Un funeste pèlerinage... Final Fantasy X. Rien que ce simple titre provoque des réactions divers et variés chez les joueurs et fortiori chez les fans de RPG.
Vivement critiqué par certains, adulé par d'autres, les avis sont clairement partagés concernant ce titre.
N'ayant pas fait tous les épisodes de la série (Final Fantasy), je vais d'emblée écarté toute comparaison avec les précédents opus, et ne me tenir qu'à ce 10e épisode, au moins, c'est clair.
Je vais donc me pencher à mon tour sur l'une des toutes dernières productions de Sakaguchi pour le compte de Square, en apportant ma petite pierre, complètement subjective et qui n'engage que moi, bien sûr.
Lulu
Le scénario et les personnages.
Avant de démarrer, ce test est réalisé à partir de la version PAL française sortit chez nous en 2002.
Le jeu s'ouvre sur une cinématique réalisée avec le moteur du jeu, où l'on devine (sans même avoir commencer à jouer) les différents personnages principaux du jeu. En effet, ils sont tous rassemblés autour d'un feu de camp, au crépuscule, dans un paysage peu accueillant, le tout sous une mélodie assez mélancolique. Pas un mot, ou d'action, tout est dans la contemplation. Une introduction, déjà, et vous le verrez si vous comptez faire le jeu, qui n'est pas anodine.
Une fois l'aventure lancée, on découvre un spectacle qui tranche radicalement avec l'opening du début. Nous sommes dans une espèce de mégalopole futuriste appelé Zanarkand.
C'est la ville natale de notre héros, Tidus.
Âgé de 17 ans, Tidus est une jeune star locale. En effet, c'est un champion d'un sport aquatique bizarre mélangeant water-polo/football et même foot US (pour la violence des contacts). Il s'agit du Blitzball.
Alors que Tidus enflamme le stade avec son équipe les Zanarkand Abes, une énorme créature surgit de l'eau, et crée un énorme tsunami sur la ville. Cette créature décide tout simplement de détruire tout ce qui bouge. Le match est bien sûr interrompu, tout le monde pense à sauver sa peau, c'est la panique totale!
C'est à ce moment précis qu'apparaît Auron, un ami de notre héros, qui est bien plus âgé que lui, et qui surtout est beaucoup plus classe. Auron qui n'est manifestement pas du tout surpris par la tournure tragique des évènements fait quelques révélations à Tidus, en dévoilant notamment l'identité de ce monstre, appelé Sin.
Après quelques combats qui font guise de tutoriels, nos 2 compères se retrouvent aspirer par cette chose.
A l'arrivée, nul trace d'Auron, Tidus se retrouve seul, et dans un paysage en ruine qui ne connaît pas.
Alors qu'il se retrouve dans un endroit clos, luttant contre le froid, la faim, et l'humidité, il fait la connaissance d'un groupe étrange qui ne parle pas du tout sa langue (à l'écran on ne comprend absolument rien) et qui surtout n'ont pas l'air très chaleureux.
Néanmoins, il va susciter l'intérêt du leader de ce groupe, qui est une fille. Tidus va commencer à entamer un dialogue avec elle, jusqu'à ce qu'elle lui révèle une énorme information. Zanarkand, la ville dont est originaire Tidus, n'existe plus depuis 1000 ans!! Médusé, notre héros réalise qu'il vient d'effectuer malgré lui, un énorme voyage dans le temps.
A partir de ce moment précis, rentrer chez lui va commencer à devenir en lui une espèce d'idée fixe...
La suite, c'est à vous de la découvrir, je ne vais quand même vous raconter toute l'histoire.
Je vais vous livrer mon sentiment sur le scénario. Avant tout, je ne m'étais volontairement pas ou très très peu informé, ou documenté sur ce jeu. En voyant la pochette US du jeu, cet espèce de blondinet "fashion-victim" avec un visage à la DiCaprio, le tout sur un décor de plage, je m'attendais à quelque chose de léger, voire niais.... QUEL ERREUR!
