Mon premier jeu PS3 (voir cet article), je vais vous expliquer ce que j'ai aimé mais aussi ce que je n'ai pas aimé, car oui j'ai adoré le jeu mais il n'est pas exempt de défauts.
Malgré des graphismes magnifiques le clipping, l'aliasing, la simplicité de certains arrières plans ou du sol et de la végétation gâchent le tableau qui est quasiment idillyque. Dans un Open-World comme Red Dead Redemption ce manque d'optimisation est pardonnable car compréhensible face aux étendues à parcourir mais dans un jeu de couloir (semi-ouvert) on est en droit d'exiger une bonne qualité à ce niveau. Un détail qui m'a gonflé c'est le fait de se voir dans les miroirs au début du jeu mais plus à la fin ?!?
Toutefois la profusion d'éléments affichés en même temps, les effets de lumière, la patte artistique, le réalisme des environnements et la physique font oublier ces erreurs techniques. Particulièrement réussient : les visages et les animations. La variété des lieux aussi bien en intérieur qu'en extérieur procurent une réelle impression de voyage. Effectivement on voit du pays et en plus on suit le rythme des saisons. Alternance ville, campagne, montagne, forêt et diverses constructions humaines à toute heure de la journée. Bien souvent on progresse au crépuscule pour profiter de splendides éclairages de fin de journée.
Un bémol dans la diversité des environnements malgré le grand nombre d'endroits à visiter on est bloqué par des barrières, éboulements, voix sans issues et des dizaines de portes condamnées par le gouvernement. Parfois le cheminement est beaucoup trop linéaire comme c'était déja le cas dans Alan Wake mais au profit du rythme du jeu.
En effet les phases d'exploration (que j'adore par dessus tout) sont entre coupées par des pures moments d'action ainsi que par des passages où il faut se faire discret et progresser sans être vu. On croisera différents personnages alliés ou ennemis et chacun impactera en bien ou en mal sur nos deux héros principaux : Joël (fin de la quarantaine) et Ellie (adolescente de 14 ans).
Le gameplay est sans cesse renouvellé et propose toute une palette de jeu : fuite, combat rapproché, fusillade, moments unique tel que le gunfight la tête à l'envers ou la phase de sniper mais aussi avancer en cachette, se servir des éléments du décor pour poursuivre son chemin, quelques rares Quick Time Event lors de scènes de panique, "randonné equestre" ou encore plongé dans des retenues d'eau et diverses autres idées.
Là où le bas blesse c'est l'aspect "tueur en série de masse" propre à tous les jeux à grand budjet. Comme dans le reboot de Tomb Raider, les Assassin's Creed, Alan Wake, j'imagine Uncharted aussi (que je fairai bientôt) et bien les héros et donc le joueur est une véritable machine à tuer. S'en est réellement lassant et dégoutant surtout dans un jeu comme The Last of Us où l'humanité est en voix d'extinction. Sérieux au début du jeu Tess qui abbat froidement le mec qui lui a piqué sa marchandise d'armes c'est n'importe quoi et clairement abusé. Alors ok pas de pitié pour les pilleurs assasins, les canibals, les bandes de criminels et les violeurs mais c'est malheureux de bafouer autant le respect de la vie humaine.
Sinon le scénario bien que convenu et simpliste tient en haleine jusqu'à la fin car on veut connaître le dénouement de l'histoire. La relation père/fille adoptive ainsi que les réactions qu'ils ont entre-eux dont certaines qui peuvent surprendre sont intéressante à découvrir. On s'attache à Joël et Ellie car ils ont une âme.
VF de qualité mais certains dialogues ont du retard et se mélangent les uns aux autres ou ne sont carrément pas audible (je jouais en VF avec sous-titres français).
Jeu clairement destiné à un public adulte avec des conversations matures.
Tout comme dans Assassin's Creed III on regrette de ne pas pouvoir choisir la fin. Une fin multiple aurait permis d'impliquer et de marquer bien plus le joueur devant faire face à sa moralité. Après c'est peut être pour laisser la porte ouverte à une suite.
Quel a été votre passage préféré ?
Attention SPOIL : perso j'ai adoré le passage où on contrôle alternativement les deux héros, ce n'est pas que du gameplay, on resent réellement les émotions des personnages, c'est carrément poignant.
Le report de Rayman Legends à fin août et la taulée des joueurs ont fait réagir Ubisoft de la meilleure des façons en proposant un mode challenge gratuit sans aucune limitation d'utilisation.
