Wild Arms, c'est le bébé de Media Vision. Un développeur japonais relativement peu connue face aux mastodontes du RPG d'aujourd'hui : Square-Enix, Level-5, Tri-Ace et autres. Et pourtant loin d'avoir à rougir de honte quant à la qualité de leur titre. D'ailleurs, et je vous prie de me croire, car j'ai finis tout les Wild Arms disponibles à l'heure actuelle, même ceux sorti uniquement au Japon, aucun des titres de la saga principale (numéroté j'entends) ne mérite moins de 8/10 ou équivalent.
Wild Arms premier du nom est sorti en décembre 1996 au japon et 2 ans plus tard en Europe. Soit quelque mois après le passage du tsunami Final Fantasy VII. Autant dire que c'était peine perdue pour cette petite production terriblement charmante mais sans prétention aucune face à une presse française soudainement devenue diaboliquement exigeante. Un comportement d'autant plus déplacé et vaniteux des critiques de l'époque que nos seules expériences RPGesque d'envergure à ce jour se limitait à … Zelda 3, et ? Autant dire, le désert de Gobi.
Wild Arms fut donc, malgré son gameplay ingénieux, ses musiques qui transcende même encore aujourd'hui (''Into the Wilderness'', petite pépite de sifflet façon western et de guitare sèche pour une mélodie absolument imparable, ou encore ''Port Town'' ou ''Migrant Bird'', de véritable chef d’œuvre à la rythmique enthousiasmante impeccable) et ses moments d'émotions pures à faire braire un chêne, très mal reçu voir ignoré de l'assistance de l'époque. Comble de la faute de jugement lourde, la durée de vie, 45 heures, proprement atomisées, sous prétexte que FFVII à l'époque en faisait le double. Et avec le recul, combien de RPG produit entre 1996 et 2001 peuvent se targuer de faire autant, pour ne pas dire mieux sur la PS1, mis à part justement la fameuse trilogie des Final Fantasy et Front mission 3 ? Aucun ? C'est bien ce que je pensais …
Le cour d'histoire vidéoludique est terminé, chers amis, passons désormais au jeu qui nous intéresse ce soir.
Filgaia, autrefois une terre fertile grâce à la protection des Gardiens, est devenue un désert depuis que les démons de métal ont envahi la planète. Mille ans plus tard, la population a reconstruit tant bien que mal leur habitât. Malheureusement, cette paix se trouve de nouveau menacée....
Trois êtres fantastiques que de primes abords tout oppose mais qui seront réuni par le destin s'oppose à cette montée du mal. Rudy : jeune aventurier solitaire tragiquement rejeté par les siens car possédant un pouvoir qui effraie et qui dépasse toute compréhension, il maitrise l'ARME, seule véritable puissance capable de venir à bout des démons. Jack, chasseur de trésor aussi bon qu'il est expert dans le maniement du sabre. Et enfin Cécilia qui a le don de communiquer avec les gardiens (les invocations du monde de Wild Arms, comme dans les Final Fantasy), princesse héritière du royaume d'Adelheid, elle utilise des sorts de protection et de guérison.
Le jeu débute sur un choix entre l'un des trois personnages avec qui vous voyagerez une petite session de jeu de quelques minutes afin de bien faire connaissance et comprendre leur motivation ainsi que leur forces et faiblesses.
Si le scénario est très classique dit comme ça, la force de Wild Arms repose sur ses personnages attachants, haut en couleur et donnant des scènes tantôt loufoques et agréables, tantôt carrément épique. Boomerang et sa louve (?) Luceid, le rigolo maladroit de service Zed, la passionnante Lady Harken ou encore le mystérieux et puissant Ziegfried, son autant de personnages que vous croiserez pendant votre périple et qui feront gagner en interêt le parcours de nos héros. Le rythme de la narration étant particulièrement fluide, on se laisse porter par les évènements sans trop de mal et on se prend d'affection sans trop de difficulté pour le pauvre Rudy, invariablement seul à cause de son pouvoir particulier, s'apparentant à une malédiction, ou le drame familial qui empoigne le cœur de Jack, pourtant d'ordinaire si léger.
