Boudé commercialement, Mirror’s Edge reste un des jeux coup de cœur des joueurs lors de l’année passée. Les yamakasis vu par EA ça vous dit ? Moi oui !



Dans un monde où les entreprises privées contrôlent absolument le moindre geste, des « agents du vent » opèrent secrètement en passant de toit en toit afin de transmettre des messages. Au milieu de ce monde, vous êtes Faith, une de ces agents capable d’exécuter des galipettes fulgurantes et c’est DICE, développeur de Battlefield Bad Company, en association avec EA qui tente de nous livrer la meilleure expérience possible. Le pari est assez réussit du côté des sensations de jeu. Le gameplay est simpliste mais parfaitement calibré car les gâchettes permettent faire toutes les actions possibles telles que les glissades, roulades, sauts ou désarmements. L’immersion en vue à la 1ère personne est renforcée par l’aspect graphique du jeu, magnifique et brillant, offrant avec des couleurs vives et claires des environnements assez sympathiques. Dommage que le manque de variété est présent car hormis les toits et quelques sous-sols, pas tellement d’innovations. Pareil pour les situations, simples, seulement et heureusement rythmé par l’adrénaline des courses poursuites. Car dans Mirror’s Edge il vaut mieux fuir que tenter de se procurer une arme en désarmant son adversaire. De toute façon, le jeu de DICE n’a pas cet objectif en ligne de mire, optant plus pour la course poursuite ultra nerveuse que pour les gros affrontements bourrin. Au pire, si le Rambo qui se cache en vous ne peut pas se retenir, vous n’aurez qu’à enclencher le bullet-time et à tenter via un QTE de neutraliser votre agresseur. Les munitions n’étant pas très présentes, votre calibre ne sera utile que très peu.



Quoiqu’en mémorisant bien la position de vos adversaires, vous n’aurez pas de mal à les dézinguer, d’autant plus qu’ils ne sont pas très difficile à vaincre. A bon entendeur…
Malheureusement, peu sont les occasions où vous pourrez avoir le contrôle des armes car l’aventure principale est courte et peu prenante au niveau de l’histoire. Si mes souvenirs sont bons, il m’a fallu 6 heures pour terminer le jeu une première fois puis à peu près le même temps en difficulté maximale (forcément lorsqu’on connaît les niveaux). La durée de vie est augmentée… ou pas, par les parcours en ligne, chronométrés et classés qui proposent pas mal de circuit à faire dans le temps imparti. Pareil pour le solo, vous aurez la possibilité, une fois le jeu terminé, de refaire tous les niveaux en étant chronométré et, également classé. Si vous êtes un runner confirmé, peut être que vous aurez le courage de défier les temps des meilleurs participants. Les succès aussi pourront vous amener à revenir à l’histoire notamment avec les sacs, dispersés dans les niveaux et assez bien cachés. Internet sera votre ami sur ce point.



Graphismes :16/20
Le jeu est fluide, les couleurs vives et colorées sont bien mises en avant. Pas de prouesse mais c’est beau.

Jouabilité : 18 /20
La jouabilité est parfaite. Facile à prendre en main, accessible, se jouant avec les gâchettes et un ou deux boutons, vous allez prendre votre pied tellement les sensations sont bonnes.

Durée de vie : 12/20
Un solo court mais bien rythmé mais offrant une dose très faible de rejouabilité. A moins de le retenter dans une difficulté supérieure ou de trouver les sacs. Un mode parcours sympathique est également présent mais peu prenant à moins d’être un runner dans l’âme.

Bande-son : 19/20
L’ambiance sonore est splendide ! Le souffle et les cris de Faith vous renforce l’immersion alors que les musiques, assez orientées ambiance, sont magnifiques.

Scénario : 08/20
Peu passionant.

Conclusion : 15/20
Marquant le début d’une trilogie, Mirror’s Edge reste une bonne surprise malgré quelques soucis. Si le gameplay est aussi ravageur que les désarmements de Faith, l’histoire et la courte durée de vie risque d’en décevoir plus d’un. Surtout quand on vend le jeu 70e neuf. Tout de même les bases sont là et espérons que les ventes Ne remettent pas le développement des deux autres opus.

Afin de permettre aux visiteurs de retrouver nos tests rapidement et simplement, j'ai décidé de créer une liste qui regroupera les tests par ordre alphabétique avec le nom du testeur et la note. Cette liste sera disponible en cliquant directement sur l'onglet "Liste des tests" situé dans les catégories.

Liste des tests :

A

B

C

D

Dead Rising par Coco Alex - 18/20

Dead Space par Maxou Leatherface - 17/20

E

F

Fable 2 par Maxou Leatherface - 17/20

Far Cry 2 par Kizito Lunatic - 14.5/20

FEAR 2 par Kizito Lunatic - 13/20

Fifa 09 par Maxou Leatherface -18/20

G

Gears of War 2 par Kizito Lunatic - 19/20

H

I

J

K

L

M

Mass Effect par [ Twins 360 ] - 17.7/20

Mirror's Edge par Maxou Leatherface - 14/20

N

O

P

Prince of Persia par Kizito Lunatic - 15/20

Q

R

S

Silent Hill : Homecoming par Maxou Leatherface - 13/20

Street Fighter IV par Maxou Leatherface - 18/20

T

Too Human par Maxou Leatherface - 12/20

U

V

Viva Pinata : Pagaille au Paradis par Maxou Leatherface - 18.5/20

W

X

Y

Z

Il aura fallu 10 bonnes années pour que la mythique série de Capcom revienne sur le devant de la scène. Alors, claque intersidéral ou déception majeure ? Fight !



