Et bien le bonjour à vous tous ( attention, gros pavé en perspective ) !
Cela fait un bon moment que je n’ai plus posté un seul nouvel article bien que j’avais dans le passé promis d’être plus actif lors de l’annonce de mon premier « retour »... avant de silencieusement revenir sur cette décision par manque de temps du à mes études scolaires et par un désintérêt de Gamekyo qui m’a poussé à rejoindre un temps le forum anglophone NeoGAF ( oui oui, ça existe toujours comme site ) pour essayer de nouvelles choses.
Mais si j’ai enfin pris la peine de poster mon premier article depuis l’an dernier ( les mauvaises langues vous diront que ça vaut pas d’en faire autant sur une si courte période d’absence enfin passons ), c’est parce qu’on est sur le point d’entamer un nouveau chapitre charnière dans l’histoire du jeu vidéo. En effet, dans moins d’un mois déjà, nous clôturons une décennie de plus de jeux exceptionnels et événements vidéoludiques ayant fait l’actualité tout au long de chaque année de cette décennie, pour entamer une nouvelle période de 10 ans qui s’annonce déjà très palpitante à l’aube de technologies toujours plus puissantes symbolisées par des kits de développement en forme de toilettes turques, qui vont permettre des expériences de jeux encore plus magnifiques à voir à l’œil nu.
Bien sûr, on n’en est pas encore là, du coup ne vous mettez pas à vouloir revivre à tout prix un fantasme disproportionné digne du bug de l’an 2000. Mais comme il serait bête de ne pas revenir sur les jeux ayant personnellement marqué nos consciences collectives avant de tourner une fois de plus la page, il fallait bien que quelqu’un se présente comme volontaire pour un article avant tout commémoratif dans l’esprit.
Hé bien, ce quelqu’un en question se trouve être celui derrière ces lignes. Alors ne tardons plus et en avant les pavés et listes démesurés de jeux vidéo trop important à retenir sur des acronymes uniquement.
Comme le veut la coutume en tant qu’auteur de cette article qui se permet de traîner incessamment en longueur, c’est moi qui vais tout d’abord partager mes choix de jeux vidéo qui ont marqué ma première décennie en tant que joueur de jeu vidéo. Parce que étant bien sûr le plus jeune membre ici, je n’ai eu jusqu’à présent que l’occasion de m’adonner à des consoles de jeux que la plupart ici qualifieront poliment de « casual » comme la Wii/Wii U et la Switch plus récemment. Ce qui bien entendu contraste avec les autres membres plus agé, donc par conséquent ayant plus d’expérience que moi et ayant eu la chance de vivre les plus belles périodes que l’industrie du jeu vidéo puisse offrir. Cependant, bien que je comprends pourquoi des machines comme les PlayStation, Xbox ou anciennes Nintendo ( vous savez, Les consoles Nintendo faisait pour les hardcore game Earth son on entend chérie ou respecter par plusieurs que moi cela ne m’a pas empêché d’avoir pu prendre par moi aussi à des découvertes mémorables sur Wii, Wii U, ou encore la Switch tout au long de cette décennie. Après, je ne vais pas systématiquement mentionner tous mes jeux préférés sur Wii/Wii U et Switch parce que d’une part certains d’entre eux, bien qu’ils aient d’indéniables qualités, n’ont quand même pas la carrure d’un mastodonte du jeu vidéo ou autres killer- apps. De l’autre part, certains jeux que j’ai joué tardivement sont sortis vers la fin de la décennie précédente du coup ça compte pas. Au final, tant pis si pour vous bah ces jeux ne sont pas pour les true gamerz parce que mon avis aura au moins eu le mérite d’apporter un point de vue différent et bienvenue à défaut de paraître “ depassé “ ou bien naïf pour certains ici.
Enfin bref, assez bavardé et ( promis juré ) cette fois c’est la bonne : c’est d’entamer les 6 jeux ayant marqué le plus pour moi cette première décennie dans le jeu vidéo !
