Sorti sur NES il y a 18 ans sous le nom de Les Chevaliers du Zodiaque : La Légende d’Or, jamais plus la série de Masami Kurumada n’avait été adaptée sur console. L’annonce de Saint Seiya, Les chevaliers du Zodiaque : Le Sanctuaire en septembre dernier avait ravi bon nombre de joueurs et surtout des fans qui attendaient le retour des chevaliers en jeu vidéo. Le titre étant développé par Dimps, on pouvait s’attendre à quelque chose de très intéressant étant donné qu’entre temps, nous découvrions du même développeur Dragon Ball Z Budokai 3, le meilleur de la série. Malheureusement, après avoir eu un aperçu des notes attribuées dans certains magazines japonais, le résultat ne semblait pas au rendez-vous, et c’est aujourd’hui confirmé.
La série animée, qui n’est toujours pas terminée, compte actuellement 127 épisodes répartis en 4 chapitres : Sanctuaire, Asgards, Poséidon et Hadès.
Saint Seiya, Les chevaliers du Zodiaque : Le Sanctuaire, comme son nom l’indique, nous remémorera les aventures des chevaliers de bronze dans le chapitre du sanctuaire. Dans la mythologie grecque, on raconte que tous les 200 ans, une jeune fille naît pour être la réincarnation d’Athéna, déesse de la sagesse qui règne sur le monde pour préserver la paix. C’est exactement ce qui s’est passé lorsque cette fillette naquit dans le sanctuaire et fût considérée comme étant la réincarnation d’Athéna. Avant de pouvoir exercer sa tâche lorsqu’elle sera plus grande, cette future déesse sera protégée par des chevaliers qu’on appelle les chevaliers du zodiaque. Un jour, le grand Pope tenta d’assassiner ce nouveau-né, mais heureusement, Airos, le chevalier d’or du Sagittaire fit son devoir en sauvant l’enfant après un dur combat contre le grand Pope, qui était en fait Saga, le chevalier d’or des Gémeaux. Aioros quitta le sanctuaire et rencontra Mitsumasa Kido, un homme puissant à qui il légua l’enfant. Mitsumasa Kido jura d’en prendre soin et lui donna un nom : Saori Kido. Mais, celle-ci frappée en plein coeur par une flèche d’or, obligea les chevaliers de bronze à traverser les 12 maisons du sanctuaire, chacune gardée par un gardien aux forces redoutables. L’aventure peut donc débuter.
Le cosmos brûle, le 7e sens atteint
Afin de tester le jeu, il fallait avant tout insérer le DVD dans la console et une fois chose faite, nous avons pu découvrir la séquence cinématique en images de synthèse de
Saint Seiya, Les chevaliers du Zodiaque : Le Sanctuaire (qu’il sera possible de revoir dans la rubrique « jour de repos », une fois le jeu terminé), dont nous signalerons tout de suite que la musique n’est pas la même que dans la version japonaise. Cette séquence terminée, l’appui sur le bouton Start où une voix off vient prononcer en français : les chevaliers du zodiaque, chapitre du sanctuaire, nous donne directement un aperçu de ce que pourrait être en gros la bande-son du jeu. Et effectivement, on regrettera déjà que seuls Seiya et Saori soient les seuls à bénéficier de leur voix originelle française, on se demande pourquoi les autres n’ont pas eu la pareille. Quoi qu’il en soit, il vous sera possible de mettre les voix en japonais, ce qui sera bien mieux pour vos oreilles. Nous en terminons avec la musique qui accompagne les combats que nous qualifierons de bonne qualité, malgré qu’elles ne soient pas tirées de l’animé.
Dans l’interface du jeu, vous pourrez vous essayer au mode histoire dans lequel vous devrez sauver la déesse Athéna, à deux dans le mode Grand Combat, puis à un autre mode qu’il faudra débloquer, où vous devrez arrêter les chevaliers de bronze. Mais avant d’en parler, intéressons-nous davantage au mode Histoire. Ce mode vous emmènera au tout début dans la maison de Mû, le chevalier d’or du bélier qui sera ici en guise d’entraîneur pour vous familiariser avec les commandes. Une fois cette épreuve passée, la maison suivante sera gardée par Aldebaran, le chevalier d’or du taureau.
