élu, afin de le délester d'une grosse partie de sa masse.
Le robot viendra alors placer en orbite lunaire la parcelle de terre arrachée à ce monde inconnu. Arrivera alors, la dernière partie de la mission qui aura pour but d'envoyer une mission habitée sur la surface du nouveau satellite de la Lune, ces derniers y prélèveront des échantillons qu'ils ramèneront sur Terre et testeront des technologies qui serviront pour une mission autrement plus périlleuse, envoyer des astronautes sur la planète rouge.
Ci-dessous une vidéo illustrant cette future mission à l'aide d'images de synthèse.
Bon je vous passe les blagues qui ont déjà été faites dans la presse sur l'appellation de cette nouvelle espèce d'arachnide.
Du prénom du physicien Brian Greene (je précise qu'il n'est pas l'auteur de la découverte), l'araignée Brian - que l'on peut aussi appeler Dolomedes briangreenei - a donc été découverte il y a peu, elle affectionne l'eau, elle s'en sert en effet comme support pour "surfer" et atteindre rapidement ses proies.
Ses proies justement, cette nouvelle araignée a été trouvée en Australie et comme cette "petite île" aime faire les choses en grand, sachez qu'elle ne se contente pas de mouche ou de libellule, non loin de la elle bouffe des poissons et grenouilles jusqu'à 3 fois plus gros qu'elle.
Pour vous faire une idée de sa taille, regardez votre main, elle logerait en entier dans la paume. Elle s'attaque notamment aux crapauds buffles, une bonne chose ces derniers étant une espèce invasive qui met en péril l'écosystème local.
Outre ses paysages et ses reliefs incroyables, la Terre possède également de surprenants - et parfois magnifiques - phénomènes météorologiques et atmosphériques.
Arcs-en-ciel, mirages (inférieurs ou supérieurs), formations nuageuses, etc...
Les exemples sont nombreux et parfois, en observateur de ses phénomènes, on serait presque amené à penser que ces spectacles sont des miracles, surnaturels ou divins.
Ci-dessous une sélection de clichés mis en avant par le site Futura Sciences.
Note : il est possible de cliquer sur les images pour les agrandir.
- Arc-en-ciel primaire et arc-en-ciel secondaire -
Ici, nous pouvons observer deux arcs-en-ciel, le premier dit primaire (le plus visible) et le deuxième appelé secondaire (pas toujours visible, mais pourtant toujours présent). Les couleurs de l'arc-en-ciel secondaire sont toujours inversées.
La région où a été prise cette photo est la zone montagneuse de l'Altaï, située entre la Russie, la Chine, la Mongolie et le Kazakhstan.
Pris au-dessus de la mer Morte, ce cliché nous présente un mirage inférieur (donne l'effet d'un reflet sur une surface), mirage qui provoque une déformation de la zone basse du soleil.
J'avais déjà posté une photo des ces fameux piliers il y a quelques temps sur mon blog, ces derniers se forment grâce à la réflexion de la lumière solaire sur des cristaux de glace dans l'atmosphère.
Ce phénomène est dû à la diffraction de la lumière du soleil sur le nuage, cette dernière rencontre alors des gouttes d'eau en suspension dans la formation nuage ce qui provoque ces différentes couleurs.
On pourrait presque penser au décollage d'une fusée, et pourtant non c'est un "simple" phénomène atmosphérique, le soleil réfléchit sa lumière sur les cristaux de glace dans l'atmosphère.
Un mirage supérieur nous montre un objet qui ne se trouve pas à sa réelle position (ce qui arrive dans les déserts avec les fameuses oasis). Ce phénomène est dû à l'interaction au sol entre des masses d'air froides (qui viennent du bas) et des masses d'air chaudes (qui viennent elles du haut), ce qui a pour effet de dévier la lumière et ainsi créer le mirage.
Après avoir vaincu 5 à 0 le champion d'Europe du jeu de Go (considéré comme plus complexe que les échecs) l'année dernière, AlphaGo - qui est le nom du logiciel - vient de remporter la première des cinq confrontations qui l'opposent au champion du monde actuel.
Créée par le géant Google, cette IA possède des millions de connexions neuronales lui permettant d'évincer des millions de coups inutiles en un instant.
Lee Se-Dol avant la confrontation le 8 mars 2016.
Le coréen Lee Se-Dol avait déclaré quelques temps avant la rencontre :
Note : La traduction provient du site Sciences et Avenir, merci de vous référez au lien en bas de page pour consulter plus en détail leur article sur le sujet.
"Aujourd'hui, je sais comment son algorithme a réussi à réduire le nombre de choix possibles. J'ai le sentiment qu'AlphaGo peut dans une certaine mesure imiter l'intuition humaine."
"A présent, je crois que je ne pourrais peut-être pas vaincre AlphaGo avec une marge aussi importante que 5-0. Je dois être un peu plus stressé."
"Je pense que l'IA va à terme battre les humains au Go et qu'il s'agit de la conséquence inévitable du changement."
"Mais les robots ne comprendront jamais la beauté du jeu comme nous, les humains, la comprenons."
D'après certains scientifiques, les IA, les robots, pourront être qualifiés de véritable intelligence d'ici les 100 prochaines années.
Et si la découverte d'une autre forme de vie ne venait pas de l'espace ?