Lancé peu avant l’E3, ce qui fut suffisant pour le terminer mais pas pour en écrire l’article (chose qui se rattrape dès à présent), la version dite «
Intergrade » de Final Fantasy VII Remake a donc atterri sur PlayStation 5, ce qui est idéal pour les retardataires qui ont finalement toujours raison de patienter vu que pour les autres, ça reste un foutoir avec une upgrade gratuite MAIS uniquement si vous avez déjà acheté le jeu sur PlayStation 4 avec du vrai argent car cela ne fonctionne pas avec la version PS Plus. Une première mais on en connaît la raison. Et upgrade gratuite ou pas, cela n’inclus pas la fameuse extension basée sur Yuffie qu’il faudra obligatoirement acheter à part (19,99€), sachant qu’elle est bien évidemment proposée de base avec l’achat de la version PS5 MAIS uniquement sur code de téléchargement, ce qui rappellera les heures sombres des codes à usage unique d’il y a déjà deux générations. Ah et dans tous les cas, tout comme
Marvel’s Avengers pour ne citer que lui, ceux qui veulent récupérer leur save devront d’abord télécharger la version PS4 sur PS5, convertir la sauvegarde puis ensuite seulement la rendre disponible sur leur édition New Gen. Et tant pis pour les larmes des petites connexions.
Concernant la qualité de la MAJ en question, c’est le travail de base puisqu’il faudra se contenter comme unique bonus d’un mode photo qui fera toujours plaisir aux squatteurs des réseaux sociaux, le reste se résumant essentiellement par les apports techniques avec d’un coté le mode résolution en 30FPS mais qui gagne clairement en netteté, même pour les fonds qui sentent beaucoup moins le jpeg, mais notre préférence ira forcément à la version 60FPS qui n’est pas non plus indispensable vu le genre mais ça fait toujours un grand bien même si la finesse en prend un coup. Et on se demande tout de même pourquoi car vu la linéarité de l’expérience (contrairement à la suite ?), il y avait probablement moyen d’avoir un peu plus poussé et optimisé. Rendez-vous sur PC pour avoir la totale et en attendant, on bénéficiera quoi qu’il arrive de temps de chargement vraiment revus à la baisse, là encore la moindre des choses mais ça devient difficile de se passer d’un tel confort.

Donc la grande nouveauté va donc être l’extension conçue selon les développeurs eux-mêmes pour continuer à maîtriser le nouvel hardware pendant que se prépare la suite du programme, et le terme prétexte est effectivement bien trouvé tant ce chapitre est davantage là pour le fan-service que pour apporter quelque chose sur le point scénaristique. En bref, Yuffie est en lien avec une des branches d’Avalanche (de celles qui militent plutôt pour la manière douce) et débarque donc à Midgard dans le but de voler une mystérieuse matéria, précisément peu de temps après l’explosion du réacteur 5 alors qu’une partie de la team principale est divisée. Le système de combat reste le même, mais s’adapte aux capacités de Yuffie qui peut toujours s’équiper de matérias et de nouvelles formes d’équipement qui jouent davantage sur l’équilibre plutôt que sur la montée en puissance, et sa petite particularité viendra de son équilibre corps-à-corps/distance grâce à son shuriken. En face, elle enchaîne les combos et de loin il suffit de lancer le shuriken avec triangle pour soit enchaîner avec une téléportation, soit se maintenir de loin en balançant des petites magies pour maintenir ce système réussi de Faiblesse/Choc.
La petit kunoichi de Wutai est accompagnée d’un personnage pleinement inédit, Sonon, dont on ne se souviendra probablement plus jamais une fois l’aventure bouclée tant il ne sert pas à grand-chose autant dans le scénario que son design bien random pour du Nomura. Lui ne peut être directement dirigé contrairement au jeu de base et se contente donc de faire ses affaires dans son coin (on peut néanmoins toujours mettre pause pour activer ses compétences & matérias), la petite particularité venant de la possibilité de maintenir une gâchette pour coordonner simplement les attaques des deux nouveaux héros, ce qui forcément décuple l’efficacité (et ça marche pour certaines compétences) mais au prix d’une jauge d’ATB qui remonte beaucoup moins rapidement. Bref, de nouvelles petites choses à prendre en compte et si possible rapidement car même en mode de difficulté Normal, le challenge se montre assez relevé quand vient l’heure des boss, certes peu nombreux mais qui ont le don de nous faire baver.

