Il y a encore peu de temps, l'une des grandes spécialités d'Electronic Arts était de payer les droits d'un film pour en faire l'adaptation ludique, ce qui en général, quelque soit l'éditeur, donne un résultat navrant à quelques exceptions près. Frank Gibeau, qui dirige le label EA Games, explique à Develop qu'EA n'a plus l'intention d'investir dans la stratégie du "jeu moyen à licence". Pourquoi donc ? D'une part parce que cela représente un investissement trop lourd simplement pour obtenir le droit de développer le jeu et que les royalties de plus en plus élevées finissent par faire fondre les marges. Tout ça pour se retrouver en plus contraint de développer le jeu à toute vitesse. De plus, selon Frank Gibeau, le marché du jeu à licence cinématographique serait en train de perdre de la vitesse. Pour dire, l'homme se dit même particulièrement satisfait à l'idée qu'EA se soit débarrassé de la licence James Bond.
"En considérant les sommes d'argent que nous devons investir dans ces jeux à la James Bond et la quantité de ressources humaines que nous devons y consacrer, nous nous sommes dit : travaillons sur nos propres licences. Les mecs qui faisaient les James Bond pour nous, ben maintenant ils font Dead Space.
Regardez où nous en sommes à présent ; qu'est-ce que vous préféreriez éditer, vendre et jouer ? Le dernier James Bond ou Dead Space 2 ?"

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posted the 11/30/2010 at 06:11 PM by
guiguif
le problème des jeux à license est bien enumeré dans le texte.
Un jeu à license est souvent bon quand il n'est pas tiré du film.
Car le studio se paye la license avec déjà une idée en tête ou un structure de jeu.
Alors quand ils sont pris par le temps et l'argent.
Rien ne peut sortir de bon en général.