Remis en avant après une très longue période de silence, Killer is Dead s'est quelque peu livré dans la dernière édition du magazine Famitsu via une interview de Suda51. Comme on pouvait s'y attendre, cette nouvelle production s'annonce complètement barrée.

« Il y a une chose que nous devions faire avec ce jeu, c'est combattre un mec, un yakuza, qui chevauche un tigre. Vous êtes à Kyoto, au milieu de tous ces bâtiments au style ancien, et là, Mondo sur sa moto combat et le yakuza et son tigre. […] Le jeu est bourré de ce genre de situations que vous ne verrez nulle part ailleurs. »

Suda51 en a profité pour parler de son héros (Mondo donc) qu'il décrit comme un personnage des plus froids qui fait son travail de « bourreau » sans chercher à ressentir d'émotion.

« Mondo est habillé d'une manière tellement élégante qu'on peut vraiment se demander s'il est capable de tuer. Mais une fois son mode exécution activé, il change du tout au tout. L'histoire le décrit comme un homme qui fait son travail sans chercher à s'impliquer émotionnellement. »

Reste l'esthétisme du jeu, qui n'est pas sans rappeler une autre production du personnage.

« Le style de Killer 7 était ce que l'on pouvait faire de mieux en tant qu'expression artistique à l'époque mais recréer le même style, ce serait comme revenir en arrière. Alors nous avons opté pour une représentation artistique qui nous semblait plus moderne. Il y a eu beaucoup d'essais et d'erreur avant d'obtenir le résultat actuel. »