On saluera d'ailleurs l'effort fourni en la présence d'une localisation française presque intégrale (seul les noms des sorts sont encore en anglais, mais on peut les changer, donc ça n'a aucune importance) du jeu qui, contrairement à Final Fantasy VII ou encore Landstalker est dépourvue d'horreur grammaticale comme on en a découvert au sein de ces deux jeux.
Côté graphismes, Wild Arms, si il est fortement inégal dans sa prestation à le mérite de proposer un univers charmant. Subtil mélange de western et de science-fiction typiquement japonaise (les mecha géant, toussa...) avec en plus une touche de fantasy classique à l'américaine (l'école Tolkien si vous préférez) avec le peuple des Elw, simili bien entendu des Elfes ou des Fées dans d'autres œuvres. La 2D est relativement fine, les environnements extrêmement colorés et l'ensemble possède un je-ne-sais-quoi de tout à fait charmant. Techniquement, Wild Arms surclasse Alundra premier du nom pourtant sorti 5 mois après au Japon et il est assez compliqué de le comparé à Final Fantasy VII tant les décos 2D ne sont absolument pas du même bord (médiéval fantastique pour l'un, pure science-fiction steam punk pour l'autre). Pourtant, lors des combats, l'affaire se corse. On adopte un style 3D en SD (Super Deformed, grosse tête-petit corps comme pour les personnage de FFVII, encore lui?!) qui pique les yeux, autant par sa polygonisation et sa modélisation faite à la hache (déjà à l'époque, c'était pauvre) et surtout son animation saccadée, ses effets de lumières criardes et ses bruitages assez désagréable à la longue. L'effort consenti pour tenter de proposer une petite touche de modernité dans un RPG qui semblait emprunter avec succès le chemin du classicisme qu'a sut instaurer les productions de Squaresoft sur cette bonne vieille SNES est à noter, mais plus que cela, on salue l'intelligence des développeurs d'avoir sut ne pas abuser de cette 3D. Fausse bonne amie, la 3D si elle est bien faite peut en foutre pleine la gueule sur le coup, mais vieilli très mal, et nombre de titres sur PS1 ne me feront pas mentir (hein Resident Evil, Tomb Raider etc) alors qu'à l'époque de leur sortie, ils envoyaient du pâté.
Ce qui aura rendu célèbre au fil des années le jeu (et surtout avec l'avènement de Youtube), c'est son intro tout en anime d'un soin assez épatant pour une petite production du genre. Douce, terriblement bien rythmé, avec un trait appliqué et une foison de couleur, la séquence est accompagnée d'une perle musicale dont j'ai déjà parlé plus haut : ''Into the Wilderness'' (à découvrir de toute urgence pour ceux qui ne l'ont jamais entendu ! Rendez-vous à la fin de l'article pour cela ). Ce qui m'amène à vous causer un peu en profondeur de la bande-son du titre. Inutile de tourner autour du pot, pour moi, Wild Arms comporte quelque une des musiques les plus fantastiques du monde du RPG, en tout cas sur 32 bits. Si certain thème son insipides et très peu originaux (''Castle in Flames'', ''A New Moon ~Malduke~'' ... ) et si l'OST en général souffre de durée de pistes parfois horriblement courtes (les thèmes des villes mériteraient par exemple facilement une minute supplémentaire!), quelques morceaux sont littéralement saisissants ! À commencer par ''Alone in the World'' , véritable perle de mélancolie au piano et flûte qui accompagne la dure destiné de Rudy, tristement solitaire. ''Abbey'' reste un thème d'église très sympathique et enjoué bien qu'il fasse parti de ces fameux thème bien trop court à mon goûts. ''Way of Illusion'' constitue une piste mystérieuse avec quelques notes de piano qui lui donne une finesse tout à fait probante. Suit ''Getting rich quit !'', thème de Jack et ''Oops'', thème de Zed, tellement enjoués qu'on pourrait les écouter plusieurs fois d'affilé sans soucis. Mais le thème de personnage le plus méritant reste celui de boomerang, ''Warrior's whistle'', tout de sifflet fait, rappelant à plus d'un titre le thème de Shadow de Final Fantasy VI.
