Si la série Worms avait quelque peu sombré dernièrement à cause d'épisodes 3D qui n'avaient rien de haletant, et d'un premier Open Warfare qui ne cassait pas des briques, la
Team 17 n'a pourtant pas compté en rester là et nous pond un nouvel épisode histoire de prouver que sa licence s'inscrit sans mal dans les références du Party Games aux côtés de
Bomberman et Mario Party. Une remise à niveau a donc été nécessaire pour obtenir l'une des grosses surprises de cette rentrée. Premier point, le mode solo a fait l'objet d'un certain soin. On s'y ennuie en effet beaucoup moins qu'auparavant, avec des épreuves assez tordues à accomplir (dont certaines utilisant le micro de la DS) qui nous accrocheront d'ailleurs bien plus que le mode Histoire, assez lassant mais finalement intéressant pour deux points : servir d'entraînement face aux prochains adversaires acharnés et permettre de gagner de l'argent pour ensuite dévaliser la boutique. Que ce soit dans la customisation de nos vers (voix, couleurs, accessoires, etc.) comme dans l'acquisition de nouvelles armes, on y trouve un peu de tout, relançant à chaque fois l'intérêt pour ce qui constitue le fer de lance de la série : le multijoueur. Le mot
fun s'instaure plus que jamais grâce à des batailles rangées, des principes calculés et des coups de traître qui feront que vos amis vous détesteront à jamais. Malheureusement coûteux puisque ce dernier mode requiert de posséder un jeu par joueur (sauf si vous souhaitez du 1 contre 1, auquel cas le système de partage fonctionne, malgré quelques lags), le titre se rattrape grâce à un online excellentissime qui garantira une durée de vie proche de l'infini. On retrouve certains problèmes communs comme les déconnexions soudaines d'un adversaire ou des problèmes de chargements, mais cela reste dans l'ensemble du bonheur en barre. Après tout, qu'y a-t-il de plus jubilatoire que de s'approcher doucement du dernier ver de notre adversaire dans le but de lui asséner une pichenette qui l'enverra au fond des eaux ? Bref, incontournable pour les possesseurs de la machine, d'autant qu'avec un bouche à oreille conséquent, la communauté risque de s'agrandir rapidement.