Papy fait de la résistance !
Voilà un jeu qui a été très attendu sur PS3, au point que l'on considérait comme le premier vrai system seller de la machine de Sony. Et pour cause, puisque nous allons parler aujourd'hui de Metal Gear Solid 4: Guns of the Patriots, le 4e opus de la série principale sortit le 12 juin 2008 dans le monde.
La naissance de ce 4e opus fût l'objet d'une grande farce de la part de Hideo Kojima. Rappelons-nous en Mars 2005 quand il est venu présenté Metal Gear Solid 3 à Paris, il avait déclaré ceci: Même si ma contribution sera moins active, je serais toujours producteur sur MGS4 mais à côté de cela, je travaillerai sur un jeu totalement différent.
3 mois plus tard lors de l'E3, on se rend compte du gros mensonge de notre ami, puisque via une vidéo humoristique basé sur le moteur du 3, on apprenait que Kojima serait au cœur du processus de développement de MGS 4, et que le héros serait bien sûr Snake.
Quelques mois plus tard au TGS 2005, on découvre le fameux premier teaser où notre ami se joue de nous (comme d'habitude) nous faisant croire à un FPS, avant de vite découvrir un Solid Snake vieux! Premier choc! 2e curiosité, le credo de MGS 3 fût la survie, MGS 4 sera symbolisé lui par ce concept: no place to hide.
On va donc revenir point par point sur cette grosse production.
Meryl Silverburgh
Le scénario.
MGS 4 est la suite logique du 2e épisode. La trame se déroule dans un futur proche, en 2014, 5 ans après les évènements du Big Shell.
On découvre un Solid Snake étonnamment vieux. Il est sujet à une maladie qui le rend prématurément grabataire. En plus de sa vieillesse indésirable, notre héros est malade, fatigué, usé. D'ailleurs Kojima l'a rebaptisé Old Snake.
Malgré ces carences physiques, Snake rempile à nouveau dans cet épisode, à la recherche de Liquid Ocelot, que l'on avait laissé dans MGS 2 pour fugitif après avoir dérobé le Metal Gear Ray.
Chose étonnante au début de cet épisode, on découvre que Snake et le colonel Roy Campbell travaillent à nouveau ensemble! Otacon est toujours là, et c'est lui qui nous envoie au début du jeu, à la recherche de Liquid qu'il a localisé dans un Moyen-Orient, en proie à un conflit armée...
MGS 4, peut-être plus que dans un autre épisode, c'est avant tout un scénario dense, fouillé et travaillé. J'ai envie de dire que c'est avant tout pour le scénario que l'on va faire ce jeu. A ce titre il est important au préalable d'avoir terminé les 3 premiers avant de s'attaquer à celui-là, puisqu'il s'agit de l'épilogue de la série. Mais aussi dans cette épisode, on retrouve beaucoup de personnages du 1, du 2 et du 3.
Des personnages anciens, mais aussi des nouveaux comme Sunny, Johnny (Akiba), Debrin le blanchisseur d'armes, ou bien les 4 nouveaux boss dérivés du premier MGS.
Globalement, le scénario ne déçoit pas, il est même très bon. Par contre, si vous êtes allergiques aux cinématiques, fuyez, et loin. C'est un véritable déluge de cut-scenes, cinématiques, dialogues interminables. Néanmoins Kojima a laissé préfiguré dans le 3 une certaine interactivité durant les cinématiques. On a toujours le bouton L1 qui permet de temps à autre de voir à travers Old Snake, mais il est désormais aussi possible de faire bouger succinctement la caméra en interagissant avec le stick analogique droit.
Mais la trouvaille de ce MGS 4, c'est le bouton X qui permet de voir des flashbacks photos des anciens Metal Gear. Là encore, je reviens à ce que je disais, il est vraiment important d'avoir finit les 3 premiers pour apprécier le scénario, les clins d'œil de ce jeu. En cela, il est surtout fait et pensé pour les fans de la première heure. On m'a appris que certains malins s'amusaient à décoder tous les messages subliminaux que Kojima a distillé aux joueurs!