Malgré les apparences, l'ambiance du jeu est sombre, triste, la thématique de la mort est omniprésente, du début à la fin. Ensuite, le jeu est une violente critique vis-à-vis de l'Eglise, des diverses manipulations sur le peuple etc... Le scénario pose vraiment des questions profondes sur nous, notre but, notre espoir, notre approche vis-à-vis de la mort, en somme des questions métaphysiques.
En fait, le scénario du jeu se dévoile petit à petit durant le jeu, même si il prend vraiment toute son envergure à la seconde partie de l'aventure. En effet, la première partie de l'aventure est vraiment là pour planter le décor, de comprendre le monde dans lequel on est, et aussi les personnes (tribus) qui y coexistent. J'ai trouvé les premières heures assez lourde, avec pas mal de mise en scène, des CG, des cut-scenes extrêmement nombreuses, assez longues et un peu creuse pour certaines. Mais bon, tout cela se laisse regarder bien sûr, et puis on se laisse porter par l'histoire.
Bien sûr dans cette aventure, Tidus ne sera pas seul, et rencontrera plusieurs personnages qui formeront notre équipe. D'abord, Yuna, une invokeur (summoner en anglais), qui a une mission bien précise à effectuer et que je vais me garder de vous dire. Un personnage attachant, qui va toujours de l'avant, bref assez cliché. Elle dispose au combat d'un immense pouvoir, celui de faire appel à des chimères (Aeon, que l'on retrouvait dans des précédents FF). C'est un peu la magicienne de la bande.
Vient ensuite Wakka, et son design assez spécial. C'est un proche de Yuna, et grand amateur de Blitzball. C'est un peu dans l'esprit "le grand frère de Tidus". Un personnage très intéressant, qui s'intègre très bien au scénario et aux divers thématiques soulevées par celui-ci. Il se bat avec son ballon de Blitz.
Lulu, ma chouchoute, beaucoup de charme, de classe. Elle parle peu, mais parle juste, c'est un peu "la grande sœur de Yuna". Elle est prête à tout pour la protéger. Un personnage qui a aussi un passé qui la hante... Dans l'équipe c'est la sorcière, à noter qu'elle se bat avec un ours en peluche vivant (et oui...), Pampa!
Kimahri est un Ronsos, et n'est pas humain. Pas un mot durant la première partie du jeu, une psychologie peu développé, mais très dévoué à Yuna, qui est décidément le pion central du jeu.
Fort physiquement, et robuste, il se bat avec une lance.
Vient au tour de Auron, et oui, on le recroisera dans l'aventure et alliera sa force à la nôtre. Un personnage doté d'un design très, très, très réussi, d'une classe à tomber, sans doute l'un des personnages les plus réussis de tous les Final Fantasy (même si je ne les pas tous fait). Il parle peu, mais il sait tout, en tout cas c'est l'impression qu'il donne. Il dégage une très grande assurance dans ce qu'il dit et fait. C'est à mon sens le vrai leader du groupe.
Au combat, c'est personnage fort qui se bat avec une grande épée.
Rikku sera la dernière à se joindre à nous. Un personnage très sympathique, rigolote, mignonne, qui apporte un peu de légèreté dans cette ambiance sombre. C'est la voleuse, et maître d'armes pour faire un gros raccourci.
Enfin, un mot quand même sur le héros Tidus! Personnellement, je le trouve assez raté, pour un héros! Déjà, je ne sais pas comment l'exprimer, mais j'ai eu du mal "à m'intéresser à son problème". Le type se retrouve 1000 ans dans le futur, et voilà quoi, il reste relativement détaché. Bon. Ensuite, il n'a pas une densité psychologique élevé, pendant les cut-scens, à part des "lets go" ou "I hate my old man" il n'a rien d'intéressant à dire. Certes il y a tout un truc qui tourne autour de lui, de son histoire, et même le fait qu'il ne maîtrise pas grand-chose dans les évènements lui donne un intérêt. Dans les combats, il se bat à l'épée, personnage complet.
