Le quotidien français Le Figaro nous révèle les solutions envisagées par
Ubisoft pour résister à
Electronic Arts. Le président du deuxième éditeur français de jeux vidéo, Yves Guillemot, se méfie en effet de plus en plus de l'américain qui s'était emparé à la surprise générale de 20 % du capital social d'
Ubisoft en décembre 2004. Première des mesures prises par M. Guillemot : améliorer les règles de gouvernance de l'entreprise française. Selon Le Figaro,
'Il va accueillir au conseil d'administration un ou plusieurs membres supplémentaires. Pour le moment, cette instance comprend uniquement les six membres de la famille bretonne qui demeure le premier actionnaire avec 22,7% des droits de vote : Yves Guillemot, ses quatre frères et leur mère Yvette'.
Le Figaro nous dresse enfin les trois possibilités envisagées en interne pour la suite des opérations. Le premier scénario serait de rester indépendant : en poursuivant à son rythme actuel
Ubisoft pourrait multiplier par deux son chiffre d'affaires et tripler son résultat net en quatre ans ; son programme d'embauche étant lui très ambitieux puisque le français désirerait recruter 600 personnes par an. La seconde solution serait d'obtenir le soutien d'un acteur de 'l'entertainment' qui pourrait selon certaines indiscrétions citées par Le Figaro être le groupe Fox du richissime Rupert Murdoch. D'autres noms sont également évoqués : Disney, Viacom, et Warner, tandis que la piste franco-française du soutien de Vivendi Universal semble abandonnée.
Yves Guillemot observe d'ailleurs qu'un tel rapprochement avec une société du monde de 'l'entertainment' n'aurait que des avantages :
'Ce type de mariage aurait l'avantage de ne pas créer trop de changements en interne. Ce rapprochement offrirait la possibilité de décliner les marques de jeux en programmes télé, en livres et en films». Les analystes ont noté que des complémentarités existent déjà entre les jeux
Ubisoft et le grand écran.
Les aventures de Sam Fisher, héros de la série de jeux Splinter Cell, inspirés des romans d'espionnage de l'Américain Tom Clancy, sont adaptées au cinéma par Paramount Pictures (Viacom). Son jeu King Kong, attendu pour la fin de l'année, sera distribué en même temps que le film réalisé par le Néo-Zélandais Peter Jackson (Le Seigneur des Anneaux) sortira sur les écrans. explique le quotidien Le Figaro.
Le dernier scénario évoqué en interne serait la fusion avec un autre éditeur de jeux vidéo. Yves Guillemot pourrait ainsi envisager ne pas subir la situation et jouer le rôle du prédateur car
Ubisoft est en forme olympique. Comme nous l'indiquions dans nos colonnes précédemment, la société a en effet réduit sa dette, a renoué avec les profits nets et son résultat d'exploitation s'est envolé à 41,4 millions d'euros. Ainsi, si
Electronic Arts désire acquérir
Ubisoft il sera contraint de le payer très cher.
(Source : Le Figaro, édition du 17 juin 2005)
vive ubisoft
Posté le 17/06/2005 à 17:45 [En Ligne]
Le figaro c'est un mag de merde , c'est à droite... quel relexion de merde, bouh t'es de gauche, t'es une merde !!! XD
Et tu ne peux pas nier que la françe à un gouvernement de merde ( à droite )
Si Ubi se fait vendre, je n'achète plus Ubi... dire que je voulais être solidaire et j'ai acheté rayman ds...
je mise tout sur Splinter cell...
"Moi perso je suis pour le rachat de ubi par EA tant que les patron seront francais ca sera une boite de merde."
et toi tu dis que de la merde.