Oui c'est carrément un mode de jeu qui sera présent dans la version finale auquel on peut s'essayer. des défis quotidien et hebdommadaire renouvelés chaque jour et chaque semaine. Plus on jout plus on débloque de nouveaux challenges.
La progression est récompensé par des nouveaux personnages au début mais l'intérêt majeur est l'aspect compétitif qui est admirablement mis en avant grâce à toute sorte de tableaux où vous pouvez comparer vos exploits avec vos amis et les joueurs de toute la planète.
Ce mode challenge fonctionne sur le principe du die and retry, si vous mourez et bien retentez votre chance pour améliorer votre score, vous avez de 24heures à une semaine selon les défis pour mieux faire.
Du fun à l'état pur grâce à l'eprit comique des personnages et des environnements mais aussi grâce aux superbes musiques dépaysantes et entraînantes (mention spéciale aux musiques de western mexicain qui rappelent Beyond Good and Evil et ses phases de course).
Voilà pour la présentation maintenant j'ai des questions ~ remarques ~ astuces :
1) J'adhère au gameplay au stylet et j'adore jouer directement sur l'écran du Gamepad et je me demande si je devrais prendre Rayman Origins en attendant la sortie de Rayman Legends même si le jeu est plus classique ?
2) Est ce que Origins n'est qu'une version viellotte de Legends ou les 2 jeux méritent-ils d'être faits ?
3) Donnez vos astuces pour faire de meilleur temps ou aller plus loin dans les niveaux s'il vous plait. Je sais déja qu'en frappant ou glissant sur les pentes on a une accélération et qu'il est possible de "gruger" certains obstacles (par exemple la falaise qui s'effondre sur elle-même je ne passe pas par desous mais j'attend en plannant au dessus).
4) Attention aux problèmes de connection liés aux serveurs d'Ubisoft ou à votre modem, si vous en rencontrez rejouez plus tard car vos temps ou distance peuvent ne pas être pris en compte, j'ai perdu ma seconde coupe de diamant de cette manière.
5) Si vous voulez un adversaire digne de ce nom à battre invitez SvR en ami, par contre si vous n'avez pas la patience de vous entraîner afin d'acquérir une maîtrise de PGM bloquez le plutôt, non sérieusement SvR assure mais un truc de fou à ce mode Challenge de Rayman Legends !
D'abord je partage ma réponse à l'article de Tm avec vous (le fait que SS parle de l'origine de la saga et le fait qu'il n'y ai qu'une seule ville) :
Je suis d'accord avec toi sur la plupart des points que tu aborde sauf 2 :
La Triforce a été créé par les Anciens Dieux (oui Déesses dans le texte aurait mieux collé), Farore, Din et Nayru, on le savait déja depuis OOT (voir avant vu que OOT est mon premier Zelda et que je n'ai jamais eu l'occasion de faire plus que le début des précédents épisodes) mais ce qui me semble important c'est le fait que la Triforce ne peut pas être utilisé par les Dieux mais que par les mortels. La Déesse Hylia elle même a dû renoncé à son immortalité afin de pouvoir se servir de la Triforce contre l'Avatar du Néant. A un moment Zelda dit qu'elle pense que les Dieux ont créé la Triforce pour donner espoir aux mortels. C'est exactement ce que Link comprend et donc le joueur resent après avoir utilisé la Triforce mais que malheureusement Ghirahim retourne dans le passé libéré le diable incarné.
La Triforce s'aquiert après maintes épreuves et permet de triompher de tout mais même sans elle un simple humain est capable de venir à bout du pire des démons. Le Link de SS est le premier Héros de l'humanité et Zelda est la première réincarnation de la Déesse Hylia. Leur union à la fin du jeu représente la début du Royaume d'Hyrule, il parait évident qu'ils l'on nommé ainsi en hommage a la Déesse Hylia, Link et Zelda sont les premiers monarques des terres débarassées du mal et à l'origine du peuple d'Hyrule.
On a donc bien assisté à la naissance de la Légende de Zelda.
Tm : Célesbourg est la seule ville du jeu
La seule ville humaine du jeu certes mais tu oubli la forêt des Tikwis, la tanière des Mogmas, le village sous marin des Paraduses, les nombreux batiments des Robots et les camps des Bokoblins.
La civilisation humaine a failli disparaître suite à l'attaque de l'Avatar du Néant et de ses hordes. Seule une poigné d'humains ont été préservé grâce à l'intervention d'Hylia qui les a mis à l'abris dans le ciel au dessus d'une barrière infranchissable de nuages. Hylia ne devait pas avoir des pouvoirs illimité et elle n'a pas été en mesure d'élevé un grand nombre de Terre. Je trouve tout a fait logique qu'il n'y ai qu'une seule ville humaine dans SS.