Voilà ce que je pouvais dire rapidement sur le scénario et les personnages. Passons au gameplay.
Le gameplay et l'univers de Spira.
Comme dans les anciens Final Fantasy, les combats s'engage toujours aléatoirement avec des ennemis non-visibles sur la map. Mais là s'arrête la comparaison, puisque l'Active Time Battle (ATB) des précédents opus fait place au Combat à Tour de Battement (CTB). Il faut savoir que ce nouveau système de combat a été imaginé par le responsable de Front Mission, et offre un aspect plus stratégique qu'avant.
En gros une grille indique l'ordre d'action de nos 3 persos pendant le combat, une autre grille pour les ennemis. Tout se fait aléatoirement, les ennemis peuvent très bien attaquer en premier. Quand notre tour vient, nous avons 2 possibilités:
- Soit jouer avec le personnage à qui vient le tour (par exemple Tidus).
- Ou soit, dégager Tidus, et appeler un autre perso qui vient sur le champ le remplacer.
Et oui, en pressant sur L1, on fait appel à la relève, vu que notre équipe une fois complète comptera au total 7 personnages, sachant que seul 3 peuvent être aligner pendant les combats, il va falloir faire du turn-over, et surtout adopter des stratégies selon les monstres rencontrés.
En effet, plusieurs types de monstres peuplent Spira, certains sont élémentaires (H2O, Glace, Feu, Foudre), d'autres non-élémentaires, d'autres volants, des machines etc... Un coup d'épée d'Auron sur un monstre d'eau par exemple, fera beaucoup moins de dégâts qu'une magie Foudre de Lulu par exemple. Ou encore le ballon de Wakka sera efficace face aux ennemis volants. D'autres monstres, ou boss, seront tellement fort et puissant, qu'il faudra invoquer une chimère pour s'en débarrasser, ou au moins les affaiblir.
Bref, selon le type d'ennemis il va falloir la jouer stratège pour s'en sortir avec un minimum de dégâts.
Autre point, la jauge d'Overdrive! L'Overdrive est une attaque puissante qui intervient quand la barre d'Overdrive est remplie. Il s'agit d'une grosse attaque qui enlève grave. 5 personnages disposent de plusieurs Overdrives, seul Yuna (Osmose, qui permet d'invoquer un Overdrive d'une Chimère au choix) et Lulu (Subjuguer, attaque multiple avec sa magie noire) dispose que d'un seul Overdrive. A savoir que la barre d'Overdrive se remplit principalement en recevant les coups adverses, même si on peut la remplir plus subtilement que çà.
Le système d'évolution a subit un gros remaniement. Tout se passera à ce niveau-là dans le sphérier. Dans le jeu, vous aurez droit au début à un gros tutoriel, qu'il ne faut pas zapper, et qui vous expliquera l'utilisation exact du sphérier.
En 2 mots, à la fin des combats, vous gagnerez (souvent) des sphères laissés par vos ennemis. Il existe plusieurs types de sphères (magie, attaque, compétence, ect...). Ces sphères vous serviront à allumer la case qui y correspond dans le sphérier et ainsi évolué.
Le sphérier est une espèce "de jeu de l'oie" pour simplifier. Pour s'y déplacer, il va falloir monter en level. Si on a un 3 en level, on pourra avancer de 3 cases. Si on a 4 en level, de 4 cases etc...
C'est dans le sphérier que vous améliorerez tous vos personnages, mais attention, chaque personnage a sa zone. Une magicienne comme Lulu aura plus tendance à faire monter ses MP dans son sphérier, qu'un bourrin comme Auron qui lui augmentera plus sa force. Le système de classe est respecté dans le sphérier.
