Si la conquête spatiale - du moins les missions habitées - a connu un net recul en comparaison des années 60-70, de nouvelles missions devraient emmener des astronautes au-delà de notre orbite d'ici les dix ans à venir.
Les deux plus grandes organisations spatiales du monde - la NASA (US) et l'ESA (Europe) - prévoient toute deux la possibilité d'installer une base permanente sur notre satellite dans les prochaines années.
Du côté de la NASA un partenariat public/privé sera très certainement mis en place afin d'amoindrir le coût des missions, c'est ce qui se fait actuellement avec la station spatiale internationale dans le cadre des missions de ravitaillement.
En déchargeant une partie des missions sur le compte du privé, la NASA estime ainsi pouvoir diviser jusqu'à 10 fois le coût d'une base lunaire permanente sur la Lune.
Les nouvelles missions habitées devraient voir le jour dans les cinq à sept années qui arrivent, la base permanente devrait quant à elle voir le jour au plus tard en 2030.
L'ESA (agence spatiale européenne) a vu son nouveau dirigeant - Jan Wörner - soumettre l'idée d'un "village lunaire", se dernier viendrait remplacer l'ISS (la station spatiale internationale) qui restera financer par les différents pays jusqu'en 2024, la mise en place de cette station, ce "village" pourrait donc se mettre en place dès 2025.
Les choses vont avancer très vite dans les prochaines années, et il n'est pas dit que des groupes privés installent leurs propres stations (exploitation entre autre) sur le sol lunaire.
La prospection spatiale est encore un sujet assez vague, mais qui est pourtant d'actualité, après les États-Unis en novembre 2015 c'est maintenant le Luxembourg qui vient de mettre en place une loi visant à encadrer l'exploitation minière d'astéroïde et d'ainsi attribuer à des sociétés la propriété des matières extraites de ces corps célestes, le groupe privé Deep Space Industries en est d'ailleurs un des pionniers.
Plusieurs projets sont maintenant en cours, comme des usines qui utiliseraient la technologie des imprimantes 3D - qui ne cesse d'évoluer depuis ces dernières années (créations de maisons, voitures, etc...) -.
Des partenariats seraient également possibles avec les agences gouvernementales citées plus haut.
Ci-dessous une vidéo proposée par la société privée permettant d'illustrer leurs projets.
Ci-dessous vous pourrez visionner une vidéo publiée hier par la NASA, qui permet de survoler la première planète naine du système solaire, Cérès dans une reproduction 3D fidèle.
Découvert au tout début du XIX ème siècle, cet astre est passé par plusieurs dénominatifs, planète, astéroïde et maintenant - depuis 2006 - planète naine.
Cet objet est le plus massif de la ceinture d'astéroïde située entre les planètes Mars et Jupiter.
Dans la vidéo qui suit, vous pourrez voir les différents cratères d'impact qui jonchent sa surface, ainsi qu'un phénomène qui a interpellé la communauté scientifique lors de sa découverte il y a quelques mois ; des "lumières" sont en effet visibles à la surface du corps céleste.
Après plusieurs études autour du sujet, des scientifiques allemands ont publié un article dans le magazine américain "Nature", ces lumières seraient donc dues à de l'eau saumâtre gelée (l'eau saumâtre possède une concentration en sel inférieure à l'eau de mer, mais supérieur à l'eau douce), le sel contenu dans cette eau gelée serait majoritairement composée d'hexahydrite.
Les lumières observées proviendraient donc du reflet des rayons du soleil sur cette surface, d'après cette même étude cette eau gelée recouvrirait de vastes portions des sous-sols "cérésiens", ils auraient été mis à jour suite à des impacts d'astéroïde. Environ 130 point lumineux constelleraient ainsi l'astre.
Voici maintenant la vidéo (qui dure un peu plus de 3 minutes).
- Bonus -
Cette photo a été prise en Alaska, par la photographe Allisha Libby, le phénomène que vous pouvez observer provient de la formation de cristaux de glace dans le ciel. La nature est décidément toujours aussi surprenante.
Reprise en trombe par les médias à travers le monde hier, l'annonce de la possible présence du neuvième planète dans notre système solaire a fait son petit effet.