1. SUPER MARIO GALAXY 2 (2010)

On commence avec ce que je considère toujours comme mon Mario préféré de tous les temps, tous jeux 2D et 3D confondus. Bien que ce ne fut pas mon tout premier jeu Mario ( le premier fut New Super Mario Bros Wii mais là encore il s’agit d’un jeu sorti dans la période 2000 à 2009, du coup nous sommes techniquement hors sujet ), ce fut celui qui consolida mon affection pour son univers, et pour l’univers Nintendo en général. Par où commencer cependant ? Entre le gameplay inventif et jamais à court d’idées, la liberté de mouvement de Mario en totale symbiose avec le stick du Nunchuck, la bande-son orchestrale absolument géniale, et le challenge savamment dosé, ce jeu a l’époque avait tout pour me plaire. Mais ce n’est seulement que quelques années plus tard après mon premier essai avec le jeu que ma considération envers Galaxy 2 allait se cémenter pour toujours : quand j’ai tenté de compléter le jeu à 100 % en récoltant toutes les étoiles jaunes et vertes et en finissant le tout dernier niveau du jeu, le Perfect Run. Un niveau qui porte plus que bien son nom tant ce niveau est un épreuve, avec tous les obstacles devant soi à éviter tout en ne prenant aucun coups sous peine de se faire renvoyer au tout début du niveau une fois touché. Bref, après des journées passées à entamer les tentatives foireuses et les erreurs invraisemblables à un doigt de l’étoile finale, elle fut enfin mienne : j’avais réellement réussi à obtenir les 242 étoiles, ça plus la lettre de félicitations (pré-écrite bien entendu) de la part de développeurs du jeu envoyé sur mon tableau de messagerie Wii !
Bon tout ça il est vrai s’est passé il y a des années de cela, et entre-temps j‘ai pu gagner en expérience et pu aussi m’adonner au premier Galaxy juste après ( jeu que je n’ai jamais pu complètement finir à temps avant de revendre presque tous mes produits Wii pour pouvoir m’offrir la Switch ) bien que pour moi je trouve la suite meilleure à mon goût ( mais peut-être est-ce dû au fait que j’ai joué à Galaxy 2 allez savoir... ). Du coup si l’occasion se présentait sous la forme d’un portage des deux Galaxy sur Switch, je retenterai à coup sûr le challenge pour voir si le jeu a tenu la route des années ou bien si les jeux casuals, décidément, ce n’est absolument plus pour moi.
2. SPLATOON (2015)

Il fut une époque assez bref mais euphorisante où l’attente pour ce jeu ( de mon point de vue au moins ) relevait à la fois de l’excitation et du calvaire pur. Dès mon premier contact avec le jeu qui s’est fait par hasard par le biais d’un numéro de Picsou Magazine ( dont j’en fut friand à l’époque ), je n’ai de cesse eu d’yeux pour cet ovni. Déjà parce que la présentation visuelle de Splatoon affichait quelque chose de frais, de cool, et surtout d’aussi bien coloré que bigarrée avec ces sortes de créatures qui ont l’apparence de gosses qui « seiche » les cours ( OK je sors ) pour jouer entre eux à qui a la plus grosse, mais pas en s’entretuant avec des armes militaires. Non leur truc à eux c’était de se disputer le plus de terrain de jeu couvert par la couleur de peinture de son équipe. Et ça mine de rien, à l’époque cette exception atypique dans le genre du shooter, à mi-chemin entre de Blob et Super Mario Sunshine, dans une marée de jeux froids et grisâtres, m’avait mis l’eau à la bouche. Tellement que je ne ratais pas la moindre occasion d’un nouvel Global Testfire avant la sortie du jeu pour pouvoir poser mes mains sur cette univers qu’on aurait dit tout droit sorti d’un dessin animé Nickelodeon.
Bref, des années après et un second Splatoon sur Switch, bien qu’au final ce ne fut pas le jeu le plus mémorable de la décennie pour moi même si je comprends parfaitement pourquoi le jeu est si populaire autant chez la plupart des Japonais ( qui non content d’être le marché le plus vendeur de copies de Splatoon 2, affichent sur leur temps de jeu sur leur profil des centaines voire milliers d’heures de jeu au total ) ou chez ce bon vieux Sonilka ( et à la limite chez le lutin vert ) que chez les fan-artistes de DeviantArt et autres « Rule 34 » artistes qui n’ont d’yeux et de couilles pour Coralie et Perle, Splatoon a eu le mérite de proposer un gameplay résolument original et moins « frontal » dans son approche de guerre aux kills entre bambis et pros du game, qui ne pouvait fonctionner en tandem seulement qu’avec un univers aquatique ( ? ) où les chants de J-pop au pot de yaourt et messages douteux laissé par les joueurs rencontrés en ligne dans la place sont légions. Et venant d’un développeur ( en l’occurrence ici Nintendo ) qui habituellement ne jure qu’aux énièmes jeux Mario, Zelda et compagnie, ça reste quand même un exploit relevé avec panache, chose que la tentative suivante de Big N de réaliser une nouvelle IP avec le « Punch-Out sur ressorts » Arms ne sera jamais réellement parvenu à récidiver.