Mon impression sur ce système de combat/upgrade: Énorme! Les combats sont stratégiques, jouissifs, la relève est très bien pensé.
Le sphérier est passionnant, le remplir entièrement est un vrai challenge qui vous maintiendra des dizaines d'heures devant votre télé. En un mot: magnifique.
Le monde de Spira est vaste, et entièrement en 3D. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cet univers est exotique, avec une grande variété d'endroits et de tribus (Al Bhed, Guado, Ronso, etc...). De la plage de Besaid, à la ville prospère Luca, en passant par la ville sainte de Bevelle, l'univers de Spira est réussi.
Seul bémol, c'est le manque d'ambiance à certains endroits, dû notamment à une faible présence de NPC. A part Luca, il n'y a aucune autre grande ville qui grouille de monde. C'est assez vide, que ce soit en habitations ou en présence humaine. En outre peu de NPC ont un rôle dans la trame, à part recueillir les opinions sur un fait, ou obtenir des petites informations sur l'endroit où on se trouve, ils ne servent pas à grand chose.
Autre point discutable, la balance combat/phase exploration et scénario. Certains endroits de Spira sont gorgés de monstres vous ne pourrez faire un mètre sans vous battre. A la longue çà devient vraiment emmerdant. D'autres endroits sont carrément safe, on peut gambader des heures, se taper 3 cinématiques, et aucun monstre en vue. J'aurais préféré moins de combat à un endroit, et quelques combats là où il y en a pas (hors villages bien sûr).
Par contre, le jeu regorge littéralement de quêtes annexes. Tout faire représente un gros gros challenge, et des dizaines d'heures en perspective. Que ce soit l'apprentissage de la langue Al Bhed, les Chocobos, le centre d'entraînement, la quête des chimères surpuissantes, la quêtes des armes et armures légendaires, sans oublier les matchs de Blitzball, le jeu est riche à ce niveau-là!
Tiens, puisque l'on parle des matchs de Blitzball, sachez qu'ils sont loins d'être inoubliables. J'ai trouvé ce mini-jeu un peu lourd à jouer, peu fun et un peu fouillis.
La réalisation technique
D'un point de vue graphique le titre n'est pas uniforme.
- On a de la 3D temps réel utilisé pour le gameplay propre du jeu, et pendant les combats. Les décors restent jolis malgré l'âge du jeu. Ca aliase un peu quand même (merci à la localisation PAL de merde, du 50 Hz non optimisé!). Par contre les personnages de notre équipe sont classieux, la modélisation faciale est bien rendu, c'est propre, le chara-design signé Nomura est juste splendide. Par contre les NPC sont très moche, et bien pixelisés, baveux...
A noter que les effets, et autres invocations de Yuna pendant les combats en jettent!
- Nous avons ensuite les décors intérieurs, en 2D image fixe, vachement réussis. A la fois esthétique, et très net.
- Enfin nous avons les CG qui défoncent tout simplement. C'est super beau, magnifique, çà n'a pas pris une ride. Par contre Tidus moins "classe" en CG qu'en 3D in-game, en synthèse, il a vraiment une autre gueule.
Le gros point noir graphique, c'est les 2 bandes noires qui bouffent de l'écran. Encore une fois le responsable s'appelle 50 Hz.
Concernant l'animation, le jeu rame plus qu'en version japonaise, c'est clair. C'est surtout visible avec Tidus qui donne l'impression de courir au ralentit, et là encore bravo à Sony et à sa localisation de merde. Néanmoins çà reste bien foutu.
Les compositions musicales de Uematsu sont encore une fois de qualité. Même si j'ai trouvé un ou 2 thèmes un poil gonflant à la longue, le boulot reste quand même de grande qualité.
Le doublage en anglais est réussit! A part la voix de Tidus que j'ai pas trouvé top, je tiens à féliciter les doubleurs US qui se sont investit pour le jeu. Mention spécial à Matt McKenzie (Auron), Paula Tiso (Lulu) et Alex Fernandez (Seymour), sans oublier Gregg Berger pour son excellent doublage de Jecht.