Autre point, le fait que l'action est découpée dorénavant en 5 actes. En effet, à la fin de chaque acte, on a une longue cut-scene appelé Briefing, qui nous brife justement pour la mission suivante et qui fait le lien entre la mission achevée et celle à venir.
Aussi désormais Snake sera envoyé envoyé à plusieurs endroits du globe, à la manière de Sam Fisher pour oser la comparaison.
Bien sûr dans tous les Metal Gear, à travers l'intrigue de son personnage fétiche (ainsi que des autres acteurs), Kojima nous délivre toujours une vision incisive du monde en ouvrant plusieurs sujets de réflexions. Parmi les nombreuses thématiques soulevées dans ce titre, celle des marchands d'armes est sans doute la plus explicite. Kojima nous livre une vision personnelle assez noir sur un futur qui peut devenir réalité. A ce propos, cet épisode est peut-être le plus sombre, le plus noir de la série.
D'autres thèmes sont présents notamment les enfants témoins et victimes d'atrocités de guerre. Kojima a dénombré 4 traumatismes, exprimés à travers les Beauty and the Beast Corps.
Le gameplay.
Même si à mon humble avis, MGS 4 est plus une œuvre visuelle qu'une œuvre ludique, il n'en faut pas moins négligé un gameplay qui fait un peu peau neuve dans ce nouvel opus.
Néanmoins chez Konami, on a conservé pas mal d'éléments des anciens opus. Comme je vous l'ai dit en introduction, le credo du jeu c'est no place to hide, pas d'endroit où se cacher. Pour pallier à çà, les développeurs ont reconduit le système de camouflage du 3e opus en y intégrant un apport technologique plus en phase avec cette temporalité futuriste. L'Octocamo est camouflage automatique qui permet de se fondre partout, sol, murs etc... Contrairement au camouflage de l'épisode 3, où il fallait sans cesse allez dans les menus pour changer d'uniformes, ici tout se fait automatiquement. Il suffit de ne plus bouger, et au bout d'une petite seconde Snake est camouflé. Comme dans le 3, un indice en pourcentage est placé en haut à droite de l'écran. Plus le pourcentage est élevé, moins on est visible.
En battant un boss précis, Snake aura la possibilité de récupérer un camouflage facial, qui permettra un camouflage intégral. Aussi le blagueur de Kojima nous permettra d'utiliser un camouflage facial de Snake jeune, et même de Snake de MGS 1!!
A signaler qu'il y a de nouveaux endroits où se cacher comme les poubelles.
Le radar fait son retour (absent dans le 3), mais différent du 1 et du 2. Il indique le chemin à suivre, et quelques ennemis proches, bizarrement je m'en suis servis uniquement pour le guidage.
Enfin c'est le retour aussi du Codec, plus classieux qu'avant. Mais son utilisation est anecdotique, vu qu'à part Rosemary et Otacon, il n'y aura personne d'autres à qui parler. Un peu déçu.
A signaler une nouveauté, Otacon pourra nous parler à travers le petit Metal Gear qu'il a crée, le MK.II. Un petit robot d'une trentaine de centimètres muni du CELL et d'un écran LCD. Il nous servira surtout pour partir en reconnaissance (vu qu'il possède un camouflage optique intégral), assommer un ennemi, ou déjouer un système de sécurité. A signaler que Snake le dirige avec un pad PS3 lol, sacrée Kojima!!
Les menus ont subit un gros lifting, les sauvegardes s'effectueront par le menu et non plus en discutant sur Codec. Un point qui m'a un peu gonflé, les différentes installation disque dur à la fin de chaque chapitre.
On va parler maintenant de la caméra. Finit les angles fixes des anciens, place à une caméra totalement libre mieux gérée que dans l'épisode Subsistence.