Pour ce qui est de la douceur et la flagornerie typiquement Grand Ouest, on a aussi ce qu'il faut avec ''The Prologue beginning from here'', un medley de quelques thème parmi les meilleurs du jeu, sans oublier ''Morning of the Journey'', qui nous donne une pêche pas croyable malgré un début tout en douceur et en mélancolie. Un thème qui survient d'ailleurs à la suite d'un autre qui lui accompagne une bien triste scène (qui arrive d'ailleurs très vite dans le jeu, donc n'ayez crainte, je spoil à peine) : ''Funeral procession'', avec ses trompettes de doléances et ses chœurs attristés poignants, de quoi nous faire lâcher une p'tite larme sans même qu'on s'en rende compte. Au même titre, on a ''Lamentation and a Promise'' qui illustre la détermination des héros à lutter contre les démons et leur soif de destruction (la fin avec la chorale est grandiloquente et génialement électrisante!). Dans l'épicness, en général sensation chère aux amateur de J-RPG, Wild Arms se donne pas trop mal non plus. Avec ''Migrant Bird'', thème de la map qui ressemble à s'y méprendre à la piste ''Exctasy of Gold'' du génie Ennio Morricone composée pour le film Le Bon, La Brute et Le Truand d'Eastwood ! Le second thème de donjon, ''Courage'' balance pas mal avec un cœur de piste véritablement mémorable tout de trompette triomphante et de synthé galvanisant fait ! Pour le reste, comprenez les thème d'ambiance, on touche probablement le haut du panier dans le monde des RPG même encore aujourd'hui, avec ''Adlehyde Castle'', très noble, mais surtout ''Town'' et ''Port Town'', incroyable chef d’œuvre de rythmique et d'enthousiasme.
Bref, et quand bien même il y aurait quelques pistes un peu moins bonnes que les autres, ainsi que des bruitages en combat assez agaçant à entendre à la longue (les cris des ennemis qui sont identiques pour la plupart d'entre eux, seul 3 ou 4 cris différents sont présent), je me détache catégoriquement des critiques faisant état d'une OST en dent de scie. Au contraire, la bande-son de Wild Arms est non seulement d'un équilibre fort satisfaisant mais surtout d'une qualité remarquable, et c'est à la compositrice Michiko Naruke que nous le devons. Maitrisant les mélodies marquantes (vous savez, ce genre de chansonnettes tellement bien écrites qu'elles vous reste en tête pendant des jours même après voir quitter le jeu...) comme personne (ah si un peu comme quelqu'un, Nobuo Uematsu ), cette compositrice gagne largement a être plus connue !
Question gameplay, Wild Arms mixte agréablement old school et petite trouvaille qui séparer de l'ensemble paye vraiment pas de mine, mais créer un tout cohérent et agréable à aborder. Le jeu se présente sous la forme d'un jeu de rôle classique au tour par tout, la base de tout, le style privilégié des japonais. Le soft de Media Vision introduit le concept de ''force gauge'', qui est un des points marquants de la série. Chaque fois que vous prenez ou assénez un coup, une jauge se remplit. Cette dernière est divisée en quatre parties. Pour chaque niveau de puissance, vous aurez la possibilité d'utiliser les capacités spéciales de chaque personnage, comme agir en premier pour Jack ou utiliser les capacités cachées des objets pour Cecilia. En plus, une fois au maximum, toutes les altérations d'état négatives seront guéries. Voilà une idée excellente qui permet de retourner la situation alors que tout semble perdu.