3. THE LEGEND OF ZELDA: BREATH OF THE WILD (2017)
Je vais pas me mentir, je sens que j’étais un des seuls à véritablement adhérer au concept de la Switch lors de sa première annonce et même encore après la présentation de janvier 2017 qui avait laissé de marbre presque tout le monde. Le prix, le catalogue de jeux famélique au lancement, l’absence une fois de plus remarqué des éditeurs tiers et autres rumeurs mirobolantes laissé sur le net quelque jours avant la présentation : tout est passé au sabre par la communauté de joueurs qui ne savait pas sur quel pied danser avec la Switch... sauf moi bien sûr, qui avait une insouciance sans bornes de l’avis des autres.
Tout ce que je voulais moi, c’était bricoler avec cette sorte de console en kit aux faux airs de jouet Playskool pour jouer à des jeux tels Super Mario Odyssey ( qui avait l’air grandiose ) partout où je voulais sans broncher. Là où ce fut l’humain qui devait en permanence s’adapter à la console, c’était cette fois la console qui se pliait à vous. En gros la Switch c’était la Wii U, mais sans l’obligation pénible de devoir rester avec le Gamepad dans un périmètre de 5 m pour pouvoir pleinement fonctionner. Une idée pas si original que ça en fin de compte, mais qui fait un toute la différence au vu de son catalogue de jeux : et quoi de mieux que le nouveau Zelda pour prouver ce constat ?
Objectivement, ce Zelda: Breath of The Wild n’est pas un jeu parfait : il a ni la profondeur scénaristique d’un Majora’s Mask ou Twilight Princess, ni de véritables donjons à se mettre sous la dent ( et quand il en arrive d’y avoir, il y en a PEU ), ni un monde aussi grand qu’il devait l’être au lieu de la transition majeure effectué par la série Zelda vers le open-world, et enfin un gameplay ( il est vrai ) en partie chiadé par ce désir d’ajouter du « réalisme » là où il ne ne devrait pas y en avoir en rendant pratiquement toutes les armes du jeu vulnérables aux coups portés et autres actions subies.
Et pourtant, ce fut une véritable bouffée d’air frais pour moi, l’un des rares jeux à ne pas vouloir prendre obligatoirement des airs de fête foraine avec son monde ouvert et avant tout laisser la liberté au joueur de prendre son temps, d’expérimenter sans relâche les nombreux délires rendus possible par le moteur physique ( qui je l’espère sera encore plus poussé dans la suite ! ), d’admirer les paysages souvent magnifiques au coucher du soleil, et découvrir encore aujourd’hui des secrets enfouis n’importe comment. Pour faire simple, son monde ouvert vide c’est ce qui fait sa force mais aussi sa faiblesse, ce qui le vaut encore d’être considéré aujourd’hui comme l’un des Zelda les plus divisibles de la saga. Bien entendu je fais partie de ceux qui ont adoré Breath of the Wild pour ce qu’il était, mais si il se venait dans la suite à proposer un monde cette fois-ci plus rempli, c’est ce qui au final enlèvera une partie de ce qui faisait Breath of The Wild un jeu passionnant à jouer pour moi. Mais en tout cas, je demande qu’à voir comment Eiji Aonuma et son équipe compte une fois de plus réinventer la Triforce.
4. MARIO + RABBIDS : KINGDOM BATTLE (2017)

Si l’idée même d’associer dans un seul jeu deux univers que tout oppose que sont ceux des Lapins Crétins, des lapins blancs chelous et hyper-régressives qui ont eu un temps raison du sort de Rayman, et celui de Mario et du Royaume Champignon demeurera l’un des grands mystères de la vie, force est de constater que non content d’être l’un des secrets de polichinelle les moins bien gardés de cette décennie ( statut qui relève tout de même d’une habituelle sortie dominicale pour Ubisoft, étant régulièrement habitué aux fuites de toutes parts à en appeler d’urgence... Mario ), Mario + Rabbids : Kingdom Battle fut, dans son temps, un peu à y repenser le « Nicky Larson et le Parfum de Cupidon » du jeu vidéo. C’est à dire un jeu aussitôt « annoncé », aussitôt craché dessus ou crié à la trahison par les n-sex inconditionnels avant même son « officialisation » à l’E3 2017 dont la présentation se soldera par des moments mémorables avec le directeur créatif du jeu Davide Soliani qui fondait aux larmes devant son idole Shigeru Miyamoto qui s’en donnait à cœurs joies avec Yves Guillemot sur la scène de la conférence Ubisoft avec des répliques d’armes du jeu.
