Plus le temps passe et plus les découvertes des chercheurs repoussent les frontières de nos acquis scientifiques.
Ainsi cette semaine une nouvelle étude sur le sujet est parue dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, des preuves indirectes suggèrent que la vie serait apparue il y a 4,1 milliards d'années, cette nouvelle estimation repousse donc de 300 millions d'années l'apparition des premiers organismes vivants sur Terre.
Je vous invite à regarder cette courte vidéo sur le sujet.
Comme le dit Mark Harrisson (co-auteur de l'étude), "La Terre primitive devait beaucoup plus ressembler à ce qu’elle est maintenant que ce qu’on pensait. Et avec les bons ingrédients, la vie semble se former très rapidement" et suggérer que la vie ait pu se développer avant le grand bombardement tardif (pluie de comète dans tout le système solaire il y a 3,9 à 4,1 milliards d'années) aurait encore été jugé "choquante" il y a une vingtaine d'année.
Les travaux sont encore à approfondir, mais l'idée faisait déjà son chemin depuis quelques années.
Le 14 octobre dernier la sonde Cassini amorçait sa première des trois dernières visites du satellite naturel de Saturne.
Voici une courte vidéo explicative (un peu plus de 2 min), qui condense rapidement l'intérêt que représente Encelade.
Place maintenant aux deux premières photos de ce survol.
La première représente le pôle nord de l'astre, elle a été prise à 6 000 km d'altitude, la seconde présente trois cratères situés dans la même région et a été prise à 10 000 km d'altitude. D'autres clichés arriveront bientôt, Cassini s'étant approchée jusqu'à 1800 km de la surface d'Encelade.
La seconde mission se déroulera le 28 octobre prochain, cette fois-ci la sonde se tiendra à seulement 49 km de la surface "enceladienne" ! Cassini fera ensuite ses adieux à la petite lune le 19 décembre.
La sonde qui a quitté la Terre en 1997 achèvera sa mission en 2017.
ci-dessous vous pouvez retrouver une vidéo (elle dure une minute) du magazine Gentside, dans cette dernière des scientifiques nous expliquent comment ils ont réussi à "recréer" le son que pourrait émettre un trou noir si nous pouvions l'entendre.
En bonus voici quelques photos représentants diverses formations nuageuses, ainsi qu'une vidéo pour le moins... surprenante !
- Le nuage mamma -
- Les altocumulus lenticularis -
- Les arcus (ou nuage en rouleau) -
Et voici une vidéo d'une cascade de brouillard à Terre-Neuve au Canada.
C'est en effet le projet de la start-up italienne WASP (World’s Advanced Saving Project), nommé Big Delta il ne s'agit ni plus ni moins que d'une imprimante 3D géante, cette dernière peut construire en une semaine une habitation (1 pièce pour le moment) de 6 mètre de haut, la forme se rapprochant de celle d'un igloo. Les matières premières utilisées sont diverses, on peut donc utiliser des composants présent sur place comme il le précise ; "argile, fibres végétales, ciment, mélanges à base de chaux, de sciure ou de polystyrène".
Ces structure peuvent donc être construite rapidement et à faible coût.
Vous pouvez voir ci-dessous une vidéo de cette fameuse imprimante.
Alors pourquoi cette étoile intrigue tant ceux qui l'ont observé ?
Située à environ 1 500 années lumières de notre planète, KIC 8462852 a été localisée par le télescope Kepler. Nous devons la découverte de cette étoile aux membres du groupe Planet Hunters, un regroupement de bénévoles qui ont accès aux données de Kepler.
L'anomalie mise en avant par les scientifiques est une baisse aléatoire de la luminosité de l'astre, sa lumière pouvant baisser jusqu'à 22%. Le phénomène varie et n'est pas prévisible. Pendant 4 ans des données ont été étudiées par plusieurs astronomes professionnels, le résultat de l'étude a été proposé à la prestigieuse revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, une fois que ces derniers auront validé ces travaux, ils publieront les recherches.