Enfin la durée de vie du jeu est considérable si on veut découvrir tous les secrets du jeu. Pour la quête principale difficile de donner un avis étant donné qu'il m'a fallu 100 heures pour le finir (en traînant beaucoup) comme çà je dirais une quarantaine d'heures, au moins.
Pour conclure, je dirais qu'une chose: pourquoi? Pourquoi avoir descendu autant ce jeu? Pourquoi n'est-il jamais cité dans les meilleurs Final Fantasy?
Final Fantasy X est un très grand RPG, d'un point de vue graphique (à son époque), d'un point de vue scénario qui est franchement est bon, surtout vers la fin. D'ailleurs la fin du jeu est splendide notamment quand Yuna...........
Les thèmes du jeu ne sont sans rappeler Xenogears, le propos est mature, adulte.
Le système de combat est tout simplement le meilleur que j'ai jamais vu dans un RPG (quel dommage de l'avoir dégagé dans les FF qui suivront), le système d'évolution pareil, très intelligent.
En outre Lulu et surtout Auron ont une classe folle!
Quoi! Vous allez vous arrêter juste sur le design (flashy/fashion) de Tidus? Je pense que certains se sont juste arrêtés à çà, et à la jaquette US pensant à un RPG niais, cucul sans aucune imagination et surfant sur une vague J-Pop etc...
En tout cas, malgré quelques vrais défauts Final Fantasy X reste pour moi une très grande expérience, et un grand RPG de la PS2.
Fiche technique: Titre: FINAL FANTASY X Développeur: SQUARESOFT Editeur: SQUARESOFT Genre: RPG Année: 2001 Autre support: EXCLUSIF Nombre de joueur(s): 1 Localisation:
NOTE PRESSE (Joypad 116 - Février 2002)
RESSOURCE PRESSE
Screenshots:
Bonus:
En bonus, une des nombreuses pubs japonaises.
Mon second FF adoré (ouai le meilleurs c'est le VI), j'ai jamais compris le dégout que certain on pour ce jeu alors qu'il idolâtre le VII (qui est très bon mais clairement pas le meilleurs). Qu'ils disent que ce n'est pas leur FF préféré OK, mais qu'il soit merdique, je refuse.
Merci Matt LOL Hayate, non moi j'ai pas chialé mais c'est vrai que c'est très triste. De toute façon tout le jeu est triste, mélancolique, la fin c'est l'apothéose de tout çà!
Le meilleur RPG de la PS2 selon moi, et un très bon FF. Fini à 100% lors de ma deuxième partie avec près de 200h au compteur. C'est rare que je passe autant de temps sur un jeu, preuve de son immense qualité.
très très bon rpg ouais, que je préfère largement a ff7! mais il est dans mon top 3 des ff : 1.ff8 / 2.ff6 / 3. ff10!
et la musique to zanarkand, une de mes préférée sur tout les final fantasy!
bien que facile, c'est un très bon rpg!
Ouiii cette musique (nommée Someday the dream will end) m'a laissé sur le cul quand je suis entré dans les ruines de Zanarkand...Et la seule chose que je voulais, c'est qu'il n'y ai pas de monstres pour ne pas casser cette superbe musique. Bien heureusement, elle continue même pendant les affrontements vraiment énormissime ce moment !
Pour moi aussi un des meilleurs FF, avec le VI et le VII. J'espère que le XIII sera aussi bon (j'y crois). Pourquoi il a été critiqué par certains !? Certains sont trop fans des anciens FF, et des qu'il y a un peu de changement ou que c'est plus linéaire qu'avant, ça critique. Mais je pense qu'avec le temps certains ont peut etre changé d'avis... Un grand jeu !
et la musique to zanarkand, une de mes préférée sur tout les final fantasy!
bien que facile, c'est un très bon rpg!