Sorti en fin d'année 2007 et représentant l'une des bonnes premières surprises de la machine, Endless Ocean aura réussi à marquer à sa façon les amateurs de sensations douces. Il faut dire que le studio Arika est un expert en la matière avec deux Everblue sortis sur PlayStation 2. Un peu plus de deux ans plus tard, sa suite arrive dans nos contrées avec pour but de sensibiliser (ou pas) ceux pour qui la nature est la plus belle chose qui soit. A voir maintenant si les défauts du premier épisode ont été corrigés, au moins en partie.

Pour ce second épisode, nous avons droit à un scénario un peu plus développé que pour le premier. Ce n'est pas non plus du Xenogears mais on aura droit au moins à quelques dialogues et surtout la recherche d'un trésor d'importance. Inutile de trop s'attarder dessus puisque de toute manière, si vous cherchez à finir le jeu en ligne droite, il vous faudra à peine une demi-douzaine d'heures pour voir les crédits de fin. Non, l'essentiel du jeu vient de l'aspect collection qui n'intéressera évidemment qu'une poignée de fans d'écologie et de poiscaille. Les plongées en eaux plus ou moins profondes vous conduiront donc à la recherche de 300 espèces pour parfaire votre encyclopédie, en prenant en compte que cet objectif est un peu plus difficile à atteindre qu'auparavant. Il faudra maintenant prendre en compte que le cycle jour/nuit vous imposera de nombreux allers-retours, que certaines espèces non maritimes se trouve maintenant sur des petits îlots et surtout qu'il ne suffira plus de les caresser un peu ou leur donner à manger pour avoir toutes les informations voulues. Aucun ennemi, aucune possibilité de perdre autrement qu'en n'ayant plus d'oxygènes, et seul quelques races hostiles vous demanderont au préalable de leur balancer un peu de tranquillisant pour éviter de vous prendre un coup de queue.

Les autres à cotés viennent de recherche de nouveaux trésors avec le détecteur qui vous motiveront davantage à arpenter les fonds, et vous pouvez une fois encore vous lancer dans des recherches en coopératif en ligne, avec utilisation du Wii Speak. Pas grand-chose d'autre à dire sur cette aventure « peace » qui s'avère toujours aussi jouable et plutôt jolie du moment qu'on reste sous l'eau. Petit point faible à noter tout de même, l'impossibilité d'écouter ses propres musiques MP3 comme dans le premier mais on dira que le silence de l'océan et les quelques bruitages (réussis) instaure l'ambiance demandée.

Plus complet, plus beau et proposant davantage d'à-côtés, Endless Ocean 2 se montre sans problème meilleur que son prédécesseur. Malheureusement, même s'il est capable de reposer d'importe quelle personne énervée après une longue journée de travail, il ne se destine qu'aux véritables amateurs du genre, tandis que les autres n'y verront qu'un somnifère de luxe.