Malgré son âge avancé, Snake a gagné une nouvelle panoplie de mouvements. Il est dorénavant possible pour lui et bouger et tirer en même temps, avec une caméra qui n'est pas sans rappeler un certains Gears of War (Kojima ayant aimé ce dernier). Il sera possible de straffer, fouiller un ennemi, réveiller un ennemi, entre autres.
Énormément d'armes seront disponibles pour Snake, par contre toutes armes récupérées devront être blanchies chez Debrin moyennant items récupérer chez l'ennemi. Vous verrez qu'au bout d'un moment on récupèrera tellement d'armes qu'on saura même plus quoi en faire! On est bien loin de la gestion des munitions du premier MGS.
Des nouveaux objets font leur apparition comme le gros baril où se cacher, ou l'I-Pod!
A l'instar de MGS 3, Old Snake disposera de 2 jauges. Une jauge de santé, ainsi qu'une jauge divisée en 4 portions, la jauge de stress. Notre ami se fait vieux et ne peut plus se permettre des montées d'adrénaline. Pour cela il faudra le faire reposer, le détendre en fumant par exemple, ou bien en demandant de l'aide à Rosemary qui sert à çà. Sachant que la barre de santé se régénère automatiquement, si et seulement si la barre de stress est bien remplie.
Dans le premier et le 2e acte, Snake sera parachuté en plein milieu d'un conflit armée opposant des SMP (Sociétés Militaires Privées) à des résistants locaux. Sachant que Snake est neutre, il ne faudra pas se faire repérer par l'un des 2 deux. Je rappelle que le système d'alerte est identique à MGS 3, en 3 phases. Néanmoins aidé un groupe pourra faciliter à un certain moment l'infiltration.
Outre les soldats, de nouveaux ennemis font leur apparition. D'abord les Gekkos, robots bipèdes de plusieurs mètres de hauteurs, qui font office dans cet opus de caméra de surveillance et tourelle mobile. Des ennemis surpuissants et féroces.
Les Gekkos nains sont des robots de petites tailles (comme le MK.II) qui font essentiellement de la surveillance. Ils peuvent détecter notre présence grâce à leurs lasers. Leur échapper est primordial car si ils nous repèrent, c'est une meute qui tombe sur nous.
Enfin les Frogs, des femmes génétiquement modifiées au service de Liquid. Elles constituent les troupes d'élite de ce dernier, ce sont des machines à tuer aux capacités physiques incroyables et redoutables.
Concernant les niveaux, je trouve le premier (Moyen-Orient) le plus réussit. Un level-design très inspiré avec une architecture du level travaillé. Pour en revenir au truc no place to hide, finalement je trouve que c'est qu'un écran de fumée. Ca peut être vrai pour le level du Moyen-Orient et de l'Europe de l'Est, mais les autres endroits reprennent un level design inspiré des anciens MGS. Ainsi l'Act 2 qui se déroule en Amérique du Sud fait penser à MGS 3, les 2 derniers font (au moins) pensé à MGS 1 et 2.
La réalisation technique.
D'un point de vue graphique, moi j'ai trouvé ce Metal Gear Solid 4 très réussit. Certes ce n'est pas le plus beau jeu de la PS3, certaines textures sont douteuses, la modélisation de certains éléments du décor comme par exemple les véhicules sont loin d'être convaincantes, mais globalement le constat est positif. Les environnements sont crédibles, riche en détails et variés.
Le chara-design est irréprochable et permet de re-découvrir des personnages PS1 sous un nouveau sans trahir le design d'origine. Un véritable tour de force!
L'éclairage dynamique donne un vrai côté réaliste au jeu, tout comme les effets spéciaux aussi (explosions etc...). Mais ce qui flattent le plus la rétine, c'est la superbe modélisation des personnages. Surtout la modélisation faciale. Si je devais mettre une note aux graphismes, je mettrais un bon 16/20.