Et, comme Nicky Larson presque deux ans plus tard, Mario + Rabbids aura su donner tort aux détracteurs et agréablement surpris le reste des joueurs réticents, d’une manière plus polie. D’une part, grâce au choix de gameplay de RPG-tactique qui donne au jeu des airs de XCOM ou Disgaea pour les nuls, mais qui ne manque pas de profondeur non plus pour un jeu de cet acabit. De l’autre part, grâce au respect exemplaire de l’univers Mario chamboule sans dessus-dessous par les Lapins Crétins qui ajoutent une variation assez grotesque mais jamais trop en contraste avec l’univers du Royaume Champignon.
En parlant d’autres qualités, citons pêle-mêle l’alchimie amusante entre les personnages de l’univers de Mario et les Lapins Crétins fringués en cosplay de Mario et compagnie qui leur donnent des airs de héros Leader-Price, les composantes du RPG qui va plutôt bien avec l’univers, et surtout la bande-son qui en plus de réussir le pari de mélanger aisément des thèmes de Mario sur des airs de musique typique d’un jeu Lapins Crétins, offre au jeu sa scène la plus marquante : un hilarant tacle adressé à Mario par un lapin fantôme chanteur d’opéra le tout sur une musique qui n’est pas sans rappeler la fameuse chanson du « Great Mighty Poo » dans Conker’s Bad Fur Day ( composées toutes les deux par le même Grant Kirkhope ).
Finalement, la passion évidente de Soliani et son équipe envers Nintendo a su donner naissance à ce qui reste encore à ce jour l’un des meilleurs exemples de soutien par les éditeurs tiers envers la Switch qui, pour la plupart, se cantonnent encore au recyclage de leurs anciens jeux par centaines...
5. LUIGI’S MANSION 3 (2019)

À priori, certains vont me dire que Luigi’s Mansion 3 n’est en rien éligible à être considéré comme un « jeu à retenir de 2010 à 2019 » du à sa sortie encore récente ( à peine plus d’un mois ) et à son manque de carrure pour être comparé à des jeux plus populaires tels que Death Stranding ou Red Dead Redemption 2 ( ce qui n’est certainement pas comparable ), mais croyez-moi, j’en ai de bonnes raisons pour considérer ce jeu comme mon dernier jeu préféré à être sorti cette décennie. Tout d’abord, j’ai jamais joué dans le passé à Luigi’s Mansion ( ni le 1 ni le 2 (re)sorti sur 3DS ). Faut dire qu’avant la présentation du jeu lors du Nintendo Direct de l’E3 dernier, je n’ai jamais considéré mettre la série sur mon radar, je craignais ne pas être la cible de ce genre de gameplay où il était question de se prendre pour le dernier des Ghostbusters réincarné dans le corps de ce gros peureux de Luigi dans le but d’attraper des fantômes.
Sauf qu’au fil de la présentation du Direct et des nouvelles vidéos de gameplay qui ont suivi, je fus bizarrement de plus en plus intéressé par l’ampleur du titre comparé aux précédents jeux dans la série que j’avais vu, mais j’étais surtout séduit par les graphismes saisissants de beauté à chaque nouveau screen lâché sur les sites de jeu vidéo, j’avais l’impression par moment de regarder un Pixar être joué sous mes yeux à vrai dire !