Sur les 150 000 astres différents présents dans ces données, aucun ne présente la spécificité de KIC 8462852, les scientifiques se sont penchés sur toutes les causes possibles et connues. disque de poussière, collision majeure entre planète, etc...
Pour l'instant les astronomes n'ont trouvé aucune réponse concrète.
On peut imaginer un grand bombardement de comète dans le système interne, si un équivalent à notre nuage de Oort est présent là-bas. Ou cela peut tout simplement être un phénomène rare que nous ne connaissons pas encore.
Jason Wright un astronome de l'université de Pennsylvanie a émis l'hypothèse que nous aurions affaire à des structures artificielles, comme il le dit lui-même la cause extraterrestre devrait être la dernière des explications à proposer, mais les données sont tellement surprenantes à ses yeux qu'il a décidé d'évoquer cette possibilité, rappelant la théorie de la sphère de Dyson. L'étude de cette étoile va continuer notamment par le biais de nouveaux outils.
Toutes les images ci-dessous viennent de la NASA, vous pouvez cliquer sur chaque photo pour les agrandir.
Je vous invite à écouter cette musique de l'OST du film Sunshine pendant que vous consultez l'article :
Bon visionnage !
Étoile Naine Rouge
En 2008, l’étoile naine rouge EV Lacerta a produit pendant quelques heures une puissante émission de rayons X.
Vénus
Contrairement à la Terre, Vénus n'a pas de champ magnétique pour dévier les puissantes explosions solaires - comme on peut le voir sur cette image créée par la NASA.
Tempête sur Saturne
Cette image vertigineuse de la mission Cassini, composée de couleurs artificielles, met en lumière les tempêtes de pôle nord de Saturne. Les anneaux de Saturne apparaissent en bleu vif en haut à droite.
Nébuleuse de la Carène
Cette photo prise par Hubble montre une petite partie de la naissance d'une étoile dans la région de la Nébuleuse de la Carène.
Du gaz tombant dans un trou noir
Cette simulation informatique montre le gaz provenant d'une étoile déchiquetée, en train de tomber dans un trou noir. Une partie du gaz est également éjecté à grande vitesse dans l'espace.
"Marbre noir"
Cette image de l'Asie et de l'Australie dans la nuit a été composée à partir de données obtenues par le satellite Suomi NPP en avril et en octobre 2012.
Nébuleuse de la Lyre
Vue spectaculaire de la fameuse nébuleuse de la Lyre, aussi surnommée nébuleuse de l'Anneau.
Supernova
Cette image, prise par le télescope spatial Hubble, est une mince section d'un reste de "supernova", un phénomène provoqué par une explosion stellaire ayant eu lieu il y a plus de 1000 ans.
Jupiter et Ganymède
Dans cette image capturée par Hubble, on peut distinguer la lune de Jupiter, Ganymède.
Nébuleuse du Crabe
Nébuleuse de la Lagune
Mercure
Nébuleuse de l'Œil de Chat
Galaxie spirale
Aurore
Eta Carinae
Eta Carinae est une étoile hypergéante variable bleue, se trouvant entre 7 000 et 10 000 années-lumière de la Terre.
Les lunes de Saturne
Les aurores de Saturne
Le laboratoire de formation des étoiles
Éjection de masse coronale
Centaurus A
La Galaxy d'Andromède
Mickey Mouse sur Mercure ?
L'image a été capturée au nord-ouest du cratère Magritte (au sud de Mercure).
Il reste des parties de notre planète qui recèlent encore beaucoup de surprises, de découvertes pour nous. L'est de l'Himalaya en fait indubitablement un bon exemple. Ainsi depuis 2009 ce n'est pas moins de 211 nouvelles espèces qui ont été trouvées. Ci-dessous vous pouvez observer une image regroupant ces nouvelles espèces par genre.
Parmi ces nouvelles créatures, nous pouvons retenir Channa andrao un poisson qui peut respirer à l'air libre qui peut ramper 400 mètres sur un sol humide et même rester hors de l'eau pendant 4 jours sans mourir.
