Gabrielle Toledano, productrice exécutif chez Electronic Arts, a souhaité s'exprimer chez Forbes sur le soit-disant environnement sexiste qui ressort de l'industrie du jeu vidéo, qu'elle estime comme une simple excuse.

« Beaucoup ont accepté comme une vérité de foi le fait que c'est le sexisme qui empêche les femmes de travailler dans les studios de jeux. En tant qu'initié, je trouve cet argument totalement erroné. Il est facile de blâmer les hommes pour ne pas avoir créer un environnement de travail attrayant mais je pense que c'est une excuse. […] Si nous voulons que davantage de femmes travaillent dans les jeux, nous devons justement reconnaître que le problème n'est pas le sexisme. »

Taledano ne nie pas que le sexisme existe dans certains cas, juste que ce n'est pas pire dans les jeux vidéo que dans tout autre industrie dominée par les hommes.

« Plutôt que de blâmer la majorité justement parce qu'ils sont la majorité, je crois que la solution commence avec nous, les femmes. »

La productrice a en effet déclaré que beaucoup de femmes jouaient aujourd'hui, et que l'industrie veut justement embaucher sur ce secteur, mais qu'il n'y a tout simplement pas assez de femmes qui répondent à la demande. Elle souhaite que l'industrie et ses partenaires de l'éducation collaborent pour attirer les étudiantes dans les disciplines reliées.

« Si les femmes ne souhaitent pas joindre cette industrie, c'est parce qu'elles pensent que le sexisme va les limiter, donc elles passent à coté. […] Si nous voulons voir le vent tourner dans la parité hommes-femmes, nous devons commencer à faire en sorte que les femmes se rendent compte de ce fait. […] Le sexisme est une triste réalité de notre époque mais en tant que femmes, nous devons chercher la puissance et la capacité en nous-mêmes pour changer cette dynamique. Mettre de coté les idées préconçues et rechercher les occasion et les lieux qui auront un impact. Et je peux dire par expérience que les femmes ne sont pas seulement accueillies dans l'industrie du jeu vidéo. Elles sont nécessaires. Nous sommes tous égaux. »