Test Xbox 360
Attendu par beaucoup mais pas forcément à la hauteur pour tout le monde, ce cinquième épisode est une véritable déception ou un véritable Silent Hill ?
Vous êtes Alex Shepard, un soldat rapatrié dans un hôpital à la suite d’une blessure de guerre. A peine le temps de rentrer que Alex apprend la disparition de son frère. Il n’hésite pas un instant et rentre directement chez lui pour avoir plus d’informations. Mais, il se rend compte que sa ville natale a beaucoup change. Un brouillard recouvre toute la ville, le silence règne, comme si sa ville était morte. Alex va découvrir que toutes les vérités ne sont pas bonnes à entendre, surtout à Silent Hill. Voila la base du scénario de ce Silent Hill, développé cette fois par le studio américain Double Helix. Mais qu’est ce que ces gars ont apporté à la série ? Déjà, ils se sont permis de refaire le gameplay afin de l’adapter à l’orientation que prend la série grâce ( ?) à eux. Plus nerveux, les monstres sont cinq fois plus présent que d’en n’importe quel autre épisode de Silent Hill. Heureusement que pas mal d’affrontements peuvent être évité et que, si combat s’impose, les armes sont assez efficaces. La bonne petite idée en terme de gameplay vient du système d’esquive, qui se déclenche en pressant le bouton B et qui demande un petit apprentissage afin d’être efficace lors des confrontations. Quelques pauvres QTE viendront se déclenchez également mais peu d’intensité malheureusement. La visée au dessus de l’épaule est un des autres éléments apportés histoire de vous faciliter la vie lors des comabats. Forcé de constater qu’on a plus l’impression de faire du surf que de marcher mais elle demeure utile. Dommage quand même qu’il n’y a pas assez de diversité en terme d’ennemis et surtout peu d’originalité. De même dans les situations, où les développeurs ne se sont pas gêné pour aller prendre quelques bons éléments du film de Gans et de les inclure dans leur jeu. Par exemple, au début du jeu, vous allez vous retrouvez dans des toilettes et d’un coup le monde dans lequel vous êtes va se transformer (symboliser par l’effritement du mur et l’apparition d’un monde métallique) et un monstre va sortir d’un chiotte. Dis comme ça, c’est rien mais il faut le souligner. Les boss, bien qu’imposant, ne sont jamais vraiment difficile à défoncer et chaque combat repose sur le même schéma consistant à esquiver puis attaquer jusqu’à se que la bête tombe et que vous puissez enclencher votre finish move. On aura un petit plaisir à voir leur apparition mais rien d’anthologique dans le lot, même pas le final. Si mes souvenirs sont bons, vous n’aurez que 4 boss à combattre et dans tout cela, même pas un petit face à face avec Pyramid Head, l’emblématique figure de Silent Hill. On se demanderait presque qu’est ce qu’il vient foutre dans tout ce bordel. Est-ce que les développeurs ne l’auraient pas ajouté histoire de faire frémir les fanboys en chaleur ? J’en doute pas pour ma part.
Techniquement, le soft est loin d’être abouti. Graphiquement assez inégal en in-game, les cinématiques ne sont pas belles pour autant. Dommage de sacrifier un point important de Silent Hill sur de la passivité voir de la naïveté. Il suffit de faire la comparaison avec un jeu comme Dead Space pour très vite conclure que cet épisode aurait pu sortir sur PS2. De nos jours il y a de quoi crier un peu au foutage de gueule. En plus, si ne je m’abuse, deux semaines après la sortie du jeu arriver un certains Resident Evil 5. Grosse erreur de marketing pour moi. Avril aurait été un peu plus adéquaté. Revenons au jeu. L’histoire n’est pas trop mal et ne cesse de gagner en intensité à chaque nouvelle vidéo. Je me permets de préciser que la fin du jeu ne sera absolument pas la même pour tous étant donné que des choix vous serons imposé dans la trame principale. Le solo est vraiment découpé en deux parties distinctes je trouve. La première, plus orienté découverte alors que la seconde permet au scénario de se développer et d’offrir des bons moments. Le tout, alternant face dans le monde réel ( ?) et l’enfer de Silent Hill. Seulement, la durée de vie est courte de chez courte. 8h en normal sans poussé et en avançant tranquillement. Pour un Silent Hill c’est court. J’ai envie de dire « tant mieux » car on se rend compte par moment que l’histoire tourne un peu en rond. L’amputation de quelques heures de jeu vient un peu du manque d’énigme et de l’absence quasi-complète d’enquête comme les autres épisodes le proposé. L’ambiance, elle, est intacte et amplifié par la BO, utile mais discrète pas moment. Akira Yamaoka a bien fait son boulot.
Graphismes :12/20
Ce Silent Hill est raté de ce côté. Pas très attirant techniquement, ce titre n’aurait pas fait tâche graphiquement si il était sortit sur la génération précédente.
Jouabilité : 16/20
Des ajouts sympathiques comme le système d’esquive ou les QTE, la maniabilité générale n’est pas trop mal même si un petit problème de rigidité est constamment présent dans els affrontements contre les boss.
Durée de vie : 12/20
8h pour terminer le jeu mais les dessins, photos, et sérums éparpillé ou les multiples fins vous donneront peut être l’en de refaire une petite visite à Silent Hill.
Bande-son : 15/20
Au même titre que Dead Space, Silent Hill 5 propose une ambiance sonore plutôt bonne grâce au travail d’Akira Yamaoka.
Scénario : 13/20
On retrouve toujours les facilités scénaristiques récurrent aux jeux vidéos et au cinéma, mais l’aventure est bien faite avec quelques rebondissements sympathiques. Y a mieux mais largement pire.
Conclusion : 13/20
L’action au détriment de la réflexion, voila ce qu’a voulu faire Double Helix. Certains aimeront, d’autres non, le 4 avait divisé sur l’aspect direction artistique, celui là divisera en terme de gameplay. N’en reste pas moins, un bon Silent Hill, prenant, malgré un problème évident sur la réalisation. Attendons de voir ce que va faire les ricains de Double Helix pour la prochaine virée à Silent Hill. Si virée il y a…

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posted the 03/03/2009 at 05:25 PM by
maxou06
J'ai un GROS doute