Voilà maintenant ce que j'ai aimé :
L'Histoire ! J'ai adoré que les humains du Ciel ne sachent pas ce qu'il y avait sous les nuages et a contrario que les habitants de la Terre avaient oublié l'existence des humains. J'étais très amusé par les recherches des Gorons parce qu'ils avaient un rôle de scientifique plutôt inhabituel et qu'ils idéalisaient Célesbourg alors que la Terre avait conservé de nombreuses richesses naturelles. Les Célestiens qui pensent qu'il n'y a rien sous les nuages ou alors des terres désolées
Les combats à la Wiimote ! Sans déconner je déteste le fait de devoir bougé la manette au lieu d'appuyer sur des boutons mais j'ai adoré devoir mimé le geste réellement avec la Wiimote à l'envers lors du passage avec l'épée qu'on retire de son socle. J'ai pesté au début du jeu mais une fois que je me suis habitué à faire les coups en vrai grâce à la retranscription parfaite des mouvements et bien finalement j'ai trouvé que c'était un point fort de SS.
Les ennemis tordants ! Très cartoon, combatifs et ne se laissant pas faire, les ennemis et les boss procurent un réel plaisir à battre. J'étais mort de rire quand je balançais une bombe derrière un ou deux Bokoblins et qu'ils la fuyait en courant et du coup sortaient de leur zone temporelle dans le désert de Lanelle. Au contraire les plantes carnivores qui se jettent sur les bombes et se disputent même pour les bouffer avant d'exploser (c'est con une plante ).
Les personnages ! Zelda espiègle, amoureuse, puis responsable, elle avait un peu de la fougue de Midna. Hergo le lourdingue chiant et emmerdant qui évolu en compagnon fidèle. La responsable de la consigne qui tombe amoureuse de Link, le démon qui veut devenir humain, les chats volants qui se transforment en Gremlins la nuit...
Les dialogues qui changent en fonction des réponses et carrément la quète de la lettre qui a deux issuent complètement différentes.
L'allée des Robots géants qui mène au Temple du Temps, le volcan en éruption et la forêt noyé sous les eaux, l'île de Célesbourg...
Le fait que tous les habitants de Célesbourg possède soit une maison soit une chambre à l'école de chevalier et surtout le fait que tous les personnages disposent d'une quète annexe ou y sont lié mais aussi qu'ils aient une activité distincte (voir plusieurs pour certains).
Le dragon Foudre qui est mort ainsi que le sort dramatique des Robots.
Les centaines de Bokoblins à affronter à la fin du jeu.
L'ambiance de nuit sans musique mais avec éclairage, son et bruit, bref atmosphère convaincante.
Les lieux ont une âme aussi bien à Célesbourg que sur Terre.
L'avatar du Néant qui brise 3 fois le sceau et qui créé une situation d'urgence.
Ghirahim que l'on croise tout le long du jeu, les boss qui sont soit créé par Ghirahim soit qui ont une raison dêtre là, tout comme les donjons.
L'île de la Déesse qui s'écroule 2 fois (référence au Chateau dans le Ciel de Ghibli).
Les Célestriers carrément réussient.
Les bestioles qui font de la chute libre.
Le quart de coeur du lustre puis la quète pour le rembouser.
Les Mogmas qui s'invitent dans certains donjons.
Lanelle qui se découvre à la fois au présent et au passé.
Les musiques avec plusieurs thèmes changeant dans le même lieu.
Narisha le cachalot volant géant.
Les ennemis volants du cumulonimbus qui m'on fait penser aux insectes géants de Naussicaa de la vallée du vent.
Le mode Héroïque qui est un véritable challenge avec les dégats doublés, pas de fleur de coeur ou que ce soit, le seul moyen de gagné de la vie c'est les potions et les endroits où l'on peut s'assoir. Autant dire que la médaille coeur quand on la trouve on est extrèmement soulagé et que la sacoche contient obligatoirement cette médaille coeur, les 2 médailles vies, 3 potions et la médaille de durabilité. Achat obligatoire de poche supplémentaire pour la sacoche, chasse au insectes plus que nécessaire pour les potions les plus performantes, obligation de trouvé un maximum de quart de coeur, upgrade nécessaire des armes pour plus d'efficacité le plus tôt possible (il vaut mieux avoir stocké beaucoup de trésor lors de sa première partie ! ). Il faut utiliser toutes les astuces pour engranger les rubis en vue de se payer le tout.
