Cinq ans que la franchise
Five Nights at Freddy existe pour perturber les âmes faibles et personnellement, je n’y avais jamais touché jusqu’à présent, ignorant même le principe. L’arrivée d’un nouveau chapitre en version VR a néanmoins attiré mon regard (j’aime avoir peur), et sans même demander quoi que ce soit, Sony m’a balancé un code histoire de voir si j’en avais dans la pantalon. Et croyez bien qu’il ne faut pas grand-chose pour que le plus burné d’entre nous se révèle soudainement eunuque le temps d’un soir.
Bon forcément, sans rien connaître de la licence, je l’aborde sans le moindre à-priori ni sans trop savoir quoi faire, perturbé au départ de voir que le jeu est malheureusement en VO intégral (après ce n’est pas si dérangeant, même si j’y reviendrais), et aussi parce que le menu d’entrée semble être un fourre-tout avec plein de sous-menus pendant qu’une représentation en lumières d’un lapin chelou nous fait coucou de loin, dans l’ombre. Donc usant de logique, je sélectionne ce qui semble être le premier acte du premier chapitre et voilà que je me retrouve dans une minuscule pièce pas bien éclairée, jouant en fait le rôle de gardien de nuit d’un fast-food ayant pour thème les Animatronics (une idée sortie de l’enfer).

Et là, on est un peu dans le flou puisqu’on ne peut pas bouger hormis des mouvements de tête. On zieute les tiroirs, on pianote une sélection de caméras, puis on entend des bruits bizarres. Le réflexe humain nous pousse à allumer toutes les lumières et fermer les portes de chaque coté, mais on remarque que ça fait baisser rapidement une jauge de batterie, dont on remet tout à la normale et on attend, jusqu’à entendre un bruit du sheitan sur notre gauche… J’allume la lampe et je découvre à quelques dizaines de centimètres de mon visage une créature de deux mètres à la gestuelle sans vie qui me rappelle d’ailleurs vaguement les «
Clowns Tueurs venus d’ailleurs » (les vrais connaissent). Le coeur remonté jusqu’à la gorge, je ferme la porte en urgence, également celle de droite, j’allume tous les lumières et j’attends terrorisé. Forcément, la batterie est dégommée, tout s’éteint et on se mange un énorme jumpscare. Là, j’ai dit « Nop ».
Il était 2h du matin, je serre donc mon entre-jambe pour voir s’il y a encore quelque chose (pas trop) mais je retente quand même une deuxième session qui me fait encore plus flipper au point de fear-quit (nouveau terme) puis j’essaye d’aller directement au deuxième chapitre pour ainsi débuter dans une deuxième salle cette fois sans porte : un long couloir sombre devant, et deux conduits d’aération de chaque coté. J’ai éteint le jeu, le casque et les PS Moves. Faisait chaud en plus.
Alors pour m’être ensuite renseigné sur le produit, je peux donc au moins vous dire que
Five Nights at Freddy VR est en fait une compilation des quatre premiers épisodes ayant tous la même structure : survivre dans chacun cinq nuits (une nuit équivaut à cinq minutes en temps réel, les plus longues de votre vie), où il faut à chaque fois vous protéger et repousser les créatures qui débarquent pour vous bouffer. A chaque épisode, les mécaniques changent même si le principe reste identique et sans possibilité de vraiment vous habituer puisque les apparitions sont générées aléatoirement, et qu’il faut donc comprendre ce qui est à votre disposition et apprendre surtout à repérer les indices sonores. Cette version est fournie avec trois modes supplémentaires : l’un consistant à réparer un ascenseur, l’autre les Animatronics et enfin la Dark Room où seule votre lampe torche incarnera votre salut. Et dans tous les cas, c’est encore la foire aux jumpscares.
A tête reposée, je comprends parfaitement pourquoi la licence fut un succès tant elle parvient à s’approprier les mécaniques du survival-horror pour en faire quelque chose de franchement original, avec un vrai renouvellement, une flippe constante et tout simplement une expérience qui se prête à merveille pour les réseaux Twitch, ou si vous voulez terroriser un proche :
« T’as jamais essayé la VR ? Regarde, j’ai un jeu pour toi, c’est rigolo, tu vas voir. » Le concept est génial, mais faut avoir le coeur accroché et je soupçonne le mien d’être soudainement un peu branlant vu que le truc a réussi à me terroriser encore plus que
Resident Evil 7. Si vous vous sentez plus courageux que moi, ça vaut 30 balles et ce n’est pas trop volé vu le contenu. Prenez juste en compte qu’il vaut mieux y jouer aux PS Move (à la Dual Shock, c’est assez raté) et qu’une compréhension de l’anglais est obligatoire pour deux des trois modes annexes. Pour le jeu principal, aucun problème.
Oui.
Tu vois, y a des jeux comme RE7, Until Dawn ou le truc chinois dans une école (me souviens plus le nom, mais tu l'avais stream) où t'as parfois des jumpscares. ça fait partie du lot, normal.
Five Nights Freddy, t'as pas "parfois" des jumpscares.
C'est limite une simulation de jumpscares.
Pour moi, c'est trop
ça va mieux, je suis maintenant que Trover Saves the Universe
(j'en bouffe de la VR en ce moment)
j'ai envie de dire "oui !"
mais plus trop maintenant
Si c'est pour que j'y joue 20 minutes avant de balancer mon casque et de m'allonger dans mon lit, c'est dommage
Sinon ton "non test' m'a fait bien marré et m'a donner envie de le prendre, je voulais attendre une promo, mais la je pense que je vais me le prendre sur PSVR
Ben disons qu'il y a deux problèmes.
Le premier, c'est que le jeu est naturellement conçu pour te faire des mouvements larges à deux mains. Du genre pianoter l'écran tout en éteignant une lumière ou chopper un truc.
Le deuxième, c'est que la fameuse "barre lumineuse" de la manette est moins visible que celle des PS Moves donc dans des mouvements larges, il est facile d'avoir des désynchros.