N’importe quel joueur est capable que dire qu’il a au moins une fois dans sa vie entendu le nom Street Fighter, même sans n’y avoir toucher. Le problème risque d’être réglé maintenant car les nouveaux joueurs vont pouvoir enfin goûter à un épisode digne de ce nom, profitant des capacités des consoles next-gen et de haut de gamme. Graphiquement le titre assure pleinement le spectacle avec un ton cel-shading, que pleins de joueurs ont longtemps craint, pourtant magnifique en action. Tout est fluide, les effets et chocs ajoutent du panache aux combats et les arènes se révèlent être sympathique pour certaines (les animations y sont pour beaucoup) et décevantes pour d’autres. Le seul reproche en terme de qualité visuelle vient des cinématiques introduisant les personnages, pas charmantes pour un sou et assez raté. Au pire vous pouvez les passer. Qui dit nouvel épisode, dit forcément nouveaux personnages et, sur ce coup, Capcom nous met à disposition quatre nouvelles recrues en plus des habituels Ken, Ryu, Guile ou Blanka, vous aurez le plaisir de découvrir El Fuerte, catcheur mexicain redoutable et très rapide, C.Viper, l’agent secret, Rufus, le gros et pourtant tellement drôle et le petit français de la team, Abel. Si ils apportent du sang neuf à la saga, ces personnages demeurent assez difficile à contrôler, rendant leur approche vis-à-vis des niveaux joueurs assez complexe. Qu’ils ne s’inquiètent pas c’est pauvres néophytes, ils ont quand même 21 autres personnages à leur disposition. Notons également l’arrivé exceptionnel de Gouken, survolté et utilisé par pas mal de monde sur le live. Dommage que des personnages comme Sagat ou Zangief soit trop fort par rapport aux autres persos. Avantage évident… ou pas.



Le gros atout de SF 4 est son gameplay permettant à n’importe quel joueur de se retrouver. Les nouveaux venus se feront la main petit à petit via le mode entraînement alors que les connaisseurs n’hésiteront pas à enclencher les ultras combos comme ils insèrent le disque dans leur console. Dans Street Fighter, aucun combat n’est jamais pareil. Vous aurez beau atomiser votre adversaire, il suffit d’un combo spécial bien placé pour renverser entièrement la tendance. La moindre esquive peut tout changer, d’ailleurs il n’est pas de mise de se retrouver dans un combat en ligne où vous et votre adversaire aller sauter pendant un instant sans même vous toucher. Du côté des modes de jeux le basique et traditionnel mode arcade est présent, de même pour le versus ainsi qu’un mode Défis assez sympathique dans l’ensemble, vous permettant de franchir 20 étapes en fonction du défis choisit et de la difficulté. Vos victoires vous permettent de débloquer des costumes, des titres et des icônes.
Le live introduit un système de Battle Point afin de dresser un classement mondial. Autre possibilité vraiment bonne : le mode Challenger qui permet qu’un joueur quelconque sur le live vous rejoigne alors que vous êtes en plein mode arcade. Faut avouer que cela vous coupe par moment et s’avère énervent mais pas de soucis, cette option est peut être désactiver.
La maniabilité n’est pas mauvaise au pad 360 mais il est inutile de préciser que les vieux de la vielle investiront sûrement dans un stick arcade. A vous le choix mais peut importe le choix, vous aurez quand même l’obligation d’apprendre les combos par cœur si vous voulez être le roi du ring.

Graphismes :17/20
C’est fluide, très coloré avec des effets réussit et des personnages toujours aussi charismatique. Le cel-shading qui a longtemps fait polémique est une pure réussite en action. Dommage quand même pour les cinématiques ratés.

Jouabilité : 15 /20
Les personnages répondent parfaitement même si les combos sont assez complexe à enchaîner à la manette par moment, le stick arcade peut se révéler indispensable pour certains joueurs.

Durée de vie : 19/20
Un mode arcade proposant pas mal de degrés de difficultés, des persos à débloquer, le mode Défis prenant et un mode en ligne redoutable. Rajoutons l’entraînement afin de se perfectionner.

Bande-son : 13/20
Les quelques musiques qui sont dans le jeu ne sont pas exceptionnelles , certains font même pitié, et les bruitages discret ajoute un peu de punch tout comme les phrases de fin de combat.

Scénario : --/20


Conclusion : 18/20
Nous tenons là le meilleur épisode de la série avec le 2e opus. Calibré pour toutes les sortes de joueurs, offrant des parties endiablés et une réalisation quasiment irréprochable, Street Fighter IV est une franche réussite qui a pas mal de chances pour s’imposer comme l’un des titres majeurs de sa génération et, du jeu vidéo tout simplement. Capcom n’a pas fait les choses à moitié cette fois !

Sans nous donner de chiffres, Microsoft nous annonce que l'extension de GTA IV a "explosé toutes les ventes du premier jour réalisées jusqu’ici sur le Xbox Live "..
Même si la critique est positive quant à la qualité du soft, on va attendre les chiffres quand même.

C'est Glen Schofield, le directeur Général d'EA Redwood Shores Studios qui vient de confirmer que Dead Space aura bien une suite malgré des ventes assez décevantes. Mais bon, pour une fois qu'ils ne tiennent pas compte que des chiffres, ça fait plaisir !
Reste à avoir une date de sortie.