Numerama 10/10
On ne peut qu’applaudir Remedy Entertainment. Treize ans après Alan Wake, soit un laps de temps hyper long, le studio propose un Alan Wake 2 abouti sur quasiment tous les points. Visuellement ébouriffant, il s’appuie sur une narration paradoxalement alambiquée mais maîtrisée. Un véritable tour de force qui emporte tout sur son passage et permet au célèbre écrivain d’écrire de nouvelles pages à l’encre indélébile. Certes, il n’est plus seul, mais Saga Anderson constitue l’autre atout d’un jeu qui sait exploiter la moindre opportunité pour rebondir.
Surtout, on sent une vraie montée en puissance au sein de Remedy Entertainment, qui sait évoluer sans se trahir. Marquant à l’époque, Alan Wake cède sa place à une suite qui complète tout ce qui était très bien et a su tirer des enseignements de l’ellipse qui s’est écoulée (on sent l’héritage de l’excellent Control). Le projet était terriblement risqué, mais Alan Wake 2 appuie constamment sur le curseur de la surprise généreuse pour saisir la joueuse ou le joueur. Le tout avec des références — Twin Peaks en tête — qui sont toujours bonnes à voir.
Gamespot 10/10
The idea of what Alan Wake 2 could be has changed so much over the years, but in playing the game, I was reminded of Sam Lake saying how he was so happy that all the previous versions of this game never worked out, and how excited he was that this is the Alan Wake 2 the world has finally received. I have to emphatically agree. The mere existence of an Alan Wake 2 would have, at different points over the years, felt like a minor miracle, but for it to be this one, that feels singular in its achievements, and coming from a studio that refuses to shy away from the paths less traveled, makes Alan Wake 2 a miracle illuminated.
L’idée de ce que pourrait être Alan Wake 2 a tellement changé au fil des ans, mais en jouant au jeu, je me suis souvenu de Sam Lake disant qu’il était si heureux que toutes les versions précédentes de ce jeu n’aient jamais fonctionné, et qu’il était excité à l’idée que c’était le Alan Wake 2 que le monde avait enfin reçu. Je suis tout à fait d’accord avec lui. La simple existence d’un Alan Wake 2 aurait, à différents moments au cours des années, été ressentie comme un petit miracle, mais que ce soit celui-ci, qui semble singulier dans ses réalisations, et qui vient d’un studio qui refuse de s’éloigner des chemins les moins fréquentés, fait d’Alan Wake 2 un miracle illuminé.
JeuActu 18/20
Angoissant, effrayant, parfois dérangeant, Alan Wake 2 fait un retour fracassant treize ans après un premier épisode que les initiés non pas oublié. Mieux encore, Remedy Entertainment ne se contente pas de faire une suite simple et basique, mais réajuste son jeu en renouvelant le gameplay. En introduisant un deuxième personnage, les développeurs injectent un aspect "enquête" réussi qui renforce le récit de ces meurtres sataniques. En prenant la direction du survival horror glauque et inquiétant, Alan Wake 2 distille aussi ses combats, certes moins nombreux, mais qui sont devenus plus féroces et plus intenses, sans doute aussi pour se concentrer sur un récit qui se veut encore plus captivant. Les amateurs de gunfights à tout va bien risquent de se perdre en chemin, le jeu poussant le joueur à davantage examiner les environnements que tirer sur la gâchette. Un choix de game design qui permet aussi de contempler chaque objet et de constater à quel point Alan Wake 2 est somptueux. De la modélisation de ses personnages jusqu'à la gestion incroyable de ses éclairages, le titre Remedy fait indéniablement partie des plus beaux jeux de 2023, mais aussi depuis un certain The Last of Us Part 2. Tout est parfaitement retranscrit, notamment les incroyables expressions faciales des PNJ, ultra réalistes et qui sont à tomber par terre. C'en est presque déroutant. C'est peut-être ça un vrai jeu next gen'...
ActuGaming 9/10
Alan Wake 2 est un bijou de technologie, de mise en scène et de narration, porté par une direction artistique surprenante, un jeu d’acteur irréprochable (en VO), et des mécaniques originales. Alors, certes, il ne ressemble à rien de ce qui se fait sur la scène du triple A horrifique, et son rythme lent, couplé à une action en retrait, a de quoi dérouter. Néanmoins, s’il est vrai que le titre de Remedy n’est pas fait pour tout le monde, il serait criminel de passer à côté si vous avez aimé le premier volet, ou si le travail du studio vous parle habituellement. On tient là une œuvre majeure, d’une richesse délectable, qui ne saurait laisser personne de marbre.
Actua 9/10
On pensait Alan Wake condamné à l’oubli devant le succès relatif du premier épisode. Mais on a finalement droit à un chef-d’œuvre magistral, inimaginable il y a cinq ans à peine. Narrativement complexe mais au lore opulent, nettement plus riche manette en main grâce aux combats modernisés et bénéficiant d’une mise en scène dont Remedy Entertainment a le secret, Alan Wake II entre sans complexe au Panthéon du jeu d’horreur. Plus sombre que jamais et partageant des liens épais avec le premier épisode, il n’est hélas pas destiné à tous les publics. Mais sous l’égide d’Epic Games, le studio a pu réaliser une suite à la hauteur de ses ambitions.
JV 17/20
Alan Wake 2 est une aventure tout à fait unique, un “jeu d’auteur” qui dépasse les frontières du jeu vidéo… Le studio Remedy s’approprie ici toutes les formes d’art qu’il affectionne tant, passant de l’expérience vidéoludique au film en live-action, ou du concert à la photographie. Des parti-pris tranchés qui font tout son charme, mais qui - à contrario - peuvent également rebuter. Qui plus est, en tant que jeu vidéo, ce deuxième épisode n’est pas non plus exempt de défauts, et on regrette des jump scares un peu trop présents et une construction ouverte qui tourne vite en rond. Pour le reste, c’est une aventure marquante, si ce n'est mémorable.
Gamekult 8/10
20 après Max Payne 2, Remedy donne une nouvelle fois tout son sens au concept de sequel. Intensément immersif dans son ambiance et profondément mature dans son écriture, Alan Wake 2 est une prouesse de mise en scène comme rarement vue dans le paysage actuel. Une voix d'auteur dans un jeu qui ne lésine pourtant pas sur tous les artifices propres au marché triple-A, avec ce qu'il faut de technique lêchée et d'effets pyrotechniques à en mouiller les yeux - si tant est que l'on joue sur PC, tant ces folles ambitions se trouvent rapidement engoncées sur les consoles actuelles. C'est moche à dire, mais les DLC ne sauraient se faire trop attendre.
ça fait encore plus rager que pas de boite :/
Les Finlandais de Remedy étaient de vraies brutes en programmation à l'époque des 2 premiers Max Payne et du 1er Alan Wake, on dirait qu'ils n'ont pas perdu la main.
Et je préfère une ambiance comme ce jeu plutôt que Control ou Quantum Break.
Bref, je le prends sur PC demain histoire de se prendre une gifle technique et aussi ludique
Idem, je ne comprend pas cette décision à la base
Puis trop de trucs à terminer par ailleurs de toute façon.
Maintenant, j'ai l'impression que l'on a des notes parfaites toutes les semaines où le moindre bon jeu peut l'obtenir.
C'est dommage je trouve