Mais encore une fois, on est un peu dans le remplissage et que vous preniez 4h, 6h voir 10h en voulant vraiment tout faire de fond en comble, reste que nous sommes dans un recyclage globale autant dans le bestiaire que les décors traversés. On peut simplement résumer cela par le fait que l’extension est découpée en trois parties avec la première dans le Secteur 7, donc celui qu’on a déjà traversé pendant des heures dans le jeu original. Quelques petites zones inédites, quelques quêtes annexes random pour pousser un peu le compteur et le retour des combats VR… Voilà qui constituera en bref ce premier acte. Le deuxième est intégré au premier mais est totalement secondaire puisqu’il s’agit du retour du mini-jeu de Fort Condor, cette espèce de tower-defense assez basique à l’époque PS1 mais qui a forcément pris du poids au point d’en comprendre une certaine profondeur quand les joueurs adverses commencent vraiment à avoir du répondant. Ça occupe et on ne s’étonnera pas de revoir tout cela dans la « Partie 2 »… voire carrément en stand-alone sur mobile tant cela tiendrait de la logique.
Mais c’est la troisième partie de l’extension qui déçoit à moitié avec un retour aux usines, l’absence d’annexes et tout simplement une ligne globalement droite à enchaîner essentiellement des combats jusqu’au combat final. C’est forcément là que la difficulté fera parler d’elle et que
Square Enix fera mettra en avant le fan-service en intégrant le lore de
Dirge of Cerberus histoire de bien nous faire capter que ce « remake » prend des allures de fourre-tout dont on n’arrive même plus à deviner la véritable direction narrative, et ce n’est pas la gourmande cinématique finale (celle faisant du coup lien avec la future
Partie 2) qui dira le contraire. Mais au moins, ça ajoute du poids au cast, ça permet des boss bien vener, dont un d’ailleurs qui sera réservée dans la phase VR pour le post-game, mais on en voulait davantage, surtout que Midgard avait en son cœur des zones qui n’ont jamais été vues même dans les années 90, et que l’occasion était pourtant ici toute trouvée pour nous offrir des surprises de ce coté.
Si seulement ça pouvait inciter SE a se calmer sur l'étirement du fillon FF7
Là où ce remake aurait été l'avantage d'en apprendre plus sur les personnages, le background et cie, ils ont décidé de faire des zones a rallonge ultra ennuyante (le jeux de base est assez long, il n'a pas besoin de ça), ils ont tué l'ost avec des versions techno remix dégueulasses de certaines musiques, déciment l'immersion et le charme de FF7 par la même occasion, les modifications sur le scénario qui rendent le titre en général beaucoup trop gentil et sans saveur et enfin on oublie pas que le jeux entier sera en plusieurs parties, a chaque fois amenant de nouveaux joueurs (bon courage pour les faire prendre-part a l'aventure), obligeant les développeurs a sortir les suites assez rapidement et non sur 10 ans et à nous les joueurs de repasser à la caisse à chaque fois
Tu veux vraiment voir, s'il y a encore de la hype derrière ce projet? Il faudra attendre la partie 2 pour en tirer des conclusions
Sinon personnellement, j'ai bien aimé le DLC. De voir aussi le secteur 7 en l'absence de Cloud. Très peu de détails sur Sonon, c'est dommage car l'histoire du personnage était assez intéressante. Vivement la suite !
Bah non vu qu’il y aura à juste titre une suite.
Le jeu a été vendu à 5 M d'unités dans sa totalité, donc oui, je te confirme, ce n'est pas des ventes folles, loin de là.
Pour le reste, il n'y a aucun constat ( sauf si tu as fait une grosse étude de marché sur le sujet)
C'était le jeu de base avec un code pour télécharger tout le reste.