Si je n’achète jamais vraiment un jeu uniquement basé sur ses graphismes, c’est cependant ce que j’ai fini par faire avec Luigi’s Mansion 3 lorsque vinrent le jour d’Halloween, étant sorti le jour précédent de mon premier essai avec le jeu à la Paris Games Week qui s’était avéré positif. À ma surprise, j’ai fini par rencontrer bien plus de qualités propre au jeu que je m’y attendais : les énigmes plutôt bien construites qui se renouvellent suivant la nature des étages visités ( celui du plateau de tournage en est un exemple notable ), le moteur physique qui s’approche d’un Breath of the Wild avec tout ce que cela implique de plaisirs coupables à appuyer sur ZL et ZR pour foutre le boxon dans les alentours, les nombreux passages secrets et autres quantités inhabituelles de pièces de monnaie et de billets réunis tout autour d’une pièce qui m’oblige à fouiller partout ( et farmer beaucoup ) dans l’espoir de trouver le plus de gems possible ( et encore les Boos ce sont les pires ), et un gameplay qui profite de fonctions bienvenues comme le slam, la ventouse-fléchette, la bourrasque, ou encore la présence de Gluigi pour se faufiler à travers les grilles et autres bouches d’aération. Mais ce qui sort essentiellement de Luigi’s Mansion 3 c’est le soin apporté à l’animation et au bruitages, qui apportent à Luigi et aux fantômes et nombreux boss des mimiques et des expressions irrésistibles, le tout porté par des cinématiques où jamais le monde de Mario et Luigi n’a semblé paraître aussi vivant. C’est peu dire si les animateurs canadiens de Next Level Games feraient un meilleur boulot à réaliser le prochain film animé sur Mario que les mecs de chez Illumination qui te sortent des Comme des Bêtes et Moi Moche et Méchant : Electric Boogaloo sans arrêt pour se remplir les poches ( encore pire que moi avec ma manie de vouloir farmer tous les recoins du jeu ! ).
Fondamentalement, je peux reprocher au jeu d’être globalement un peu trop facile, que certains étages se résument seulement à des combats de boss, des menus superbes de non-ergonomie, et le gameplay qui devient un peu répétitif quand on veut jouer le jeu directement en ligne droite malgré le level design toujours aussi inspiré d’un étage à l’autre. Mais de l’autre côté, impossible pour moi de résister à l’humour et aux soins techniques très sympathiques apporte à Luigi’s Mansion 3 qui lui donne des airs de film d’animation interactif, ce qui le fait de facto l’un des plus agréables nouvelles essais auquel je me suis adonné par rapport à mes habituels goûts en termes de jeux.
MENTION HONORABLE - UNDERTALE (2015)

Enfin, je ne pouvais pas clôturer ce long pavé sans mentionner un jeu un peu particulier pour moi puisque je n’ai, à vrai dire, jamais joué à Undertale dans le passé. Toutefois, j’ai vu suffisamment de Let’s Play du jeu sur YouTube ( en particulier celui du regretté streamer Etika qui reste toujours passionnant à regarder ) pour me faire un avis définitif sur Undertale, perle ( parmi bien d’autres rassurez-vous ! ) du jeu indépendant qui a su se faire une place de choix dans le cœur de beaucoup de personnes. La preuve, l’un des personnages récurrents du jeu en la personne d’une sorte de réplique de Ness d’Earthbound tout droit sorti de sa tombe ( Sans ) est tellement populaire qu’un costume Mii à son effigie a été ajoutée dans Super Smash Bros Ultimate et que même le catcheur Kenny Oméga, étant un grand fan du jeu, s’était empressé de venir carrément déguisé en Sans lors d’une entrée en scène remarqué sur un ring de catch le jour d’Halloween !
Mais la question existentielle se pose alors : comment en est-on arrivé là pour un jeu qui, a première vue, donne moyennement envie avec ses graphismes vulgaires digne d’un jeu NES et le fait de n’être traduit seulement en anglais ( et japonais ) rebutant ainsi les adeptes de la langue de Molière qui espéraient pouvoir tester le jeu.
Hé bien c’est avant tout pour la simple raison que, étant un inconditionnel de la série Mother de Nintendo, le créateur autodidacte Toby Fox voulait proposer sa version d’Earthbound, mais en prenant attention à y ajouter ses touches personnelles et son obsession pour la culture des memes d’internet pour en faire un jeu qui parvient à se différencier suffisamment de Mother pour se démarquer de son influence majeure.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il arrive à mettre admirablement la barre haute que ce soit au niveau des personnages et de l’intrigue ( tous attachants et ayant une manière unique de dialoguer ), de l’humour ( le running gag du « Annoying Dog » qui apparaît aléatoirement censé représenter Toby Fox ), de sa capacité à traiter de manière mature des thèmes sombres derrière son apparence naif aux premiers abords et à passer facilement du rire aux larmes, de sa façon d’impliquer le joueur dans les malheurs que rencontre l’univers dans lequel le joueur évolue suivant son choix de ne tuer personne tout le long ou au contraire devenir un vrai connard en tuant tout le monde, jusqu’à même briser le quatrième mur avec certains personnages qui savent clairement qu’ils sont dans une simulation. Enfin bref, sans trop spoiler pour ceux qui n’ont toujours pas joué au jeu, Undertale arrive à faire réfléchir le joueur sur la part d’humanité enfouie en lui envers un univers fictif qui reste avant tout capable d’exprimer de la vie. Mais ce serait criminel de ne pas parler de l’autre grande qualité du jeu : sa musique. Ancien habitué à composer de la musique pour le populaire webcomic Homestuck, Toby Fox se sert de son expérience acquis pour nous livrer une bande- son du feu de dieu dont le thème phare de Sans « Megalovania est aujourd’hui devenu un meme récurrent au même titre que le personnage lui-même.