Interdiction de lire mon article si vous avez prévu d'allez voir Black Swan
Conseil d'écoute lors de la lecture de mon article:
Natalie Portman offre une prestation exeptionnelle dans ce film, c'est assurément le rôle de sa carrière, sa performance la propulse au panthéon des meilleures actrices.
L'histoire
Elle incarne Nina, une ballerine du New York City Ballet (attention je commence a spoiler) qui est atteinte de troubles de la personnalité et qui est en quète de la perfection absolue de la pratique de son art.
Thomas Leroy (Vincent Cassel), le directeur artistique de la troupe, veut reconquérir le public en lui offrant une nouvelle tête d'affiche. Il auditionne plusieurs danseuses parmis lesquelles Nina et Lily (Mila Kunis), une nouvelle arrivante. Le balet d'ouverture de la saison sera le Lac des cygnes.
En résumé le cygne blanc est une femme qui subit un maléfice ne pouvant être rompu que par l'amour d'un prince. Le cygne blanc trouve cet élu mais il est séduit par le cygne noir. Le cygne blanc se suicide.
Nina est parfaite dans le rôle du cygne blanc (innocence, grâce) mais elle doit aussi maîtriser le cygne noir (ruse, sensualité) que Lily est plus encleinte à interpréter.
SPOIL (oui je spoil encore plus) Thomas embrasse Nina qui le mord, ce qui le pousse à la choisir mais il prend Lily comme doublure.
Méga Spoil (je vous aurai prévenu) Nina subit l'emprise de sa mère mais elle va s'en libérer pour pouvoir s'approprier le rôle du cygne noir.
SPOIL ULTIME (là si vous lisez le film sera gâché) Nina souffre de dédoublement de la personnalité et elle assimile Lily en temps que sa rivale. Autant dire qu'elle se bat contre ses fantômes.
Mon avis
La performance de Natalie Portman rend le film sublime. Au début j'étais dérangé par la vue caméra à l'épaule mais elle permet de se sentir très proche du personnage. Au fur et a mesure de l'avancé de l'histoire ses visions furtives deviennent de plus en plus nettes et intenses. J'ai adoré assister à la monté en puissance de la face cachée de l'héroine. Nina se lâche mais non sans résistance, cette dualité elle la transfère sur un personnage qu'elle créé à partir de sa rivale. Tout le long du film on est dans l'expectative, ne sachant plus quoi penser, jusqu'à ce que l'on comprenne de quoi elle souffre.
Sans déconner j'ai du mal à imaginer quelle autre actrice aurait pu atteindre un tel degré d'excellence. Natalie Portman s'est investie comme jamais auparavant et on le constate à chaque plan.
Le film vous fait resentir des émotions très différentes et souvent opposées: admiration, pitié, malaise, ivresse, révolte, peur, attirance, dégout, honte, fierté, tristesse, jouissance, abbatement... Je suis encore sous le choc de l'aflux incessant de sentiments contradictoires, j'ai hâte de le revoir, j'ai toujours été admiratif de l'actrice mais là elle m'a transporté comme jamais auparavant.
Merci Natalie Portman
Nota Bene
S'il vous plait quand vous allez au cinéma voir ce genre de film ayez la déscence de respecter un minimum de savoir-vivre. Alors que j'étais absorbé par le film un spectateur a été obligé de se lever pour venir dire aux 2 grognasses assissent devant moi de la fermer (je n'avais même pas remarqué ces deux idiotes tellement j'étais envoûté par le jeu de Natalie Portman). Pour le coup c'est le râleur qui m'a déconnecté du film un bref instant mais bon je peux comprendre son agacement. Au contraire un couple sur le point de se former derrière moi a été extrèmement discret (je pense qu'ils étaient plongés dans le film autant que moi).
En salle on a les pires réactions (2 jeunes imatures qui se sont glosser quand Nina se doigtait) comme les meilleures (une fille qui ne pouvait s'em^pêcher de laisser transparaître ses émotions par de petits cris de douleur et de joie). En tout cas j'aime bien communier avec le public, j'aurai aimé des applaudissements pour saluer le travail de Natalie Portman (comme Marion Cottillard avait eu droit avec Edith Piaf), au moins à la fin on a les appaludissements du film.
Bon allez voir Black Swan dès que possible, vous ne le regretterez pas, émotions garanties.