Cecilia se sert de la magie que vous aurez préalablement affectée sur des Port'Emblême (des carte magique capable de scellé certain pouvoir magique pour ainsi les réutilisé à volonté plus tard : feu, glace, eau, foudre, terre, poison, soin, diverses magie pénalisante pour aveugler ou paralyser... tout y passe et chaque sort et renommable à volonté, petite attention très plaisante surtout quand on remarque que les sort n'ont pas été traduit en français, mais c'est un détail). Jack développera des techniques d'épées suivant des indices données par la manifestation de la nature ou autres. Rudy sera, quant à lui, le seul à pouvoir utiliser des ARMs, des armes à feu aux caractéristiques diverses que vous trouverez disséminés dans le jeu.
Wild Arms reprend un fonctionnement des RPG très old school tout en modernisant le tout dans le sens où les personnages ont des ''job'' sans pour autant entrer dans le carcan rédhibitoire de ce genre de considération d'un point de vue scénaristique (normalement, tout les paladin sont bon et courageux, tout les mage blanc sont avenant et généreux, tout les voleur sont malin et lâche... mais pas dans Wild Arms!). Ainsi, Jack sera le plus rapide du groupe, Rudy le plus fort avec ses attaques physiques et Cecilia la plus adroite avec les magie à condition que vous n'ayez pas chambouler tout ça grâce aux très nombreux objets d'up de statistiques !
Mais attention, vous aurez aussi droit aux Runes, des pierres qui altèrent vos statistiques, vous permettant ainsi de compenser les points faibles de chacun, comme la vitesse d'action ou la résistance magique. Mais ce n'est pas tout, ces Runes vous permettent d'invoquer les Gardiens de Filgaia en utilisant le niveau 2 de la jauge de force. Ces invocations seront très pratiques pour écourter les boss, pour peu que vous visiez la faiblesse de ces derniers. Heureusement, il est possible de changer d'équipement en début de tour, vous permettant de vous adapter à la situation. Et si ces invocations ne sont pas moches en soit (certaine sont même carrément classes, avec des dragons de toutes sortes, des tortues géantes, toussa...), le problème de la 3D qui charcle les yeux se posent toujours, couplée à quelques jeux de couleur dans les effets spéciaux parfois bien vomitif.
Outre des combats qui mélange vieille école avec une pincée d'inventivité, c'est surtout l'exploration qui donne ses lettres d'or au gameplay de Wild Arms. Vedette de la saga, les outils que chaque personnage dispose de façon exclusive pour résoudre différentes énigmes et explorer les donjons de fond en comble. Ainsi, Jack peut utiliser Hanpan, son espèce de gerbille bleue toute mignonne, pour ouvrir les coffres piégés ou inaccessibles (au cas où il y aura un fossé entre vous et le-dit coffre par exemple), Cecilia peut remonter le temps pour recommencer l'énigme que vous aurez foiré au préalable (déplacez des bloc de pierre pour les mettre dans un certain ordre par exemple), et Rudy peut placer des bombes à la Zelda 3 pour exploser quelques éléments du décors afin de dénicher moult objets et surtout des passages secrets vers la suite de l'aventure ! Et encore, ça c'est les outils de base dont on dispose au début du jeu, en tout 4 outils par personnages (soit 12) vous seront octroyer au fur et à mesure de vos pérégrination. De quoi varier largement les obstacles dans les donjons et faire travailler vos méninges en toute simplicités, sans forcément trop prendre la tête ou vous faire vous arrachez vos cheveux !
On se retrouve au final dans un jeu qui emprunte allégrement à Zelda ou Lufia pour l'exploration, ce qui n'est clairement pas pour déplaire à tout mateur de J-RPG.
