Développé en plein cœur de la campagne finlandaise, FlatOut vient enfin de faire son entrée à la rédac. Le titre de Bugbear Entertainment nous a en tout cas fait une forte impression et pour tout avouer, il fut difficile de quitter la manette pour taper ces quelques lignes destinées à vous guider dans le labyrinthe terrible des courses de Noël. Voici en tout cas nos premières impressions sur la bête, accompagnées de quelques vannes à 2€ qui caractérisent les tests rédigés par ma petite personne. Attachez vos ceintures, on va démarrer.
Point de modèles ultra-évolués dans
FlatOut, les quelques cinq bolides qui formeront le choix premier de la carrière que vous débuterez ne sont que de simples morceaux de tôle déformables à souhaits mais d’une simplicité pleine d’efficacité. Ainsi, après avoir créé un compte et vous être lancé dans cette nouvelle carrière armé de vos quelques 4.000 dollars, vous avez le choix de modifier votre précieux bolide pour avancer dans les arcanes des courses de stock-car à l’américaine ou de débuter directement l’une des nombreuses épreuves proposées par le jeu.
J’fais des bosses, des ptites bosses, encore des ptites bosses
Comme vous aurez pu vous en rendre compte à la vue des quelques
screenshots proposés dans ce test,
FlatOut n’est pas à proprement parler une ode à la poésie. Au contraire, le but du jeu sera de boucler la course en ayant froissé le plus de tôle possible et autant vous dire qu’à ce niveau, il y a vraiment de quoi faire. Les bolides sont en effet complètements déformables et l’on voit assez rapidement le pare-chocs arrière se décrocher et traîner lamentablement par terre ou encore le toit de la voiture vous gratter le haut du crane tellement il est descendu à la suite de tonneaux répétés. Pour le reste, on pourra signaler la présence de décors plutôt bien travaillés et surtout remplis d’éléments « gênants » que vous heurterez la plupart du temps avec une rage jouissive après avoir été bousculé par tel ou tel adversaire en recherche d’adhérence en sortie de virage.
Des petits détails, il y en a à foison dans
FlatOut. Outre les quelques bidons en plein milieu de la route, vous trouverez aussi de nombreux tremplins, quelques pneus, des portails à défoncer, des véhicules de chantier à éviter, des raccourcis – pas toujours évidents – à trouver, des fossés en plein milieu de la route et même quelques restes des bolides de vos adversaires. Le tout est bien sûr mobile à 100%. Et si vous heurtez l’un de ces éléments plus ou moins lourds, vous serez en général soit déporté, soit ralenti, soit projeté dans le mur ce qui aura la plupart du temps pour conséquence de provoquer votre fureur car cela fait perdre en général deux ou trois places vu le peu d’écart entre les différents participants.
Lancer de nain
Deux modes principaux seront disponibles dans la courte mais passionnante carrière qui sera la vôtre. Soit les courses « classiques » pour autant qu’on puisse utiliser ce terme dans de telles conditions ou les épreuves bonus. Ces épreuves bonus vous permettront de découvrir un nouveau visage de la conduite automobile. Je m’explique, vous pourrez dans ces épreuves très spéciales participer à des lancers de pilote, des séances de stock-car ou des courses sur pistes. Le premier type d’épreuve consistera en général à balancer votre pilote en l’air à travers votre pare-brise. Pour cela, il faudra remplir la jauge de nitro pour déterminer l’angle de lancer du pilote. Ensuite, selon les épreuves, vous devrez lancer ce pauvre petit bonhomme – ou bonne femme – en hauteur, en longueur, dans une cible de fléchettes ou encore contre des quilles comme dans tous les bons bowlings de France et de Navarre. D’autres épreuves du même acabit seront à débloquer mais là, je vous laisse la surprise.
Autre point fort du titre de
Bugbear Entertainment, vous trouverez entre chaque course une section tuning qui vous permettra de modifier les différentes parties de votre véhicule pour en améliorer les performances. Ainsi, vous pourrez
upgrader le moteur, la transmission, les freins, les pneus et même la carrosserie. Tout cela jouera énormément lors des épreuves qui suivront puisque vos adversaires ne manqueront pas de le faire à l’occasion. Cependant, pour pouvoir mettre en places ces différentes améliorations, il vous faudra gagner les courses et gagner un minimum d’argent qui reste, comme chacun le sait, le nerf de la guerre.
Nitro ni trop peu
Dernier point de ce test, et non des moindres, la jouabilité. C’est certainement le gros point fort de
FlatOut. Certes, vous mettrez quelques temps à vous adapter car les coups de volant sont en général assez brusques et il est en fait bien plus pratique de préférer le pad directionnel au stick de la manette Xbox. Tout ce système s’explique portant assez facilement par la quasi-omniprésence des surfaces grasses comme la terre ou le sable sur lesquelles il faut en général des changements de direction brusques et rapides pour enchaîner les braquages/contre braquages. En tout cas, lorsqu’on prend définitivement en main le titre de Blackbear Entertainment, quel plaisir de se lancer, tôle contre tôle, à l’assaut des différents tracés tous aussi difficiles les uns que les autres.
La nitro pour finir, représente un élément essentiel dans
FlatOut. A chaque choc avec un adversaire, vous remplirez une partie de cette jauge de nitro. Ensuite, libre à vous de l’utiliser quand bon vous chante pour ressortir correctement en fin de virage, pour griller tel ou tel adversaire sur une ligne droite ou encore pour détruire le pare-chocs arrière de votre adversaire direct par pure mauvaise foi sadique. La nitro, vous l’aurez compris, représente donc un élément stratégique essentiel dans l’évolution de votre carrière. Un élément enfin qu’il faudra définitivement prendre en compte dans le mode
Xbox Live où tous les joueurs n’ont qu’une chose en tête : vous exploser la carafe !
8/10