Pour finir, Toby Fox a su prouver que son jeu ne devait pas nécessairement avoir de beaux graphismes pour être un bon jeu, et son statut de créateur-compositeur d’Undertale lui a permis de prendre une envolée fulgurante dans l’industrie du jeu vidéo au point d’avoir été sollicité par Game Freak de composer la bande-son de leur jeu « Little Town Hero » et un titre bonus sur la bande-son de Pokémon Epée/ Bouclier, et aussi ( on l’a vu ) pu rencontrer « Monsieur Kirby » Masahiro Sakurai pour voir son personnage rapidement devenu culte Sans qu’on ne présente plus être ajouté à Smash Bros Ultimate sous la forme d’un costume Mii. Autant d’événements qui s’enchaînent à une vitesse insolente pour le jeune développeur, habituellement discret originaire de Boston, qui force le respect pour une première incursion dans le jeu vidéo auquel on ne peut que lui souhaiter bonne chance pour la suite avec les prochains chapitres de Deltatune, le spin-off
( prequelle ou séquelle ? ) d’Undertale qui, si ça se trouve, est bien parti pour avoir son édition Gold avant celui prévu pour Final Fantasy 7 Remake... en 2051 sur PS9.
Et voilà ce fut mon pavé ridiculement exhaustif sur les jeux ayant fait très forte impression auprès de moi tout au long de cette première décennie personnelle dans les jeux vidéo. Mais comme le stipule le fonctionnement classique d’un forum de jeux vidéo, c’est avant tout la parole des autres membres qui relèvent la discussion avec ce qu’il faut pour adresser tout le monde, et Gamekyo ne déroge pas à la règle.
Comme nous sommes sur le point d’effectuer un nouveau tournant dans l’histoire du jeu vidéo, venez partager en guise de dernier au- revoir à cette décennie, vos jeux préférés ou cultes de ces 10 dernières années qu’importe vos choix de plateformes de jeu et genres de jeu particuliers. Mais de tous les jeux de cette décennie, lequel est le plus en droit d’être le jeu de la génération selon vous ?
En tout cas n’hésitez pas à imiter mon jeu et à poster des pavés qui vont faire souffrir au scroll ceux qui sont habitués à la souris. Sur ce, je vous souhaite une agréable soirée et je m’en vais de ce pas écrire la prochaine fournée de pavés à l’occasion du tout dernier décembre de la décennie qui s’annonce loin d’être terminé, croyez moi sur parole !

heu bah deja cuphead et ori
FFXIII vu qu’il est sorti en 2010 chez nous
Yakuza 3 vu qu’il est sorti en 2010 chez nous
Uncharted 2 vu qu’il est sorti... ah non merde
Mes jeux favoris s’arrêtent en 2009 mais sinon en vrai depuis 2010:
God of War 3
The Last of Us
Bloodborne
The Witcher 3
TESV Skyrim
Et là comme ça j’ai rien d’autre qui me vient
Skyrim
Zelda BoTW
Dishonored 1 et 2
The evil within 2
Re 2 remake
Zelda
Aco
je dirais
mario galaxy
zelda botw
smash ultimate
mario kart 8
- Horizon Zero Dawn
- Resident Evil 7 VR
Sinon Tetris 99
Mais en étant objectif il faut bien reconnaître que c'est gta v.
The Last of Us
Red dead 2
God of War
Destiny
Zelda BOTW
Mario Galaxy 2
Resident Evil 7
Fire Emblem Fates
Deadly Premonition
Bayonetta
Xenoblade Chronicles
2 Fire emblem awakening
3 Horizon
4 Nier Automata
5 The Last Guardian
Mention spéciale à Walking Dead saison 1 !
2 Metroid Prime
3 Botw
4 Bloodborne
5 xenoblade X
6 assassin creed origin / odyssée
Bha Minecraft évidemment
- The Last of Us
- Final Fantasy XV
- Mass Effect 3
- Dead Space 2
- Marvel's Spiderman
- The Evil Within 2
- The Last Story
- Trails of Cold Steel
- Steins;Gate
- Layers of Fear
- Uncharted (même chose que pour Mass Effect)
- Dragon Age Inquisition (on dira ce qu'on voudra, c'est mon opus préféré)
- Valkyria Chronicles 4
- Resonance of Fate
- Kingdom Hearts: Birth by Sleep
- Tales of Berseria
Et j'en passe... On a eu tellement de pépites durant cette décennie...