L'animation est dans l'ensemble correct; quelques petites chutes de Fram Rate sont quand même à signaler. Le moteur physique est de qualité, vous verrez qu'il sera mis à l'épreuve à la fin de l'Act 4, juste impressionnant!
La motion capture franchit un nouveau cap sur PS3, avec des mouvements des différents soldats encore plus fluide qu'avant. L'animation est très souple, super réaliste, et souvent impressionnante, notamment grâce aux Gekkos.
Par contre, son de cloche différent concernant l'IA qui se révèle assez décevante. Ce que l'on acceptait sur PS2 devient un problème PS3. Le soucis est que le gameplay s'est encore enrichit, mais l'IA ne suit pas. Je veux dire par là que le pistolet tranquillisant reste la meilleur tactique pour progresser, vu qu'il n'y a très peu de coordinations entre les gardes. Même si ils sont un peu plus éveillés qu'avant, ils n'en sont pas moins sourd et aveugles, il arrive souvent qu'un soldat nous rase très près sans rien remarquer. Par contre quand l'alerte est donné je les trouve plus agressif qu'avant, et même plus entreprenant. La meilleure tactique reste tout de même de les aligner et passer, dommage!
La jouabilité ne pose aucun soucis. Même si certains plans de caméras en plein action (contre les boss par exemple) sont ennuyeux, çà reste quand même très jouables. Les menus sont fonctionnels, tout est étudié pour un confort maximal pad en main. Le système de visée est très bon, typiquement empreinté des jeux d'actions style TPS. Je trouvé ce 4e millésime un poil plus bourrin que les anciens.
Les compositions musicales des Metal Gear Solid sont toujours un point fort indiscutable du la série. Cet épisode ne déroge pas à la règle. Harry Gregson-Williams nous propose encore une fois une bande-son de grande qualité, tantôt discrète, tantôt épique, la musique soutient à merveille l'action. Je précise que beaucoup de monde a participé à la composition des musiques, notamment des habitués comme Nobuko Toda, co-auteur des musiques de la série Metal Gear Acid. ou Shuichi Kobori.
Le thème que j'ai beaucoup aimé dans ce jeu, c'est le thème des Gekkos, si vous voulez l'écouter en cliquant ici.. Un thème très bien rythmé, stressant qui colle idéalement à l'anxiété provoquée par ses robots.
Aussi, très important, durant tout le jeu on pourra récupérer des thèmes des anciens MGS, ainsi que d'autres jeux de Kojima comme Policenauts, Snatcher, Botkai etc... A tout moment il sera possible de lancer ses musiques dans le jeu via le I-Pod. Une initiative sympathique.
Les bruitages sont excellents, par contre encore une fois on est obligé de se taper une version PAL avec les voix US!!! Bon sang, mettez les voix japonaises, on nous vante les capacités de stockage du Blue-Ray etc... J'en ai marre de David Hayter pour Snake. Je ne le supporte plus!
Il faut savoir qu'il m'a fallu 21 heures pour le finir, en mode normal sans me presser. Sachant que (au moins) un gros tiers du jeu sont des cinématiques. Notamment la dernière cinématique du jeu qui dure je sais pas moi, 1h30 lol.
Mais la durée peut être rallongé grâce à Metal Gear Online intégré dans la galette.
Metal Gear Online.
Metal Gear Online mériterait à lui seul un test complet. Mais on va aller assez vite, vu que je ne suis pas un grand fan du jeu en ligne. J'ai testé assez brièvement la chose, mais suffisamment pour donner au moins un avis.
Déjà techniquement, je trouve que ce MGO assure. Graphiquement c'est quasiment identique au 4, l'animation est très bonne, j'ai pas vu de lags dans mes parties, l'aspect sonore est très soigné avec une vraie "ambiance MGS 4" durant les parties, donc nickel.
