JVFrance 90%
Bloober Team signe ici un survival horror aussi exigeant que marquant. Sa narration ambitieuse, portée par un univers dystopique et une double temporalité, nous a captivés autant qu’elle nous a déstabilisés. Son gameplay lourd et punitif divisera sûrement, mais l’équipe assume pleinement son héritage des grands classiques du genre, tout en apportant des mécaniques originales qui renforcent la tension. Ajoutez à cela une direction artistique brute et oppressante, un sound design chirurgical et un game design efficace et vous obtenez une expérience unique, mémorable, mais parfois éprouvante. Cronos: The New Dawn n’est pas un jeu pour tout le monde. Il rebutera ceux qui recherchent l’action immédiate ou un rythme plus moderne. Mais pour les amateurs de survival horror pur à l’ancienne, qui aiment se sentir vulnérables et réfléchir à chaque décision, il s’impose comme une œuvre à part. Capable de vous fasciner et de vous hanter bien après la manette posée.
CNPlay 9/10
Cronos : The New Dawn est une œuvre qui ose. Ose mélanger les genres, ose confronter le joueur à des images du passé pour mieux le perdre dans un futur cauchemardesque, ose réinventer les codes du survival-horror avec une mécanique de fusion inédite et géniale. Certes, quelques défauts techniques subsistent et rappellent que le titre est ambitieux au-delà de sa finition. Mais au fond, ces imperfections sont éclipsées par la puissance artistique, le souffle narratif et la tension viscérale qu’il délivre. Cronos n’est pas simplement un jeu à essayer, c’est une expérience à vivre, une plongée dans l’inconnu qui marque durablement.
Gameblog 8/10
Cronos The New Dawn confirme l’évolution de Bloober Team en tant que maître de l’horreur. Après l’excellent Silent Hill 2 Remake, le studio a clairement pris confiance en lui et nous propose ici sa nouvelle vision du survival horror. Plus graphique que n’importe quel autre jeu du studio, Cronos est également sans pitié. Ses choix de gameplay incisifs risquent clairement de diviser, tout comme le classicisme de ses bases et le manque de prise de risque concernant sa structure ou encore les environnements à visiter. Il n’en reste pas moins un survival horror efficace, qui troque la peur réelle pour une tension suffocante et permanente, mais aussi une sensation de danger omniprésente bien trop rare dans les jeux d’horreur modernes. Cronos The New Dawn est un très bon jeu d’horreur, hautement recommandable pour les fans du genre. Il faut simplement savoir où vous allez mettre les pieds pour éviter les mauvaises surprises.
Millenium 80%
Pour faire l'histoire de Cronos : The New Dawn, il faut compter environ une vingtaine d'heures de jeu et à vrai dire, c'est suffisant. Certes, parfois il y a comme un petit sentiment de redondance, notamment en ce qui concerne les monstres et les boss où j'ai vraiment eu l'impression d'enchaîner les combats à un moment donné, mais c'est vite oublié par l'environnement, le gameplay et l'histoire. De plus, si vous aimez la difficulté, vous serez servis : je crois que je n'avais pas autant ragé depuis un bon moment sur un jeu, surtout en ce qui concerne les boss... Mais quel plaisir quand on réussit !
Gamekult 7/10
S'il est difficile d'ignorer certains de ses défauts, Cronos : The New Dawn est un jeu qui a été fait avec amour et il est communicatif. L'intrigue et le voyage temporelle se tiennent de façon cohérente pour nous offrir une histoire et un univers agréable dans un cadre relativement atypique pour les européens de l'ouest que nous sommes. Si la construction des niveaux s'avèrent un peu trop prévisibiles pour servir de solide ressort horrifique, tout comme la bonne idée de fusion des monstres, mais qui reste trop en retrait pour être déterminante. En réalité, c'est surtout le travail d'équilibrage sur la gestion des ressources qui sera la véritable source d'anxiété et de peur, où chaque balle ratée peut nous coûter très cher.
IGNFrance 7/10
Cronos The New Dawn est une œuvre clivée, à la fois fascinante et frustrante, qui condense tout le savoir-faire de Bloober Team dans le registre horrifique tout en exposant ses limites. Derrière un onboarding maladroit, une héroïne pesante à diriger, des checkpoints punitifs et une technique indigne — surtout sur PC —, se cache un survival horror d’une intensité rare, héritier assumé de Dead Space, Callisto Protocol et du cosmic horror lovecraftien. La lenteur, la vulnérabilité et la gestion méticuleuse des ressources transforment chaque avancée en acte de survie, renforcé par des safe rooms salvatrices, un système d’amélioration intelligent poussant à la spécialisation, et une atmosphère oppressante qui se nourrit autant des créatures difformes que de la peur de perdre vingt minutes de progression. Si l’écriture cryptique, trop dépendante de notes peu engageantes, peine à captiver et si certains artifices de design (code couleur, puzzles scolaires) cassent l’immersion, la montée en puissance du level design, l’introduction d’outils marquants comme le module de scan de santé et la cohérence de l’univers donnent peu à peu de l’ampleur à l’expérience. Cronos n’est donc ni le chef-d’œuvre qu’il ambitionne d’être, ni l’échec que laissent craindre ses débuts chaotiques : c’est un space horror viscéral, imparfait mais authentique, qui réussit à ranimer une tension “à l’ancienne” et à offrir, malgré ses errements techniques et narratifs, une vision oppressante et mémorable du genre.
Numerama 7/10
Que les premiers pas dans le jeu d’horreur Cronos: The New Dawn sont compliqués, voire pénibles et accablants. Cette production signée Bloober Team pâtit d’un gameplay rigide pour appuyer davantage les moments de tension qui nourrissent l’action. On n’aurait pas été contre plus de souplesse et de nervosité, notamment pour se sortir des premiers affrontements punitifs. En fait, c’est au fur et à mesure que l’univers de Cronos: The New Dawn se déploie qu’on finit par apprécier ce périple singulier, qui met en avant la Pologne (et son Histoire). Les défauts de gameplay se noient dans une ambiance portée par une réalisation réussie, à défaut d’être techniquement irréprochable. À l’arrivée, Bloober Team ne cesse de grandir, jeu après jeu.
PS : Je rajouterais des tests au fur et à mesure.
perso si je compte faire un jeu, il aura beau se prendre 5/10 que ça ne changerai rien ^^^
jamais un test m'a influencé sur mon achat. et ça vaut dans l'autre sens, un jeu peux avoir 19/20 s'il m'interesse pas, bah pas d'achat.