2) et claque magistral en Open World : Zelda: Botw.
3) : Halo MCC/Monster Hunter World.
4) : Bloodborne.
5) : Hitman 2
Par catégorie :
Wii : Super Mario Galaxy 1/2,Xenoblade Chronicles, Pandoras tower,The last Story Monster Hunter Tri, Metroid Prime trilogie, World of Goo, DKCR et Madworld.
Jeux One : Sea of Thieves, Valkyria Chronicles 4, The evil Within 1/2, Talos Principle, DoA 6, SC 6, Deus Ex HR/MD, Sekiro, Divinity 1 et 2, Dark Souls 3, Prey, Dishonnored 2, DMC V, KH 3, Ace Combat 7, RE2R Worms VMD.
Jeux sur PS4 : YS VIII, Senran Kagura, Odin sphere, Dragon Crown, Sao Hollow realization, AW vs Sao et Ni-Oh, Trails of Cold Steel; Tales of Berseria.
PC : Doom, Overwatch, Minecraft, LoL, CS GO, Diablo III, WoW extension et Warframe.
Jeux indépendants: Hollow Knight/Dead Cell/Gris et pleins d'autres.
- Minecraft
- Fallout New Vegas
- Sea of Thieves
- Ori and the Blind Forest
- Dishonored / 2
- Super Meat Boy
- Journey
- Bioshock Infinite
- Pillars of Eternity / 2
- PREY
- Return of the Obra Dinn
- Cup Head
- Disco Elysium
- Super Hot
- Outer Wilds
- The Witness
- Xenoblade 1 et X
- Bayonetta 1 et 2
- Bloodborne
- Zelda BotW
- Hollow Knight
- KOF XIII
- Smash Bros Ultimate
- super mario galaxy 1/2
- Metroid Prime
- Botw
- Bloodborne
- xenoblade X
- assassin creed origin / odyssée
- Minecraft
- Fallout New Vegas
- Sea of Thieves
- Ori and the Blind Forest
- Dishonored / 2
- Super Meat Boy
- Journey
- Bioshock Infinite
- Pillars of Eternity / 2
- PREY
- Return of the Obra Dinn
- Cup Head
- Disco Elysium
- Super Hot
- Outer Wilds
- The Witness
- NieR Gestlat et Automata
- Xenoblade 1 et X
- Bayonetta 1 et 2
- Bloodborne
- Zelda BotW
- Hollow Knight
- KOF XIII
- Smash Bros Ultimate
- Death Stranding
- Pokémon Bouclier (le épée est pourri).
Bon en vrai j'ai la flemme, j'ai copier Diablo qui est une valeur sûre.
Mass Effect
Xenoblade
SRT
Eldrick
Tu copie ma liste
J'ai zappé 4 mastodont, que je rajoute.
Halo
Mass effect
Hollow knight
The Witcher 3
The witcher 3
Zelda BOTW
Mario galaxy 2
Résident évil révélations.
J’en oublie très sûrement mais voici les premiers qui me viennent en tête.
BOTW cultissime
The Last gardian
Lost odyssée
Gear 5
Horizon
Metro redux
Soma
Limbo
Je suis toujours choqué de voir à quel point ce jeu n'est quasiment pas cité chez les "gamers" lorsqu'on parle des jeux marquant des dernières années alors que c'est très très clairement le jeu de la décennie.
Raph64 Je citerais aussi BotW et Demon's Soul en plus de Minecraft.
On parle des jeux qu'on reparlera dans quelques année, pas ceux qui vont être oublié.
pareil pour fortnite qui est très peu cité alors que c'est limite un phénomène de société mais il y a encore pire: candy crush, lui personne ne le site du tout
- Espgaluda 2
- Fire Emblem : Radiant Dawn
- God Wars : Future Past
- Metal Gear Solid 4
- Muramasa : The Demon Blade
- Mushihimesama Futari
- NieR Replicant
- Odin Sphere : Leifthrasir
- Resident Evil 5
- Resonance of Fate
- Super Mario Galaxy
- Super Mario Galaxy 2
- Tales of Berseria
- Tales of Xillia 2
- Tales of Zestiria
- The Legend of Heroes : Trails of Cold Steel III
- Xenoblade Chronicles
- Ys VIII : Lacrimosa of Dana
- Ys IX : Monstrum Nox
Et il y en a encore beaucoup. Mais les titres cités plus haut m'ont énormément marqué.
