Après avoir retourné de fond en comble les deux démos, il est temps de vous essayer désormais à la version complète du jeu développé par les soins de nos frenchies Kylotonn Entertainment, Bet On Soldier. Ce jeu d’action semblait prometteur, nous avons eu l’opportunité de le vérifier. Projos sur un jeu unique en son genre…
A la manière d’un certain
Killzone édité uniquement sur PlayStation 2,
Bet On Soldier se place dans le contexte d’une guerre futuriste. Deux cinématiques d’introduction mettent donc en condition. On y apprend que ladite guerre perdure depuis déjà plus de 80 ans, pourrissant ainsi la surface de la Terre. L’ennui, c’est que personne ne sait réellement pourquoi ce conflit a débuté. Le pire, c’est qu’il est devenu un moyen non seulement de survivre, mais également de vivre. En effet, la belligérance est désormais médiatisée partout dans le monde. Les combattants sont devenus des stars, des stars qui rapportent.
Un scénario original pour une fois
Le combat universel est alors dirigé par deux fédérations West Republic Federation, dite la WRF, et la United Asian Nation, autrement dit l'UAN. C’est ainsi que naquit le
Bet On Soldier, programme télévisé vantant les mérites de cette bataille sans mercis, dans laquelle les soldats s’affrontent un contre un. Tous les téléspectateurs se mettent donc à parier sur qui l’emportera. Le BOS, c’est un peu le PMU du futur, dans une remasterisation pour le moins sanglante. Mais comme un cheval doit faire ses preuves pour concourir, un soldat devra faire les siennes pour espérer rentrer au sein du BOS.
Cinq ligues départagent donc les soldats. Plus nous avançons dans les ligues, plus le niveau est élevé. Les ligues 5 et 4 permettent alors de faire le tri entre les soldats simplement doués et les véritables champions. Quant à la ligue 1, elle regroupe les champions de BOS les plus puissants, les plus dangereux, mais aussi les plus riches. Sans trop vous en dire, nous pouvons vous informer que vous débutez cette aventure en ligue 3. Vous y incarnez Nolan, ex main-d’oeuvre dans une gigantesque usine d'armement. Des raisons que nous vous laissons le soin de découvrir font que notre héros sera amené à rencontrer Peter Rossbach, manager de ces nouvelles stars que sont les membres du BOS. Lors de votre toute première mission, vous devrez remettre des documents d’une importance capitale au général Doodson. Ces derniers se trouvent sur le corps sans vie d’un soldat auquel avait été confiée la même mission que vous. Le ton est donné. Mais attention : l’ennemi est partout, les liaisons avec l’extérieur sont coupées. Vous jouerez donc le rôle du pigeon voyageur, au milieu des chasseurs. Lors de chaque mission, vous serez libre de choisir les adversaires que vous aurez à défier. Plus l’ennemi choisi est puissant, plus les papiers verts tomberont, vous permettant d’acheter de nouvelles armes et armures. Les soldats de
Bet On Soldier sont classés selon diverses catégories, dépendant de leurs compétences. Nous retrouvons donc sans surprise les fameux snipers, mais également les protectors, les troopers, les destroyers, les grenadiers et pour finir, les ingénieurs. Ce ne sont donc pas moins de 40 armes, si ce n’est plus, que vous pourrez vous procurer.
Un jeu gourmand
Graphiquement, le jeu assure. On pourrait classer
Bet On Soldier dans la lignée des softs comme
Far Cry ou
Doom 3, qui nécessitent des ressources matérielles assez conséquentes. En effet, sur notre PC équipé d’un processeur 2.8Ghz, d’une mémoire vive de 512Mo et d’une carte graphique cadencée à 128Mo, un titre comme
Half-Life 2 tourne aisément, et sans aucun ralentissement. Ce n’est pas le cas du titre de
Kylotonn Entertainment, sur lequel nous avons dû sensiblement revoir à la baisse quelques détails vidéo. Ce détail mis de côté, les conditions de jeu sont excellentes, c’est beau, c’est vivant, et ça ne manque pas d’animation. La bande-son quant à elle est excellente. En effet, les dialogues et monologues sont doublés dans la langue de Molière, s’il vous plaît ! Un facteur bien trop rare qui prouve que les équipes de développement n’ont pas finalisé ce jeu à la va-vite. Une énorme attention a également été portée au niveau de l’ambiance générale. On s’y croirait ! Le bruit des armes est en tout point crédible. Le suspens est à chaque angle de front, tout est là ! Concernant désormais la maniabilité, elle est aussi bonne que les points précédents. Comme dans tout FPS, vous dirigez votre personnage à l’aide de la complémentarité souris et clavier, qui offre ainsi une précision et une facilité déconcertante.