Il faut savoir qu'on peut créer qu'un seul avatar, sachant qu'il faut payer les autres. Il y a pas énormément d'options pour personnaliser notre avatar, ce qui peut être décevant pour certains (moi çà me passe complètement au-dessus).
On a droit à des modes classiques, Death Match, Team Death Match, un Mode Contrôle qui permet la défense ou prise de zone (entre autres), mais le plus intéressant reste la récupération de Dog Tags (vous savez ces médailles que portent les soldats). Ca reprend un peu l'idée du mode infiltration de MGS 3 Susbsistence, avec un Old Snake qui doit récupérer un certain nombre de médailles en se camouflant avec sa combinaison, pendant que d'autres joueurs le chassent. Très difficile quand on contrôle Snake, ce mode.
Il y a d'autres éléments comme les armes de Drebin que l'on achètent grâce aux points engrangés, ou encore le SOP, vu dans la campagne solo qui permet de nous synchroniser avec d'autres joueurs etc...
Enfin les différentes map bénéficient d'un level-design variable, surtout selon le mode et la manière avec laquelle on joue. Certaines sont plus jouissives que d'autres.
Finalement ce MGO reste un mode online correct pour MGS 4. Il augmente la durée de vie et procure un minimum de plaisir pour les fans du genre (ce que je ne suis pas, je le répète). Ce mode en ligne ne justifie pas l'achat du jeu, mais une fois la campagne solo terminée, pourquoi pas.
Conclusion.
Je dirais que cet épisode est indispensable pour les fans, et ceux qui apprécient quelque peu la série, et qui veulent savoir la fin tout simplement. Je déconseille cet opus à un néophyte ne connaissant rien de l'univers de Metal Gear, je pense qu'il va à la fois s'ennuyer, et passer à côté de trop de détails croustillants.
Pour moi il ne s'agit pas du meilleur épisode de Metal Gear, en fait ce jeu vaut plus le coup pour son histoire que pour son gameplay. Néanmoins on s'amuse, les nouvelles possibilités sont très intéressantes, dommage qu'il y a quelques petites imperfections qui l'empêchent d'être encore meilleur.
Enfin je terminerai par ceci, j'en ai vraiment marre de David Hayter...
Fiche technique: Titre: METAL GEAR SOLID 4: GUNS OF THE PATRIOTS Développeur: KONAMI Genre: ACTION-INFLITRATION Année: 2008 Autre support: EXCLUSIF Nombre de joueur(s): 16 Localisation:
Le meilleur jeu de la ps3 selon moi, un épisode magnifique qui conclut une saga magnifique très bon test sinon. Court et précis . Par contre 2 seuls défauts à cet épisode : l'humour à la con de Akiba que j'ai trouvé trop lourd .... Et la fin du jeu qui fait un peu trop happy end pour certains points, comme pour Raiden par exemple ...
Ouais, Greil, je suis d'accord avec toi pour Raiden j'ai pas compris Kojima pour le coup, c'est la vraie que la fin contraste avec tout le jeu en fait, mouais, merci au fait
Bon test comme d'hab mon épisode préféré reste le premier mais j'ai beaucoup aimé le 4. Par contre je l'ai fait sans me servir du magasin de Drebin, donc limite couteau et gun de base et j'ai galéré mais un pote m'a montré comment il jouait et il suffit de prendre un sniper avec un silencieux et on fait le jeu en 2 temps 3 mouvements xD je pense que la difficulté est mal gérée si on ne se freine pas sois même.
Test très agréable à lire ,tout comme toi il ne constitue pas le meilleur segment de la saga mais certainement un des meilleurs jeux de cette generation.La narration n'a jamais été autant exacerbée,pour ma part j'ai totalement adhéré.Quant aux nouveautés du gameplay,il faut avouer qu'elles sont loin d'être négligeables,d'ailleurs on pourrait dire que c'est l'opus le plus riche en apports à ce niveau.Bref good job