Channa andrao appelé aussi le "poisson à tête de serpent qui marche"
Un autre poisson de la même région nommé Danionella dracula, ou tout simplement Dracula
Comme vous pouvez le constater, il est plus impressionnant sur la première photo !
On note également un nouveau primate, surnommé "Snubby", ce singe possède la particularité d'avoir un nez tourné vers le haut, ces derniers cachent leur tête entre leurs genoux quand il pleut afin d'éviter d'avoir de l'eau dans le nez.
Il existe donc de nombreuses autres espèces et les découvertes s'annoncent prometteuses, cependant comme dans beaucoup d'autres endroits dans le monde ces espèces et leur milieu sont en danger, cette zone est notamment sujette au braconnage et à la déforestation, l'exploitation minière est également un problème.
Des mesures ont été prises afin de préserver ces écosystèmes, en apportant par exemple d'autres moyens technologiques aux différentes communes sur place, technologies ayant un impact bien plus réduit sur l'environnement local.
C'est en effet l'impression qu'a eu Elizabeth Hartford au cours d'une de ses plongées près des eaux hawaiiennes. Elle a ainsi eu la chance de se retrouver aux côtés de plusieurs Pseudorca crassidens, plus communément appelés "fausse orque" ou "faux épaulard" cette espèce rejoint la famille des delphinidés (Delphinidae) dont font également partie les dauphins ou les orques.
Cette espèce qui se trouve uniquement aux abords d'Hawaï ne comporte actuellement plus que 150 individus.
Voici deux vidéos qui ont été diffusés par le CNES suite à l'annonce de la NASA sur la présence d'eau liquide à la surface de Mars.
CNES est le sigle pour centre national d'études spatiales et s'occupe du programme spatial français.
Dans ces deux vidéos nous retrouvons Francis Rocard qui est responsable des programmes d'exploration du Système solaire. Le monsieur n'en est pas à ses premières vidéos, vous pouvez ainsi retrouver des archives très complètes sur de nombreux sujets qu'il aborde.
Dans un premier temps Francis Rocard explique concrètement en quoi consiste la découverte de la NASA.
Comme il l'explique depuis la découverte des images en 2011, les scientifiques cherchent des explications n'incluant pas l'eau liquide à la surface de Mars, cependant les dernières données confirment que c'est bien de l'eau liquide (ou plutôt une sorte de boue), qui s'y trouve même si pour le moment aucune observation direct (visuelle) n'a encore été faite. Ce liquide serait donc très riche en perchlorate, ce qui ne permettrait qu'aux organismes extrêmophiles d'y survivre et encore rien n'est sûr.
La deuxième vidéo parle de l'étude de ces coulées par des rovers/robots comme Curiosity.
Actuellement Curiosity, le rover de la NASA qui explore la planète rouge depuis 2012, n'est pas prévu pour étudier cette fameuse eau, outre le risque de contamination des liquides par des bactéries ou microbes terrestres qui pourraient être présentes sur le robot américain, le rover n'est pas du tout équipé pour arpenter les terrains accidentés où se trouve cet événement saisonnier.
Jorge Vago un des scientifiques de la NASA explique que "Nous ne voulons pas qu'on se souvienne de nous comme l'espèce qui est allée sur une planète et a éliminé toute vie pouvant s'y trouver". Un traité international existe d'ailleurs à ce sujet afin d'éviter que l'espèce humaine contamine d'autres mondes pendant ses explorations spatiales.
Le successeur de Curiosity, pour l'instant nommé sobrement Mars 2020, devrait donc quitter la Terre dans cinq ans, si une stérilisation plus importante du matériel embarqué par cette astromobile n'était pas à l'ordre du jour, les choses devraient naturellement évoluées avec les récentes déclarations de la NASA sur la présence d'eau liquide sur Mars.
Enfin voici l'ensemble des images réalisées par la NASA mettant en scène des passages du film Seul sur Mars (qui sort le 21 octobre chez nous je le rappel) et des images réelles de la NASA.