La PSP n’est pas en manque de titres pour sa sortie en Europe, et c’est bien là le seul point positif de tous ces retards. Avec de nombreux jeux de sport, d’action et de course, elle n’est cependant pas délaissée en termes de réflexion, et après l’excellent Lumines, voici Mercury.
Mercury est une autre bonne surprise à découvrir sur la nouvelle console portable de
Sony. Après un
Lumines de haut niveau, les joueurs qui aiment se prendre la tête vont être servis.
Mercury reprend les bases d’un très vieux jeu de réflexion sorti il y a fort longtemps sur la (ou ‘le’, c’est selon) GameGear de
Sega,
Marble Madness. Les principales mises à jour de ce concept sont bien sûr la modélisation en 3D totale, mais surtout la gestion d’une petite boule de mercure. Gestion dans son déplacement, mais aussi dans les mélanges de couleurs possibles avec plusieurs flaques en mouvement.
Mercury, tout comme
Lumines, propose aux joueurs une nouvelle façon de jouer sur console portable. Explications
Monkey Ball Madness
Contrairement au titre d’
Ubisoft,
Mercury nous propose un environnement tout en 3D. N’utilisant pas spécialement la puissance graphique offerte par la console de
Sony le titre reste tout de même propre et agréable à l’oeil. Les angles de caméra sont à votre charge, c’est-à-dire que vous pouvez à votre guise naviguer dans l’aire de jeu. La modélisation des parcours reste dans le même esprit tout au long du jeu, et ce, même en ce qui concerne les palettes de couleurs. Les niveaux ne sont bien sûr pas tous uniformes et, par palier de progression, vous allez être confronté à un changement d’environnement d’ordre architectural ou climatique. A ces dernières modifications, aucun changement ne viendra interférer sur le
gameplay. Les effets des flaques de mercure sont très soignés et rendent vraiment bien à l’écran. La distorsion apportée et le mélange en temps réel des couleurs ne posent aucun problème à la console. Le tout se gère parfaitement et rien ne viendra pas importuner le joueur lors de situations délicates.
Le but de
Mercury est simple, croisement entre le très vieux, mais très bon
Marble Madness où il vous faut convoyer d’un point A à un point B, une entité étrange, représenté ici même par une flaque de mercure, il rejoint dans son maniement le
gameplay d’un
Super Monkey Ball. En effet comme vous avez pu l’imaginer, il vous suffira de basculer l’aire de jeu pour terminer le niveau. Ajoutez à cela la gestion des couleurs. Kézaco ? Certains points d’arrivée demandent pour être validés que votre liquide soit de la même couleur que le portail. Pour cela, au milieu du niveau, des jets d’encre vont coloriser votre mercure. Si au début de chaque
level, vous débutez avec une flaque de mercure unie, il vous sera par moment demandé de scinder la boule en deux (sur un coin de mur par exemple), pour guider les deux boules ainsi crées dans deux chemins différents. Assez simple au début, le titre devient vite compliqué. Pour vous en sortir, il vous faudra pas mal de réflexion et de patience.
Mercury est un jeu qui peut sembler assez court, avec un nombre assez réduit de niveaux, mais la complexité de ces derniers vous donnera bien du mal pour arriver à terminer le jeu dans ses moindres recoins.
Fluide, liquide et limpide…
Si le jeu se gère très bien en matière d’environnement, complètement en 3D temps réel, il s’équilibre tout aussi bien dans sa jouabilité et ne présente aucune faiblesse dans ce domaine-là, ce qui est assez rare dans les
puzzle games de ce type.
Mercury nous propose une gestion de la caméra très optimisée permettant de réussir les meilleurs coups dans les meilleures conditions. En effet, on peut tout aussi bien maîtriser l’aire de jeu tout en maniant la caméra et le tout sans la moindre espèce de difficulté. Assez délicat de s’imaginer la scène en quelques mots, il faut vraiment s’y essayer pour comprendre avec plus d’aisance le résultat de cette configuration extrêmement précise. Dès son line up, la console nous propose donc à nouveau un jeu au
gameplay fun et frais. Un titre toutefois à réserver à un public averti. Le genre peut paraître très simple de prime abord, mais la difficulté présente tout au long du jeu pourrait rebuter les moins téméraires d’entre vous.