Saint Seiya, Les chevaliers du Zodiaque : Le Sanctuaire est bondé de
cut-scene reprenant fidèlement la trame de l’animé. Contre Aldebaran, vous verrez bien Seiya lui briser la corne grâce à son septième sens.
On avait déjà pu avoir un aperçu des combats dans des vidéos
in-game et effectivement, le jeu est d’une lenteur incroyable, les combats sont rigides, les déplacements sont difficiles, les chevaliers ont souvent tendance à tomber la tête la première avant de tomber raide sur le sol, la protection marche une fois sur deux, bref le gameplay est d’une nullité déconcertante. Tous les personnages disposent de 3 enchaînements, un en tapotant toujours le bouton carré, l’autre la croix et le dernier en mixant entre la croix et le carré. Lorsque vous maintenez l’un de ses deux boutons, votre cosmos augmente, pouvant ainsi atteindre trois niveaux. Le dernier étant bien évidemment plus puissant. Pour réaliser ensuite les techniques de chaque personnage, il faudra maintenir le bouton rond. Une fois encore, chaque niveau représente 3 techniques différentes. Par exemple, Pegase pourra effectuer au niveau 1 ses météores tandis qu’au niveau 2, ce sera sa comète pour ensuite déclencher son tourbillon au dernier niveau. Ces techniques amènent à chaque fois une animation des plus réussies et vraiment fidèle à l’animé. Ces mêmes techniques pourront également être bloquées et il faudra tourner le joystick analogique gauche pour tenter de garder l’avantage sur l’ennemi. Il sera bien entendu possible de contrer l’ennemi, en appuyant sur le bouton rond à un moment précis, mais étrangement, il est très rare que cela fonctionne. Enfin, les chevaliers de bronze auront du mal à mourir du premier coup (sauf par une technique du niveau 3) et l’esprit d’Athéna essaiera tant bien que mal de leur redonner courage et pour cela, il faudra encore une fois tourner le stick gauche. Si victoire il y a, on vous attribuera un
rank et vous gagnerez quelques bonus qu’il sera possible de visionner dans l’option « jour de repos ». Ce
rank sera plus ou moins important si vous souhaitez gagner tous les bonus. En effet, des passages en
beat’em all vous seront proposés entre chaque maison. Il est inutile de vous dire qu’ils sont réalisés de manière grotesque. De même, pour l’ensemble des graphismes, que dire si ce n’est qu’ils sont tout simplement moches. Les décors sont vides, on a l’impression que les chevaliers ont été modélisés de la manière la plus simpliste possible. Les chevaliers d’or ne brillent pas, la sensation d’évoluer dans un environnement 3D, du moins comme dans
Dragon Ball Z Budokai, est inexistante. Un travail déplorable de la part des développeurs.
Des bonus sympathiques
Une fois que vous aurez terminé le jeu, vous aurez l’occasion de découvrir dans une nouvelle partie, quelques nouveaux passages, en plus de l’histoire principale avec par exemple, le combat contre Mû et Masque de Mort. Également, de nombreux bonus seront à débloquer (musiques, figurines, fiches des persos etc.) augmentant ainsi la durée de vie qui est souvent bien courte dans les jeux de baston. On notera aussi ce mode, Poing du Pope, qui comme nous vous le disions en début de test, vous permettra de jouer avec les chevaliers d’or qui devront arrêter l’avancée des chevaliers de bronze. Les développeurs ont également intégré quelques surprises comme le chevalier de la balance, du lézard, d’acier du Toucan jusqu’à Shina qui, dans le jeu s’appelle Shaina. Il sera possible de jouer également avec les chevaliers de bronze sous leur forme
black, en tout, ce ne sont pas moins d’une vingtaine de chevaliers qui seront disponibles et sélectionnables dans le mode Grand Combat. Néanmoins, ces bonus ne remonteront pas la qualité du soft, mais s’avèrent bien sympathiques.