Gamekult 9/10
Quatre heures. C'est le temps qu'il faut à Neva pour nous montrer toute sa qualité visuelle et sonore. Dans la pure lignée de Gris, le nouveau jeu de Nomada Studio lui est supérieur avec une richesse graphique et de couleurs plus poussée, une intrigue moins vague et des enjeux plus forts. Une œuvre de composition graphique exceptionnelle qui fait totalement oublier les ridicules défauts du jeu : une exploration encore trop simple et des combats qui manquent parfois de lisibilité.
JeuxActu 18/20
Il y a six ans, Nomada Studio se faisait un nom avec Gris, un plateformer atypique, qui sortait des sentiers battus et dont les intentions sincères ont permis de constater que même chez les indé, on est capable encore et toujours de se distinguer. Neva reprend cette même idéologie en poussant l'envie encore plus loin. En embrassant complètement cette osmose avec la nature, en s'inspirant sans se cacher des oeuvres de Hayao Miyazaki et des productions du studio Ghibli, les développeurs espagnols de Nomada nous transportent dans un univers absolument envoûtant où chaque moment, chaque écran donne le sentiment de contempler le tableau d'un artiste accompli, celui de Conrad Roset. Avec la crise du COVID, la naissance de son enfant, son rapport a changé et cette évolution dans sa personnalité se ressent aussi dans Neva, un jeu où le besoin de s'entraider, de prendre soin l'un et l'autre se fait ressentir dans ce monde qui se meurt. Rien n'est perdu malgré les apparences, un message optimiste qui va guider le joueur dans une expérience comme nul autre ne nous avait proposé. La plateforme est toujours d'actualité, les énigmes toujours aussi plaisantes, mais on a gagné en férocité et adversité, grâce à ce katana mis dans la main d'Alba, notre héroïne, capable de bien des choses et des mouvements. Ses animations faites à la main subliment, son combat également, tandis que Neva, ce louveteau qui grandit à vue de nez, est un personnage qu'on a, nous aussi, envie de cajoler. Sublime.
ActuGaming 8,5/10
Neva prouve une nouvelle fois le talent des équipes de Nomada Studio. Bien que l’atmosphère soit pesante au vu des événements qui s’y déroulent, la simplicité visuelle, la beauté pure et simple des panoramas traversés, le gameplay simple à comprendre et à la fois exigent par moments, la musicalité d’une extraordinaire exactitude, sans compter sur la relation si particulière entre Neva et Alba en font une œuvre délicate, singulière, brutale et mélancolique mais également onirique, magique et magnifique. Tous ces superlatifs viennent balayer d’un revers de main les quelques accrocs manette en main, qui relèvent simplement d’ajustements plutôt que de défauts de structure. En définitive, tout, absolument tout est présent pour faire de Neva l’une, si ce n’est la meilleure, des pépites indépendantes de l’année à découvrir d’urgence.
JV 16/20
Après le sublime Gris, Nomada Studio est de retour avec un jeu d’action-aventure qui, sous ses airs de fable écologique avec une jeune femme et son loup, porte en réalité un propos bien plus lourd. Et on a aimé la manière dont Neva nous a pris de court. Le dernier bébé de l’équipe espagnole revient en plus avec une superbe direction artistique, où la nature pleine de détails contraste avec le “vide” de certains passages, empreints d’un surréalisme qui fait écho à Gris… Dans Neva, Nomada propose également - pour la première fois - des phases d’action-aventure et s’en sort plus que bien. Les démons qu’Alba doit affronter donnent lieu à des phases d’action prenantes, bien mises en scène, où règne une certaine tension (sans jamais verser dans un challenge excessif). Une très belle aventure qu’on vous recommande.
IGNFrance 8/10
C'est encore un coup de maître de la part de Nomade Studio. Certes, le jeu ne propose pas un gameplay particulièrement varié et pourra même être considéré comme moins riche que son prédécesseur, Gris. C'est en revanche avec sa direction artistique de haut vol, sa poésie omniprésente, sa bande originale d'ores et déjà culte, son accessibilité et les multiples lectures possibles de son histoire que Neva se hisse sans encombre dans la (longue) liste des must have de cette année. Oui vous ne vous souviendrez pas de ses énigmes, mais les émotions, elles, resteront.
Gameblog 8/10
Il y a des œuvres qui vous marquent. Après l’excellent Gris, Nomada parvient une seconde fois à réaliser un jeu condensé et qui, pourtant, laissera une trace sur le long terme à celles et ceux qui s’y aventureront. Difficile de ne pas le comparer avec le précédent titre du studio, tant ils se ressemblent par endroits. Mais, Neva a une personnalité bien propre. Il aborde d’autres thématiques, tout aussi universelles et avec une force évocatrice qui touche droit au cœur. On en voudrait encore plus, juste un petit peu, pour refermer cette histoire sans fin en ayant la sensation d’être allé au bout véritablement de ce que le jeu pouvait nous raconter. Cela ne gâche pas le plaisir à traverser les décors sublimes de ce monde onirique, en compagnie de cette petite louve dont on se prend vite d’affection. Définitivement, Neva trouvera sa place dans le cœur des joueuses et des joueurs.
JVFrance 7/10
Neva propose un voyage qui marquera à coup sûr les joueurs lui ayant donné sa chance. Avec une relation plutôt intime qui se liera avec le petit louveteau devenant, au fil des saisons, de plus en plus grand. Le titre saura satisfaire ceux qui ont un peu de temps devant eux, car c’est là le principal défaut du jeu, sa durée de vie. Là où Gris proposait une durée de vie de 5h environ, Neva pourra être terminé à 100% en un peu plus de 3h, et cela, sans réellement forcer l’exploration. Mais, qu’à cela ne tienne, Neva est un magnifique tableau. Et il ravira tous les joueurs ayant été touchés par le style de narration de Gris. Un récit qui se vit, qui se savoure et qui se partage.
PS : Je rajouterais des tests au fur et à mesure.
Même un Gris 1.5 m’aurait pas déranger.
Je ne demande pas un jeu de 20h, mais 3 h 100% c'est quand même un peu court...