...edge... Catherine, ou l'expérience vidéo-ludique la plus décalée et unique en son genre qu'il m'ait été donné d'avoir depuis pas mal d'années ...edge...
Le concept est assez basique : chaque nuit, Vincent se retrouve prisonnier de ses cauchemars et doit déplacer des cubes dans un espace en 3 dimensions afin de gravir une "montagne" ...edge... et en atteindre le sommet avant que tout ne s’effondre. Le gameplay est enrichi grâce à des ennemis disséminés sur le chemin, et des cubes divers et variés, piégés, glissants, explosifs, disparaissant ...edge... Le tout saupoudré d'une logique pas toujours facile à appréhender, mais proposant un challenge véritablement à la hauteur ...edge... des attentes des amateurs de jeux de réflexion.
Là ou le titre gagne véritablement en qualité, c'est sur son background et sa vision subversive de la vie. Atlus signe ...edge... encore une fois un scénario à plusieurs couches, diablement bien narré (le narrateur est d'ailleurs le même que dans Dragon's Crown), et agrémenté de cinématiques type animé de grande qualité ...edge... Chaque niveau est également composé d'un interlude au bar où Vincent peut discuter avec ses potes ou des personnages étranges, et boire des canons jusqu'à plus soif.
Par contre, jouer à Catherine, c'est s'exposer à voir des cubes à chaque fois que l'on ferme les yeux et à entendre résonner encore et encore ce fameux mot "edge" déclenché à chaque déplacement d'un cube contre le bord d'un autre cube. Dit comme ça, c'est pas forcement aguicheur, mais comment décrire un tel OV-LNI ?
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