Michel Viso - responsable du programme d’exobiologie au CNES (Le Centre national d'études spatiales français) - nous explique dans 4 courtes vidéos ce qu'il en est :
1. Une 9e planète dans le Système solaire ?
2. A quoi ressemble la 9e planète du Système solaire ?
3. Comment découvre-t-on une planète "virtuelle" ?
4. Y'a-t-il d'autres planètes "cachées" dans le Système solaire ?
La théorie la plus communément admise - mais qui n'est pas un fait - est que l'univers serait issue d'une explosion, explosion qui serait à l'origine de notre univers actuel, le fameux big bang.
Ci-dessous voici une courte interview (5min) réalisée par Futura sciences du physicien Étienne Klein, qui parle ouvertement et simplement de ce sujet beaucoup moins évident que l'image que l'on peut s'en faire.
Ci-dessous voici une série de 12 images illustrant des aurores boréales au Canada, en Finlande et en Irlande.
Ces photos sont suivies d'une vidéo - réalisée par la Nasa - qui nous emmène à travers l'amas stellaire Westerlund 2 situé dans notre galaxie et plus précisément dans la constellation de la Carène.
Si un voyage habité sur Mars est encore lointain (on parle de la tranche 2040/2050) pour la Nasa, ces derniers se penchent sur la création de robots bipèdes qui pourraient explorer et préparer le terrain pour la venue de l'homme sur la planète rouge.
C'est le CSAIL (Laboratoire de Science Informatique et Intelligence Artificielle) à Boston qui va s'en occuper. Le robot - qui mesure 1,80 mètre et pèse 130 kilos - s'appelle R5/Valkyrie. Le but est d'en faire les nouveaux pionniers de la conquête spatiale, s'il reste encore beaucoup de travail à accomplir, les scientifiques restent confiants, le CSAIL travail notamment sur des algorithmes permettant d'améliorer les fonctions de R5 et d'en rajouter de nouvelles, la finalité étant de créer des robots vraiment autonomes (on ne parle pas de vrai IA).
R5 participe actuellement à la DARPA Robotics Challenge , un concours où les machines doivent accomplir plusieurs épreuves, comme conduire une voiture, porter et déplacer un parpaing, tourner une vanne, etc... Cet événement - qui dure depuis 3 ans - prendra fin avec la finale dans quelques jours.
La vidéo qui suit a été réalisée par un groupe de marcheur en argentine, on peut y avoir une espèce rare, un tatou tronqué (Chlamyphorus truncatus), ce petit animal remonte très rarement en surface, les chercheurs ignorent d'ailleurs si l'espèce est menacée tant les informations à son sujet sont réduites.
Nous savons que l'habitat du tatou tronqué s'étend sur une zone d'environ 350.000 km2 sur le territoire argentin.
L'animal est très petit, mesurant entre 12 et 15 cm son poids moyen avoisine les 100-120 grammes.
La Nasa a mis en ligne il y a quelques jours une vidéo sur Pluton où l'on peut voir cette dernière représentée sous forme de mosaïque avec sa lune Charon.
Cette belle vidéo est constituée de photos envoyées par des milliers de fans du petit astre.
La conquête spatiale passionne toujours, si la Chine devrait envoyer sa première mission habitée sur notre lune durant la prochaine décennie, les Émirats arabes unis ne sont pas en reste, ces derniers ont créé il y a moins d'un an leur propre programme spatial et ils envisagent déjà une première mission sur Mars d'ici 2021 !
Le projet appelé Martien Hope a pour but de placer une sonde en orbite autour de la planète rouge sur une période s'étalant de deux à quatre ans. L'appareil analysera en détail l'atmosphère martienne et la topographie du corps céleste. Les informations (conséquentes) seront transmises en continue à plus de 200 institutions différentes à travers le monde.
Afin de renforcer leur projet, l'UAESA (l'agence spatiale des Emirats arabes unis) est appuyée par l'agence spatiale française, le CNES.
Le délai de 5 ans (la sonde doit partir pour 2020) est extrêmement court pour un tel projet, mais l'UAESA compte bien s'y tenir.
Ci-dessous une vidéo de présentation de cette mission (la vidéo est en anglais).