En définitive, Wild Arms est (pour moi) un monument du jeu de rôle à la japonaise sur Playstation. Rien que ça. Non exempt de défaut bien sur (on ne peut pas toujours tout mettre sur le dos de Final Fantasy VII!), à savoir une 3D dégueux en combat (accompagnée d'effet spéciaux kitch à souhait et de certaines couleurs flashy désagréables à l’œil) ou parfois l'impression qu'on ne sait pas trop quoi faire (notamment lorsqu'on arrive dans certaine ville), le jeu est pourtant en contre partie bourrée de qualité. Jolie 2D présentant un univers graphique accrocheur et coloré, secondée par une bande-son grandiose détenant quelque uns parmi les meilleurs thèmes qu'un JRPG aura put nous envoyer aux oreilles sur la consoles de SONY, une durée de vie très satisfaisante et un système d'exploration très agréable. Wild Arms 1er du nom introduit une ambiance fascinante et un système de jeu qui fera encore ses preuves même après plusieurs opus (le 4 et le 5 en particuliers verront plusieurs innovation arrivée mais l'esprit far west y est toujours!), bref, à essayer d'urgence !
Surtout que le jeu est intégralement traduit en français, non d'un bonobo !!
il y a eut des perles comme xenogears, vp, so2 ou les suikoden mais les wild arms sont tellement bien pensés en terme de gameplay et possédant les meilleures ost pour moi pour un jrpg impossible que je ne les mettent pas en 1er
Excellent test
C'est vraiment la cinématique d'intro qui m'avait scotché à l'époque, l'une des meilleurs de la console... ce jeu est une pépite que tout fan de RPG se doit de faire
jeune aventurier solitaire tragiquement rejeté par les seins J'ai pas compris cette phrase
kalas28w d'ailleurs tu fais bien de parler de l'OST, Michiko Naruke est finalement assez peu connu, son œuvre principale reste la série Wild Arms, elle a fait un ou deux arrangements sur Super Smash Bros. Brawl mais à part ça...
Ça m'étonne quand même pas mal de ne pas la voir sur d'autre projet, comme Motoi Sakuraba par exemple qui vogue à droite, à gauche et multiplie les travaux de compositions. Pourtant la dame à composée pas mal de musiques sublimes !
docteurdeggman ma copine se balader les seins à l'air pendant que j'écrivais la review, j'ai étais troublé
Anakaris : Il y'a d'ailleurs pas que Michiko Naruke qui ne compose plus, Miki Higashino la compositrice de Suikoden I et Suikoden II ne compose quasiment plus d'OST de J-RPG.
j'ai toujours la version boite et la version psn est dans ma console ...... ce jeux je l'ai eu en même temps que mgs, un pure plaisir. le remake alter code f sur ps2 de wild arms 1 été génial et wild arms 5 une perle quel saga
Mais ça n'a rien de personnel, je changerais de photo de profil régulièrement pour plaire à ceux qui préfère la Super Nintendo, la Megadrive etc
Dire que c'est SONY qui décide du futur de cette série maintenant
guno j'vais pourrir Shuhei Yoshida sur Twitter pour obtenir un WA6 sur PS3 ou VITA
il y a eut des perles comme xenogears, vp, so2 ou les suikoden mais les wild arms sont tellement bien pensés en terme de gameplay et possédant les meilleures ost pour moi pour un jrpg impossible que je ne les mettent pas en 1er
C'est vraiment la cinématique d'intro qui m'avait scotché à l'époque, l'une des meilleurs de la console... ce jeu est une pépite que tout fan de RPG se doit de faire
jeune aventurier solitaire tragiquement rejeté par les seins J'ai pas compris cette phrase
Ça m'étonne quand même pas mal de ne pas la voir sur d'autre projet, comme Motoi Sakuraba par exemple qui vogue à droite, à gauche et multiplie les travaux de compositions. Pourtant la dame à composée pas mal de musiques sublimes !
docteurdeggman ma copine se balader les seins à l'air pendant que j'écrivais la review, j'ai étais troublé
Elle a joué de la musique récemment ( http://www.gamekyo.com/blog_article312874.html ) à un concerto je crois ( je ne sais pas lire le japonais
Alter Code F a fait du bien là où il est passé aussi.
Je te l'offre même si il faut, mais prend-le! xD