Lunar Knights est plutôt une bonne surprise sur
Nintendo DS, non pas parce qu'on en attendait pas grand chose (au contraire, jeu de
Kojima Productions oblige), mais disons que ce jeu pourra sans mal plaire à tous, même aux détracteurs de la série
Boktai dont ce titre semble pourtant être la suite spirituelle. De plus, les développeurs ont mis de coté le fameux principe du capteur solaire – une aubaine dans notre pays – pour se baser désormais sur un système de météo artificielle géré intégralement par le jeu lui-même, que ce soit au niveau des changements de climats ou des passages jour/nuit. En résulte un confort de jeu grandement augmenté, surtout pour ceux qui préfèrent jouer bien au chaud dans leurs lits, mais sans pour autant rendre le jeu plus facile…
Lunar Knights se joue donc à la manière d'un
Boktai avec une vue en 3D isométrique, pas toujours pratique pour les combats, en privilégiant l'action pure par rapport aux phases d'infiltration qui sont ici quasi-absentes hormis dans une petite poignée de passages. Les deux héros de l'aventure – on switche de l'un à l'autre avec une simple pression du bouton select – se complètent à merveille vu que l'un, utilisant les armes blanches, peut recharger sa puissance uniquement de nuit alors que l'autre, préférant les armes à feu, ne peut survivre longtemps sans rayons de soleil. Très rapidement aidé par divers esprits élémentaires, il faudra savoir trouver rapidement les faiblesses de vos ennemis, l'élément de l'esprit s'associant directement à l'arme, pour ne pas finir sur un pauvre Game Over. Pour peu que l'on ne rechigne pas trop à quelques séances de level up, le jeu s'avère donc très plaisant avec de bonnes surprises comme les transformations ou encore les phases de shoot'em up (bien qu'un peu basiques), et il restera suffisamment de challenges pour les plus vieux avec de puissants boss et une bonne durée de vie pour ceux souhaitant finir le jeu dans ses moindres détails. Les seuls défauts resteront le principe du jeu lui-même qui peut s'avérer répétitif à la longue, un certain manque d'originalité et un chara design qui ne plaira qu'aux très jeunes (mais alors vraiment très jeunes).