2 - Portal 2: Car c'est aussi une expérience de jeu complètement différente dans une ambiance parfaitement réussi.
3 - Super Mario Odyssey: Même si l'expérience de jeu est bien plus classique, c'est sa réalisation qui est absolument sans faille et que l'on retiendra.
4 - Overwatch: On peut énormément critiquer ce jeu sur bien des aspects mais ce serait oublier que sa formule est à la fois rafraîchissante et innovante sur bien des points, le tout associé à une réalisation sans faille de Blizzard.
5 - Dishonored: Je le met en 5ième position car il est sortie en 2012, déjà mais il pourrait sans aucun problème figurer en tête si nous étions en 2012. Ce jeu a énormément apporté dans l'univers narratif et c'est pour moi le jeu de la décennie dans ce domaine, même si d'autre ont repris et amélioré la formule.
Bien sûr, mention spécial au BR et surtout à la scène indépendante.
2010 - Xenoblade, Mario Galaxy 2, Donkey Kong Country Returns, Limbo, Vanquish
2011 - Portal 2, Deus Ex Human Revolution
2012 - Spec Ops, Kid Icarus Uprising, Dishonored, Hitman Absolution
2013 - The Last of Us, GTA V, Tomb Raider, Splinter Cell Blacklist
2014 - Donkey Kong Country Tropical Freeze, Mario Kart 8, Bayonetta 2, Smash Wii U
2015 - Ori & The Blind Forest, Splatoon, Rocket League, Metal Gear Solid V, Xenoblade X
2016 - Dishonored 2, Overwatch, Inside, Thumper, Uncharted 4, Deus Ex Mankind Divided,
2017 - Breath of the Wild, NieR Automata, Xenoblade 2, Mario Odyssey
2018 - God of War, Smash Ultimate, Spider Man
2019 - Luigi’s Mansion 3 (pour l'instant)
cajp45 je le redis encore, les jeux que j'ai cités sont des jeux que je retienne personnellement. J'ai rien retenu de Candy Crush de mon expérience passée à jouer au jeu perso.
Nindo64 belle liste
Giusnake Pourtant quand le jeu est sortit il n'appartenait pas encore à grosoft donc bon...
Cajp45 À la limite ces deux là je peux comprendre qu'ils soient moins cité parce que bien qu'ils aient attiré du monde, je ne pense pas qu'ils aient eu une véritable influence sur comment on fait un jeu (enfin quoique candy crush a peut-être eu une influence sur les jeux smartphone jsp mais bon on est sur gamekyo et faut assumer que pour la plupart d'entre-nous les jeux smartphone c'est pas des jeux
Mais encore aujourd'hui, j'en ai parlé ici-même et j'ai largement préféré le premier au second.
suzukube KOF XIII! Il fait parti des jeux les plus beau que j’ai vu, esthétiquement
Il fait parti des jeux qui m'ont marqué ces 10 dernières années également!
En tout cas effectivement on a pas mal de goût similaires
Du coup je vais balancer 10 jeux même si en réalité j'en aurais le double à lister :
Alice Madness Return
Final Fantasy XIII
Bloodborne
The Last Guardian
Assassin's Creed Odissey
Bayonetta 2
Zelda BOTW
Horizon Zero Dawn
Kingdom Hearts 3
Mass Effect trilogie
Shenmue III est un excellent jeu. Un jeu fait par des fans pour des fans, il faudra l'accepter.
La fin que tous les fan de shemmue attendent...
Ha, j’ai pas la référence pour macross +, je l’avais chez moi mais j’étais trop petit j’en ai presque plus aucun souvenir, mais c’est vrai que l’ost était folle je la réécoute parfois au travail.
La moitié de tes jeux sont des jeux que je voulais faire mais que je pouvais pas, soit parce que j’avais pas la console ou tout simplement pas le fric pour acheter les jeux. Maintenant que ça va un peux mieux je devrais y retourner mais bon il y en a des dizaines comme ça ça prendrait un temps fou, mais oui du coup je crois qu’on a des gouts assez proches
pubg a influencé fortnite qui a influencé apex legend et bien d'autres (rules of survival, call of duty black ops 4, etc...), mais bon, c'est peut être juste une mode, effectivement.